Darkness and Magic

Les Neuf fulminaient, cela faisait des jours et des semaines qu'ils patientaient ou plutôt s'impatientaient tels des corbeaux mauvais exités par la cruelle tempête qui approchait. Finalement, ce qu'ils attendaient arriva, par la sphère de vision magique, ils virent enfin le pseudo dieu défier enfin l'Innocent cher lui. Les deux hommes se faisaient face, forcés par le destin à en arriver là. Satisfaits et rassurés, les spectres noirs revêtirent leurs meilleures armes et armures les plus puissantes et sinistres imaginables. Ils suivaient le plan qu'ils avaient mis en place. Pendant que les deux mages s'affrontaient dans un duel à mort, l'Empire Malveillant du Nord se viderait entièrement afin d'envahir les peuples libres. Morpheus le Roi-Sorcier aura chaque créature sous sa domination, il règnera en maitre suprême, en véritable tyran maléfique. Instaurant un régime terrible, démoniaque, basé sur la peur et la crainte. Les Neuf Nécromanciens étaient presque prêts, ils étaient effrayants, véritables Anges Apocalyptiques, entourés d'une aura de mort atroce. Ces Anges Noirs allaient apporter le chaos une bonne fois pour toute, il n'y aurait plus personne pour les en empêcher. Les Neuf s'étaient placés sur le grand pentacle de la salle en face des trônes d'argents. Morpheus était au centre, il n'y avait plus la moindre lumière dans la pièce, le silence avait emplit l'immensitée de la pièce. Quelques instants plus tard, ce silence fut chassé violemment par des psalmodiations prononcées par les esprits ténébreux. Quiconque aurait été dans la pièce se serait retrouvé affligé des pires maux imaginables, il aurait périt en entendant simplement les paroles d'un temps révolut, tant elles étaient chargées de puissances magiques, le contenut était encore plus horrible. Ces incantations renforçaient les spectres qui les enchainaient une par une. Leur puissance physique augmentait radicalement, tout comme leur puissance spirituelle et psychique. Il en allait de même pour leur résistence aux éléments. Leur vitesse aussi s'était accrue énormément, comme l'aura d'épouvante qui les entourait.

_Ouvrons les portes de l'Enfer ! ordonna le Roi des Ombres.

