Darkness and Magic

Ouglouk avait réussit à capturer l'objet tant convoité, il avait accomplie cette misson impossible avec deux autres survivants. Ils revenaient progressivement harassés de fatigue et décorés de blessures de diverses importances, leurs armures étaient sérieusement amochées au trois-quarts.
Ils avaient vraiment une mine des plus affreuses, l'odeur de chair en putréfaction les accompagnaient sans arrêt, ils n'avaient pas euent le temps de se soigner ni même de se laver depuis des jours, ils savaient qu'ils devraient leur survie à leur vitesse de fuite uniquement. Leurs cheveaux également souffraient le martyr mais ils tenaient miraculeusement bon.
Ils ne faisaient pas de pauses, se nourrissant sur le dos de leur cheval, avec du pain moisit et une liqueur étrange qui les revigoraient.
Ils avaient apparamment gagnés du terrain sur leurs poursuivants, ils ralentirent alors leur allure pour se reposer, à ce moment là, ils avaient déja dépassés le territoire des hommes et s'engageaient dans les terres maudites du nord, afin d'apporter l'objet désiré de leurs maitres.
Trois jours plus tard, ils arrivèrent enfin à destination, ils avaient pénétrés depuis longtemps dans le territoire des orcs, et avaient traversés plusieurs villages et camps avant d'aperçevoir au loin la grande Tour de la Sorcellerie appelée Minas Morgul, d'où s'échappaient des vapeurs toxiques d'un vert d'émeraude. Cette tour était sinistre, sinistre et très vieille. Elle appeurait quiquonque la regardait, y comprit les orcs qui vivaient à proximité. On racontait de sombres choses à son sujet, de viles expériences y étaient menées, il y avait des salles de tortures, de mauvais orcs bien pires que les normaux, on les appelaient les Ouroukais, Ouglouk était un ouroukai, il était même leur chef. Enfin il y avait bien pire à l'intérieur de cette tour, des êtres légendaires, immatériels, immortels et invincibles, des esprits. De très anciens esprits maléfiques d'une cruauté sans égale, à la puissance sans pareille étaient les maitres de la Tour, non seulement de la Tour mais du territoire des orcs, des ouroukais, des gobelins, des trolls et bien d'autres créatures malfaisantes. Ces esprits étaient crains et respectés, ils terrorisaient leurs serviteurs mais aussi leurs ennemis, ainsi, ceux qui résistaient mourraient ou participaient aux affreuses expériences de la Tour, sinon ils devenaient leurs serviteurs.
Ouglouk et ses deux frêres d'armes sentaient la peur monter en eux, la peur de voir et d'entendre leurs maitres. Ils avaient quittés leurs cheveaux et continuèrent à pieds, passants par mains couloirs et escaliers obscures et humides aux odeurs inquiètantes, les guerriers arrivèrent silencieusement jusqu'à une porte massive, elle était éclairée de deux torches, ainsi, la porte brillait d'une lueur blafarde, elle devait être en argent. Deux ouroukais gardaient la porte, l'un d'eux brandit sa lance sur Ouglouk d'un air menaçant.

_Ouglouk, te voici de retour, tu es en retard, nos seigneurs s'impatientaient, tu es en bien piteux état, qui vous a mis à l'amande comme ça ? dit-il d'un ton moqueur plein de jalousie.

_Oui je suis revenus, j'ai réussit la mission... c'est l'essentiel, annonce notre venue à nos maitres maintenant.

Le garde s'éxécuta, il invita ensuite les trois missionnaires à entrés dans la
salle. Une fois les trois rentrés, le garde referma la porte derrière eux, les plongeant dans le noir quasiment total. Seuls quelques torches dont les flammes dansaient macabrement éclairait quelquepeu l'immense salle.
Il faisait lourd à l'intérieur, les ouroukais suffoquaient et manquaient d'air. Ils attendirent un instant sans rien oser faire avant qu'un sifflement intensément aigue n'aggresse leurs oreilles. Leurs tympans souffraient, ils posèrent genoux à terre et là le sifflement cessa.
L'atmosphère était tendue pour les trois compagnons, ils frissonnèrent et temblèrent, ils savaient que c'étaient leurs maitres qui avaient sifflés.