Il y eût alors une secousse terrifiante dans tout le pays maudit. S'ensuivit une explosion luminescente phénoménale émanant de la Tour Sombre. Un surprenant rayon verdâtre se diffusa dans le ciel obscur qui s'aperçut de partout de part le monde, c'était imanquable. C'était une annonce et une provoquation de guerre imminente, les portes géantes de Minas Morgul s'ouvrirent, libérant un fleuve interminable de monstres abominables mené par le général Ouglouk dans sa tenue flamboyante. L'ouroukai frissonnait de pur bonheur, il était à la tête d'une formidable armée qui ne faisait que s'accroître, son cheval trottait sur la route dallée, éclairée de manière macabre et inquiètante. A ses oreilles parvenaient les sons effroyables d'une armée bestiale qui lançait des cris à glaçer le sang. L'armée se déplaçait dans un véritable brouaha, dans des cliquetis métalliques rythmants les chants guerriers que les orcs entamèrent. Armés jusqu'aux dents, ils étaient dangereux, une telle armée était difficilement contrôlable, l'exitation grandissait dans les rangs. C'est alors que des sifflements intenséments aigues chargés de menaces les rappelèrent à l'ordre et à la dicipline. Les pauvres orcs baissèrent d'un volume, craignant la colère foudroyante et implaquable de leurs maitres qui les survolaient en décrivants des cercles et des courbes sinistres dans le ciel sur le dos des Vouivres du Désespoir. Le pays rassemblait toutes ses forces, les forteresses s'étaient également vidées, rejoignant l'armée des Neuf pour n'en former plus qu'une. Sandros, lui, quitta ses semblables pour mener de son côté une armée toute différente et bien plus terrible, plus affreuse encore. Il libéra toutes les créatures ignobles qui résidaient à Sheogh, la pire des Prison. Il y avait d'immenses et de très puissantes créatures, des bêtes mythiques; des cyclopes, des minotaures, des démons de tout genre et de toute taille. Ces nuées de créatures cruelles désiraient se battre, elles étaient pour la plupart là pour ça uniquement. Les prisonniers étaient fachés du temps gâché dans cette prison terrible, aussi furent-ils heureux d'avoir la possibilitée d'exprimer leur mécontentement lors de la guerre qui allait éclater. Tous les monstres étaient haineux, enragés, furieux, ces sentiments étaient amplifiés par la crainte que leur inspiraient les Neuf qui les effrayaient bien pire qu'auparavant, pour eux, rien que de les voir était une vision déchirante, violente, une douleur instantanée des plus insupportable. Un rappel de souvenir déplaisants et mauvais en masse. Ils avaient des noeuds à l'estomac, la george sèche, des frissons dégoûtants. Mais tous la même envie, donner la mort, faire souffrir pour ne plus souffrir. Ces créatures étaient pitoyables, misérables, redoutables mais faibles d'esprit. De simples esclaves asservis, destinés à souffrir depuis fort longtemps, de par leurs ancêtres et condamnés à le rester jusqu'à la fin de leur vie de calvaire. Le monde était ainsi fait, et cela ne déplaisait pas à tous le monde, il y a toujours des esclaves et toujours des maitres pour eux. C'était le cas des Neuf esprits Maléfiques qui hurlaient et faisaient hurler leur monture d'un cri bouleversant et douleureux.
Un corbeau avait été envoyé à Harad, apportant le message préventif. Le Roi-Sorcier sommait Radagast le Thorin de lancer tout comme lui une attaque totale sur le Royaume des Hommes puis des Elfes. Tandis que le second de Morpheus, le violent Sandros viendrait exécuter sa promesse au Roi de Kôr la prestigieuse. Le Roi des Ombres lançera l'assaut personnellement sur le Royaume des Hommes puis des Elfes. De cette manière, le Royaume des Hommes ne pourra jamais stopper l'invasion du Seigneur du Nord, de plus qu'il sera prit en tenaille par Morpheus et Radagast, ses chances seront nul, car Morpheus avait neutralisé Braska en lui préparant un formidable duel qui allait l'occuper pour un long moment. Qu'importe si il sortait vainqueur, il aurait perdut tant d'énergie qu'il serait dans l'impossibilité d'invoquer le puissant Bahamut pour sauver une fois de plus l'umanité. Il en était certain pour avoir affronté lui-même Curunir le maitre des éléments. Son plan était infaillible cette fois, parfait, il ne perdrait pas, la victoire était déja acquise, inévitablement. Quand la confrontation débuta, les êtres immatériels avait apportés avec leur armée une nuit d'encre qui était tombée plus tôt que prévue, sûrement à cause du rituel qu'avait effectués les Nécromanciens. Bien qu'ayant agit avec célérité, Morpheus n'eût pas l'effet de surprise attendut lors de l'affrontement, les Hommes s'étaient préparés. Braska avait dût les prévenir quelques temps auparavant. Toutefois, ils furent très désagréablement surpris en découvrant une mer grondante de fer et d'acier s'avançer vers les remparts sans jamais s'arrêter, les torches des orcs allumaient très clairement plusieurs régions aux alentours. Ils emplissaient les plaines comme l'obscuritée comble les trous vides. La peur s'installait progressivement dans le coeur des défenseurs qui s'inquiètaient sérieusement, ils tremblaient d'anxiété, chaque seconde qui s'écoulait les rendaient plus nerveux encore, plus instables, plus fragiles. Leur courage faiblissait, puis d'un coup, un son strident agressa les tympans, les faisant saigner, les spectres ailés planaient au-dessus de leur têtes appeurées. Une terreur toute puissante s'installa dans les rangs des défenseurs, les réduisants à l'état de gamins ou de chiens effrayés par quelque chose de trop grand, de bien trop terrible pour eux. Ceci était la technique habituelle des Sorciers Noirs qui réduisait la défense ennemie à néant. De nombreux soldats laissèrent boucliers et armes afin de prendre leur jambes à leur cou sans réclamer leur reste. Lutter face aux Anges de la Mort apparaissait dans leur pensées comme une pure folie, une tentative vaine et désespérée qui ne ferait qu'attirer leur courroux. Les plus courageux étaient devenus des légumes, incapables de bouger le petit doigt, comme paralysés par un dangereux enchantement. Ils pouvaient sentir des gouttes gêlées de sueurs perler le long de leur corps immobiles, une horrible sensation leur donnant la nausée. Rien ne pouvait les arracher à leur état immonde, ils attendaient le châtiment des Anges du Chaos. Ces derniers n'avaient besoin d'aucune aide pour prendre d'assaut ces forteresses indéfendables. Aidés de leur Vouivres, qui griffaient, mordaient, croquaient, calcinaient et jettaient les pauvres soldats dans le gouffre de la mort, les esprits se plaisaient à mutiler les défenseurs en leur amputant un bras ou une jambe, en les décapitants parfois. Les premières forteresses tombèrent très facilement sans opposer de résistence. Les secondes, prévenues par des fuiyards s'étaient préparées surtout psychiquement, elles opposèrent quelques résistences mais rien ne pouvait arrêter cette marée furieuse d'épée et de lances haineuses qui pénétrait de plus en plus dans le Royaume des Humains. Pendant ce temps, Sandros s'était séparé des autres avec son armée de monstruositées abominables. Il se dirigeait vers Korin l'unique Ville naine à la surface. Les nains les avaient repérés et allaient se défendrent du mieux qu'ils pouvaient. Là aussi, la résistence fut futile, les nains avaient beau cribler leurs ennemis de flèches ou de haches, ces créatures là ne sentaient rien ou pas grand chose. Ils furent écrasés par la force herculéenne de leur ennemis qui faisaient bien cinq mètre de plus qu'eux. Les cyclopes et les minotaures s'amusaient comme des enfants, ils éclataient les cranes des nains avec de puissants coups de massues ou de haches, ou se plaisaient à dévorer une partie de leur corps pour leur plus grand festin. La ville fut démolie, tomba en ruines après leur passage brutal. Ils allaient entrer dans les souterrains. Sandos décida de les laisser à leurs amusements infantiles pour retourner là où on l'attendait, où il pourrait se rendre bien plus utile. Les Neuf étant réunis, ils étaient inarrêtables, invincibles, ils ôtaient toute volonté et tout courage de combattre à leurs adversaires désespérés qui là encore attendaient le coup de grâce. Quand les défenseurs étaient prompts à s'opposer à eux, ils leurs infligeaient des visions cauchemardesques, chaotique qui annulaient toute leur fierté et les poussaient au suicide. Finalement, l'aube vint, pâle mais elle était là, elle réhaussa quelque peu le moral des Hommes, paradoxalement, elle anhila tout leur moral, tout leur courage, l'honneur, la fierté des combattants, car ils purent enfin voir de combien s'estimait l'armée qui les assaillaient. Il y avait à l'horizon près d'un million de serviteurs des Neuf, des orcs, des gobelins, des ouroukais, des trolls, des hommes-lézards et d'autres créatures viles et sournoises. D'autre part, au sud du Royaume attaqué, le Roi des Haradrims avait lui aussi lancé l'assaut, mais sur deux fronts, sur les elfes, par l'océan avec presque deux-cent mille corsaires et pirates, et au sud du Royaume des Hommes avec tout le reste de son armée, lui-même s'était joint à la bataille aux côtés de ses deux-cent loups-garous. Morpheus était très satisfait, le Royaume des Hommes était devenut une île qui allait être noyée par les flots d'orcs et de Haradrims, tel un rocher prit dans la tempête impétueuse. Le Roi-Sorcier et ses frêres se mirent à fixer quelque chose droit devant eux, quelque chose qui se dressait, haute et fière, la fameuse, la plus grande et la plus puissante des citadelles Humaine Archadès l'Inexpugnable. La plus grande bataille de tout les temps allait avoir lieue à tout moment, tous les meilleurs guerriers et stratèges se trouvaient là-bas, et il y en avait un très grand nombre, mais loin de pouvoir égaler l'armée maudite des Nécromanciens.

Le soldat était jeune, vers les trente ans, sa plaie saignait abondament et le faisait souffrir terriblement, il pouvait voir le visage du gobelin, laid, assez jeune selon lui, bouttoneux, les cheveux noirs, longs et bien lissés qui lui caressait le dos, il portait l'armure d'os de son ancien ami Gurnisson. Ses dents étaient longues et fines, maculées de sang frais qui dégoulinait encore de sa machoire. Le jeune gobelin dévia l'épée de son ennemi avec son bouclier et lui mit un coup avec la garde de son arme dans le menton, l'homme se mordit involontairement la langue jusqu'à la couper, il poussa un cri déchirant et horrible, plein de douleur. L'homme lâcha son bouclier et son épée puis leva ses bras tremblants à sa machoire, la douleur était foudroyante, il demanda une mort rapide qui lui fut reffusée par le gobelin qui se délectait de sa souffrance. L'homme le maudit de toute son ame et tomba à terre, agonisant. Gretchin la femmelle avait envoyée deux couteaux qui se plantèrent dans la gorge de deux soldats. Elle visait très bien, puis avec son dernier couteau, elle visa l'oeil d'un archer entrain de viser, celui-ci porta immédiatement sa main à son oeil crevé tout en hurlant, la gobeline bondit jusqu'à lui et le trancha trois fois avec son épée courbée. Les gobelins faisaient un vrai carnage sur les remparts ouest, mais beaucoup d'entre eux recevaient des flèches de la tour centrale ouest. Et des hommes montaient les escaliers pour les déloger alors qu'ils commençaient juste à s'installer. Au mur nord, deux tours étaient s'étaient déchargées sur les murs, libérant une multitude d'orcs enragés qui scandaient le nom des Neuf tout en tuant. Les défenseurs tenaient mieux que prévus, pourtant, les spectres avaient éliminés toutes les chimères, mais au prix de deux d'entres eux; Vokial et Khamûl. Ils tombèrent face à Ultima et Anima qui s'étaient battus en duo. Les deux spectres rentrèrent à Minas Morgul sous forme d'esprits invisibles. Mais grâce à leur sacrifice, les sept restants pourraient aider les troupes à envahirent la Forteresse. Avec leur vouivres, ils se déchainèrent sur les défenseurs des remparts. Les bêtes avec leurs griffes acérées attrapaient une dizaine de soldats et les précipitaient sur leur camarades à l'intérieur. Les Sorciers hurlaient horriblement, ils instauraient la crainte dans les coeurs, ils rendaient l'atmosphère sombre et glaciale, abominable. Les portes nord et sud finirent par céder sous les assauts des béliers, permettant à l'armée sombre de s'engouffrer à l'intérieur. Ouglouk y allait à la tête de l'armée, mais les Hommes firent une sortie remarquable à dos de chevaux, les cavaliers repoussèrent les orcs et permirent aux défenseurs de renforçer les portes pour gagner du temps. Ouglouk ne savait pas ce qu'ils attendaient, l'arrivée héroïque de Braska, non ce n'était pas possible, il livrait un duel qu'il avait probablement terminé à l'heure qu'il était. Mais vainqueur ou pas, il n'aurait plus de force ni de manah pour poser de réels problèmes. Ouglouk et ses ouroukais s'occupèrent des cavaliers qui étaient sortis, ils mirent peu de temps pour les anéantirent vu qu'ils étaient encerclés. Quand ils périrent, les portes étaient fermées, fragiles certes mais ils fallaient encore les réouvrirent. Le Roi-Sorcier s'en chargea personnellement avec sa vouivre qui envoya une sphère d'énergie noire exploser les portes. Ouglouk fonça avec tout ses gars et fit une percée dans la défense humaine, avec son ensemble flamboyant, il balayait plusieurs soldats à lui seul, aucune attaque ne l'inquiètait vraiment. Il arracha sa lame qu'il avait plantée dans le corps d'un guerrier et trancha un autre qui lui fonçait dessus, puis décocha un coup surpuissant avec son bouclier dans la tête d'un vieux vétéran qui s'écrasa à terre, mort sur le coup, son casque était déformé et lui avait pénétré le crane. Ouglouk jubilait, sa joie était immense, il tranchait et frappait comme une bête sauvage, ce qu'il était presque en réalité.

_Fuiyez bandes de larves ! A genoux devant les Neuf ! Espèces de pourriture, minables, faiblards ! railla-t-il.

Personne n'était capable de l'arrêter, il avait beaucoup d'expérience dans le domaine de la guerre, il était puissant et surtout, le cadeau des Neuf le rendait quasiment invincible accompagné d'une telle armée. Une bande de bersekers l'entourait, ils causaient de gros problèmes dans la défense adverse. Le mur ouest était désormais prit, les défenseurs s'étaient repliés et les gobelins se joignèrent aux ouroukais. Gorback se trouvait tout prêt du général Ouglouk, ils se battirent ensemble sans le savoir, mais quand l'ourouk l'aperçut, son orgeuil ayant prit une place importante en lui, il ne put s'empêcher de le discriminer.

_Mince alors, voila les ignobles vermines, je me demandais qu'elle était cette odeur répugnante qui venait troubler mes narines tout à coup ! Dégagez vous nous déconcentrez avec vos faces immondes recouvertes de furoncles écoeurants !

_C'est étrange, je pensais que c'était de vous qu'émanait cette odeur si subtile et raffinée qui me rappelait celle des gorilles dont vous avez déja l'apparence ! répondit Gorback piqué au vif.

_Comment oses-tu vers-de-terre ?! Excuses-toi immédiatement, je t'interdis d'insulter les Ouroukais ! Hâtes-toi ou bien tu vas le regretter ! dit Ouglouk furieux.

_D'accord j'arrive odieuse raclure ! Voyons qui de nos deux races est la plus puissante ! dit l'impétueux gobelin.

Les deux généraux se jettèrent l'un sur l'autre en se frappant sans retenue avec leurs armes et en parant avec leurs boucliers. Ouglouk trouva son adversaire à sa taille, un petit teigneux rapide et pleins de reflexes. Il trancha l'endroit où se trouvait sa tête une demi-seconde avant qu'il ne se baisse et attaque ses jambes protégées par son bouclier. Aucun coup ne passait et les gobelins et ouroukais engagèrent une bataille générale, c'était l'anarchie complète, le chaos total. Les orcs normaux accompagnés des trolls affrontaient seuls les humains, ils étaient tout de même largement plus nombreux et avaient l'avantage. Le duel s'éternisait entre les deux généraux. Ils se fatiguaient inutilement, puis l'ouroukai avec son épée ardente finit par rendre le bouclier du gobelin inutilisable, victime de la violence de l'ourouk. Gorback envoya son débris de bouclier sur Ouglouk qui le dégagea avec le sien. Ouglouk agacé balança son bouclier de toutes ses forces sur le gobelin, la vitesse fut si élevée qu'il fut obligé de parer avec son épée qui n'apprécia pas tant de violence et se brisa en trois partie. Gorback tomba également sous le choc et le bouclier de l'ouroukai était sur sa gauche.

_Mouahahaha tu est pathétique ! Toi et tes équipements médiocres. Tu vois, nous, nous sommes les préférés des Neuf, car nous sommes les meilleurs, la preuve, nos équipements à nous sont bien meilleurs ! dit-il.

Le général des ouroukais fonça achever Gorback à terre en plantant son épée aussi fort qu'il avait jetté son bouclier. Il y eut un son insupportable pour l'ouie, un grincement très puissant, des étincelles rouges et une odeur de brûlé monta aux narines de l'ouroukai qui vit que le gobelin s'était servit de son bouclier à lui pour sa défense, l'épée s'était enfoncée à l'intérieur et resta bloquée. Ouglouk était fou de rage, le présent des Neuf avait été gâché par ce vaurien. Il se prit qui coup de pied dans les dents et recula, laissant son ennemi faire de même.

_Effectivement, ton équipement est bien meilleur que le mien, ou l'était-il devrais-je dire excuses-moi. Mais personnellement, si j'étais à la place des Neuf, je n'apprécirais pas qu'on ne prenne pas soin de ce magnifique présent que tu as détruit. Je ne te l'aurais même pas confié comme tu es empoté et maladroit, espèce d'abrutit sans cervelle !

Ouglouk chargea, aveuglé par la rage et plaqua le maigre gobelin à terre tout en lui bourrant la face de coups de poings massifs. Le gobelin se noyait dans son sang noir, il avait le nez cassé, la machoire déplacée, totalement défiguré. Ouglouk l'acheva d'un coup de tête surpuissant, puis il lui cracha dessus et lui urina dessus en guise de déshonneur sous les rires de ses semblables. Mais juste après avoir fini, il reçut un couteau dans le bas ventre qui le tordit de douleur et lui fit mettre genoux à terre. Gretchin arriva telle une rafale de vent et le décapita. Les ouroukais s'occupèrent d'elle ensuite en une réaction en chaine ininterrompue. Sandros brisa la chaine en sifflant lugubrement et longuement, stoppant net les conflits interraciaux. Les deux races mirent de côté leur différent et retournèrent aider les orcs à sceller l'issue de la guerre. Il ne restait plus que la moitiée des défenseurs qui s'étaient regroupés dans un coin de la forteresse et sur la partie est. Les survivants étaient moins de deux-cent mille et ils étaient cernés.
Le Roi-Sorcier se stoppa derechef comme avertit par un pressentiment ou un doute. Il avait déja eût ce même sentiment il y a fort longtemps, c'était durant la même occasion. C'est alors qu'il le vit, lui...

L'anarchie, tout ce qui arrivait n'avait absolument aucun sens. Morpheus venait d'aperçevoir par deux fois le maitre absolu des éléments naturels et sacrés. Le Roi-Sorcier fulminait, son aura n'en était que plus effrayante et terrible. Il finit par chasser toute les pensées qui envahissaient son esprit, jusqu'à ce l'odre et le calme soient rétablis. L'esprit pouvait de nouveau se permettre de comprendre. Son plan n'avait aucune faille, il en était certain, ses forces armées étaient innombrables et imbattables. Les légions étaient inégalables, la seule crainte possible avait été le soutient de l'Innocent. Même l'ancien Istari dit Alvira n'était pas à craindre étant donné que les Neuf se joignaient au combat. Seul l'ultime Gardien sacré avait la force nécéssaire à le vaincre, et le mage Braska seulement pouvait l'invoquer. Le Nécromancien avait minutieusement assujetit le puissant Curunir en guise de bouclier et d'épée contre le fameux stratège du Royaume des Hommes. Les deux hommes avaient été contraint de s'affronter lors d'un duel à mort. Toutefois, le Roi des Ombres n'avait pas exclut la possibilité d'une alliance entre le maitre et l'élève. Mais cela lui importait, les deux hommes s'étaient combattus, ils avaient puisés dans leur forces sans pour autant se retrouver vides d'énergie. Ainsi, le chef de l'Ordre des Magiciens n'était plus capable d'invoquer Bahamut du fait que sa puissance magique n'était pas à son maximum, il pouvait essayer, mais les chances étaient sévèrement réduite, et en pensant qu'il y arriverait, il y laisserait probablement la vie. C'était l'unique point positif pour l'instant, car les deux duelistes ayant eûent vent de l'assaut des Neuf mirent de côté leur combat et s'unirent face à la menace du Roi-Sorcier. Jusque-là, les plans de ce derniers étaient suivis à la lettre, mais deux choses inattendues renversèrent étrangement la situation qui semblait tournée en faveur des spectres. Premièrement, jamais le chef des sorciers noirs n'aurait imaginé que Braska aurait autorisé Vimund à connaître l'élément sacré de la Lumière. C'était une erreur, Braska lui-même risquait de le regretter amèrement, Morpheus le croyait plus réfléchit. Il fallait songer que si leur union venait à en finir des Neuf, Alvira deviendrait alors le nouveau Tyran du monde et personne alors ne pourrait plus l'arrêter. Braska lui-même ne pourrait rien, hormis lui résister avec l'aide de Rave, car dès la victoire de Curunir, celui-ci ne serait pas du genre à attendre patiamment que Braska retrouvent les forces capables d'appeler Bahamut. Il l'achèverait immédiatement, devenant véritablement un Dieu pour tous les êtres vivants. Braska n'avait rien à gagner quoiqu'il fasse, il était victime d'un dileme tragique, aussi avait-il préféré la domination de son maitre plutôt que celle des Neuf, soit, qu'il en soit ainsi. La seconde chose incompréhensible était que Curunir soit parvenut à obtenir en plus du pouvoir de la Lumière celui des Ténèbres alors que l'anneau se trouvait en possession du Roi-Sorcier en personne. Chose étrange car il n'existait qu'un unique anneau pour la Lumière et un unique pour les Ténèbres. Il était impossible d'en faire une copie en ce bas monde, même les meilleurs forgerons elfes et les plus grands magiciens et sorciers ne pouvaient le faire. Ceci était inexpliquable, pourtant, c'était arrivé sans aucune logique. Une fois en possession de tous les éléments quels qu'ils soient, Curunir voyait sa puissance enfler infiniment, devenir proche de celle d'un être véritablement divin. Une force titanesque avait naquit en lui, il s'était hissé bien au-delà du niveau du Roi-Sorcier. Le dieu n'avait cependant pas vut son orgeuil croître tout aussi généreusement. Il se permettait de rire grossièrement sans raison autre que la satisfaction qu'il éprouvait de sa nouvelle ascension. Comme un enfant armé d'une branche se sentait supérieur à un vers de terre. Il s'était autorisé à railler ouvertement le Roi-Sorcier dans le but de l'intimider. Acte aussi futile que dérisoir sur un spectre dont c'était la spécialité. Morpheus avait vut le changement de niveau fulgurant du Dieu par ses techniques d'un tout autre niveau qui avaient atomisés les légions du Sorcier avec l'aide des chimères de Braska et des armées rassemblées des Elfes, des Hommes et des peuples libres. Les Sept réussirent à s'éloigner suffisamment rapidement des météores divin. Puis ils donnèrent l'image d'esprits vaincus qui fuyaient vers leur place forte de Minas Morgul abandonnant lâchement leurs esclaves qui couvraient sans le savoir leur fuite. Quand ils arrivèrent, ils filèrent comme des ombres jusqu'aux souterrains, là où reposait leur trésor millénaire gardé de l'immense Dragon spectral et de l'armée de zombies. Morpheus s'avança suivit des autres au centre de la salle et où se trouvait l'imposante créature gigantesque. A leur approche, la bête démoniaque ouvrit sa geule immense et libéra un vent maudit plein de tourments et d'atrocités accompagné d'un hurlement assourdissant qui secoua les fondations même de la Tour de la Sorcellerie et trembler le pays tout entier.

_Pardonnes-nous de troubler ton repos, Oh puissant Farkal de l'Effroi. Nous devons procéder au Rituel du Sommeil Troublé de suite.

Farkal le Dragon était jusqu'à présent couché sur le ventre, il se mit sur pattes, laissant découvrir un tombeau de vieilles pierres. Morpheus usa de sa force psychique afin de retirer le lourd couvercle poussièreux. Il se pencha au dessus et un squelette dormait indolemment à l'intérieur. Ses mains longues et fines tenaient la garde d'une épée unique de toute beauté en argent. Son pouce droit portait un anneau du même bel argent que l'épée. Morpheus retira son anneau noir et il avait récupéré les anneaux des deux spectres vaincus par les chimères, il enfila les trois bijoux à trois doigts différents du squelette. Les autres spectres suivirent son geste et donnèrent leur anneau au mort. Chacun de ses doigts portait un anneau, il en avait donc dix. Une lueur brillante apparue sur l'anneau d'argent et se propagea sur tous les autres anneaux. Une vague noire démente s'échappa alors des bagues et se répendit le long du squelette jusqu'aux orbites où des yeux se formèrent et se mirent à briller d'un éclat malsain et furieux. Le squelette dans un craquement d'os se leva lentement, et se tint l'air menaçant avec son arme brandie sur les spectres qui s'étaient agenouillés tels des chevaliers servants.

_Maitre, un Dieu vient d'arriver et nous sommes impuissants face à lui. Nous ne sommes plus que sept maintenant et vous seul pouvez l'arrêter votre grandeur. Tous vos serviteurs ont été tués, tous sans exeption. raconta Morpheus.

Un silence s'installa, pendant lequel le squelette se balançait en tentant de sourire.

_J'étais si bien, j'ai appris tant de choses, dans les Ténèbres de la mort. J'ai conversé avec les Dieux de la mort, nous nous sommes enseignés mutuellement nos connaissances durant une éternité. J'y ai acquis une force et des techniques extraordinaires, je n'ai vraiment plus rien à voir du temps où j'étais un Dieu vivant. Je vais mettre un terme à ce chaos, dès ce soir, il n'y aura plus d'aube pour les vivants. Je suis Morgoth dit Melkor, le premier à avoir versé le sang depuis la création de l'univers par Illuviatar.

Quand Morgoth sortit de la Tour, il avait en sa possession les dix anneaux, le Bouclier Antimagie, la Lame des Ténèbres Rashka et la Crosse Nécromantique. Les plus grands artefacts qui existaient avec Rave et les Palantiri. Il montait Farkal le Dragon spectral et récitait une incantation en langue divine. Un voile uni et infini avait recouvert le monde en le plongeant dans la noirceur, comme une éclypse. Morgoth emmitouflé dans un manteau à capuchon noir avait un cercle d'argent qui lui serrait le crane. Son dragon était immense, il n'en existait pas plus de trois de son envergure. Derrière lui, les Sept sur leurs Vouivres semblaient être des guêpes. Melkor entama un rituel de ressurection massive, il leva sa crosse bien haut et criait des mots mauvais, violents.

_Levez-vous tous, vous qui attendez mon appel depuis longtemps ! Relevez-vous de votre malheur ! Je vous donne la chance unique de faire déferler votre rage, votre haine, votre tristesse déchirante ! Méprisez ces vivants qui vivent tranquilement au jour le jour, sans se soucier de vous misérables ! Vous qui êtes maudits, hantés par vos actions passés ! Défoulez-vous, oubliez pour un temps vos malheurs en montrant ce que vous endurez chaque journé. A ces êtres insouciants ! Faites-leur payer, oui, mettez-les à mort, qu'ils vivent ce que vous vivez !


Ainsi, tous les morts qu'il survolait sortaient de leurs tombes, des cimetièrres entiers se vidaient pour former une armée enragée d'ames plaintives, d'esprits fourbes et malveillants qui, jaloux, souhaitaient éradiquer cette horrible sensation de bonheur qui habitait chaque être vivant. Par milliers ils se relevaient, et suivaient leur nouveau maitre. Chaque cadavre se relevait, qu'il soit animal ou humain. Puis Morgoth arriva à Archadès, c'est là qu'il eût le plus de serviteurs à ranimer. Toutes les créatures mortes au combat se relevèrent, plus d'un million. La capitale était détruite, l'armée des peuples libres, Braska et Alvira étaient inquièts nul ne savait pourquoi le ciel s'était obscurcit totalement mais tous savaient que cela avait un rapport avec les Neuf, car cela provenait encore une fois de Minas Morgul. Ils avaient même entendus les paroles magiques qui les avaient effrayés. Braska eût un frisson léger en les entendants, mais Curunir était devenut tellement confiant qu'il s'en moquait éperdumment en pensant qu'il s'agissait là encore d'un artifice des Neuf destiné à les appeurer. Aussi fut-il surprit lorsqu'il aperçut les cadavres se relever et reprendre le combat, plus encore en voyant la stupéfiante bête grande et large comme une forteresse approcher lentement avec quelqu'un qui la montait. Un des Neuf à première vue. Pourtant, il les voyaient également, les sept spectres restants suivaient la bête impressionnante. Morgoth se tint à une trentaine de mètres du Dieu qui flottait dans les airs tandis que Braska volait sur le dos d'une de ses chimères. Morgoth vit que Curunir s'interrogeait sur son compte, il ne chercha pas à satisfaire ses envies. Il montra uniquement pour augmenter davantage le doute cher son adversaire son visage squelettique et osseux, avec son regard puissant et son sourire belliqueux. Puis contre toute attente, il se mit à éclater d'un rire diabolique, long et terrible à entendre et il libéra une grande partie de son pouvoir, c'était une tempête d'énergie qui installa la crainte cher son adversaire qui voyait là un squelette avec une puissance supérieure à la sienne mais de peu. Son aura était noire et affreuse, rendant son apparence plus épouvantable encore. Il fit disparaitre sa crosse magique et fit apparaître le bouclier antimagie tout en souriant à son ennemi.

...Les chocs de Rêve et Rashka étaient effroyables, libérants une explosion géante à chaque collision, un panache de cendres se déversant sur le monde. Sans le savoir, ils infligeaient de tels dommages à la planète qu'ils étaient sur la bonne voie pour la réduire à néant. La fatigue pesait de plus en plus sur les épaules des deux combattants, leurs coups devenaient moins précis et puissants, Morgoth se lassa de ce jeu stupide et frappa Vimund d'un orbe tourbillonnant en plein dans l'estomac qui l'envoya très loin, juste assez pour achever l'Invoqueur. Ils échangèrent trois coups puis leurs lames se bloquèrent dans une impasse, Melke montra l'un de ses pouvoirs, il agrandit les os de ses côtes jusqu'à transperçer de part en part le vieil Istaris qui perdait son sang par maints orifices. Il succomba lentement et s'éteint en même temps que la Lumière de Rêve. Le Seigneur des Ténèbres se consacra ensuite uniquement au sort du Maitre des Eléments. Lui aussi finit par périr, mais à l'instant de sa mort, plusieurs cors sonnèrent à en faire trembler la terre et le ciel, des bruits de sabots parvinrent aux oreilles de Melko, il reconnut les destriers divins, aussi légers et rapides que le vent. Là, Melko commença à frissonner, il avait trop tardé, il s'était trop amusé, mais il était toujours temps de fuir. Il voulut récupérer Rêve gisant sur le sol mais ne la voyait plus, il s'en inquièta. Puis il la vit entre les mains du diciple de Braska qui s'échappait avec sur le dos d'une chimère. Morgoth enragea et fondit sur lui tel un faucon en chasse. Il le frappa d'un coup d'épée qui lui trancha le corps en deux parties qui tombèrent dans le vide, il fonça en piquée récupérer l'épée mais il fut prit de vitesse. La déesse Yavanna avait récupérée l'épée.

_Tout s'arrête là pour toi Melko, implorer notre pardon ne te sera d'aucune utilité cette fois, tu est condamné. annonça t-elle sans compassion.

_Ne sois pas si suffisante Palurien. Affrontes-moi dans un duel si tu l'oses.

_Certes tu est plus puissant que Manwe, mais seul contre nous tous que peux tu faire ? J'accepte le défi le temps que les autres arrivent.

Les deux êtres divins s'affrontèrent alors dans un duel de chants aux pouvoirs où Melko sortit vainqueur en laissant Yavanna Palurien gisant inerte sur le sol, vide de pouvoir. Il s'empara de Rêve puis s'enfuit avec la monture de Palurien. Cependant, deux autres dieux le poursuivaient et le rattrapaient. Il pria pour qu'il ne s'agisse pas de Tulkas et de Makar. Il eût la réponse quant il fut cerné. Les deux seuls Valars qui l'impressionnait étaient là, Tulkas, dont il craignait le bras puissant et Makar dont l'apparence l'effrayait.

_Holà Melko cesses de fuir lâche ! Affrontes-moi à mon tour ! Cria Tulkas de sa voix de tonnerre qui faisait penser à un cheval emporté.

Melko se souvint de sa précèdente défaite face à Tulkas, il avait reçut son poing ganté de fer en pleines dents et avait mordut la poussière, pris par surprise. Makar fit une diversion et Tulkas s'empara de Rêve avec laquelle il affronta Melko longuement sans qu'un vainqueur et un vaincu ne se désigne. Finalement, tous les Valars étaient rassemblés autour d'eux, dont Manwe qui s'approcha.

_Arrêtez ! Melko je te l'ordonnes, rends-toi immédiatement sans faire d'histoire !

_Jamais, pour devenir l'esclave de ce sauvage misérable pour l'éternité ?! Ne te moques pas de moi, je sais ce qui m'attend, et j'espère seulement causer encore plus de problèmes que cela avant de partir ! Sâches que même si l'on me jette hors des cercles du monde, les germes du mal perdureront à jamais.

_Je ne le sais que trop bien. Nous nous reverrons lors de la Grande Fin Melko, en attendant, tu est rejeté du monde d'Iluvatar !

Ainsi la plus grande menace fut écartée du monde en attendant son retour pour écouter la sentance d'Eru qui révèlera la troisième musique des Ainurs. Une fois leur maitre vaincut, les Balrogs creusèrent dans le sol et s'y enterrèrent pour se cacher, pour ne pas subir la colère des Dieux et attendre le retour de Morgoth le Noir Ennemi du Monde pour la dernière guerre qu'ils ne remporteront pas. Les autres serviteurs de moindre importance s'échappèrent pour la plupart ou tombèrent sous l'assaut combiné des Hommes, des Elfes, des Nains, des Dragons et des Dieux. Ensembles, ils avaient rétablis pour un temps la paix et reconstruisirent ce qui fut défait dans les larmes et la tristesse, sous le Soleil qui avait retrouvé ses pleins pouvoirs.