_Approchez-vous, vermissaux ! ordonna séchement une voix étrange.
Les trois obeirent et s'approchèrent, l'un d'entre eux urina sur lui même tant sa peur était grande à présent.

_Vous êtes en retard, de plus vous n'êtes que trois, mais qu'importe, avez-vous l'artefact ? demanda autre voix semblable.

On entendit un horrible bruit de déglutition, Ouglouk était à l'origine de ce bruit, il se racla la gorge et rassembla son courage pour formuler une réponse.

_Oui maitres, beaucoup de notre compagnie ont périt lors de l'affrontement, mais nous nous sommes finalement emparés de l'objet que les humains transportaient, le voici. dit-il en arborant une besace remplit.

_Pose le à nos pieds esclave, tu auras ta récompense plus tard, disparaissez maintenant. dit encore une autre voix.

Ouglouk obeit et posa le sac plein aux pieds de ses maitres. Ensuite, avec ses camarades il quitta la salle en jettant un dernier regard en arrière, il avait vut neuf ombres assises sur de majestueux trônes en argent.

Nombre de messages : 9 Age : 31 Date d'inscription : 19/02/2008

Braska était debout à regarder le ciel près d'un cascade. Il était en haut, il regardait le ciel d'une façon assez étrange, comme si il voyait dans ce ciel des évènements assez tragiques, puis il regarda à nouveau en bas de la cascade.Il était perdu dans ses songes,il regardait en bas, puis le ciel, sans vraiment regarder ce qui se passait autour de lui, il soupira.Que pouvait-il bien se passer pour qu'il soit comme ça ? Puis un soldat arriva, il venait prévenir Braska qu'une troupe d'orc avait attaqué une citadelle et dérobé un objet bien special, pour être precis un palantir, un objet magique vraiment très puissant, mais seulement entre les mains de certaines personnes.L'humain posa un pied à terre et s'agenouilla en signe de respect, puis Braska lui dit de se relever.Il n'avait jamais été fait pour ce genre de choses mais elles étaient quand même là. L'humain regarda Braska puis commença son raport.

"Nous savons qu'une de nos citadelle à été attaquer par un bataillon d'orcs.Apparament les Gardes ont tous été tués et les orcs ne furent que trois à repartir bien amochés, nous ne pensons pas qu'ils iront bien loin; c'est pourquoi nous avons quand même mis en place une équipe de soldats d'une dizaine d'hommes pour aller voir si ils l'étaient vraiment et sinon achever ces orcs."

"Juste une question. Pourquoi les hommes qui ont vu ça ne les ont pas attaqués tout de suite ? C'est une erreur qui pourrait bien coûter la vie à beaucoup d'autres humains. J'espère juste ne pas avoir raison sur la personne qui à envoyé ces orcs pour cet objet."

La voix de Braska était puissante et remplis de sagesse, mais là, il faudrait bien d'autres choses que de la sagesse pour ce qui allait suivre.

"Hélas,Grand Invokeur ce n'étaient que des espions et n'auraient pas été de taille face à une élite d'orcs. Vous pensez vraiment que la personne qui à envoyé ces orcs soit si puissante que ça ? Maitre nous attendons vos ordre, devons-nous augmenter les forces dans les citadelles, des hommes sont déjà prêts à partir, il n'attendent plus que vos ordre."

"Très bien allez y, donnez l'ordre, qu'ils partent immédiatement pour la citadelle qui à été assiégée.Dites-leur aussi de se séparer en deux groupes; le groupe formé de plus d'hommes ira à la citadelle, et les autres iront aux autres.Vous pouvez y aller."

L'homme le salua une deuxieme fois puis repartit,laissant Braska dans ses songes et dans ses pensées avec ce qu'il venait de lui dire, l'avenir ne risquait pas d'être très radieux.Le soleil qui s'était caché derrière un nuage pendant un moment pointait à nouveau le bout de son nez et finit par reprendre plein pouvoir, sur cette cascade et sur ces terres.Braska regardait le ciel, il le regardait très souvent.Il voulait se persuader que ce n'était pas le Roi Sorcier qui était à l'origine de cela, mais à quoi bon espèrer, il savait que c'était lui. Et bien une bataille peut être même encore plus difficile que celle qui c'était passé il y a bien longtemps s'annonçait. Braska restait sans bouger a repenser au passé, à repenser à cette grande bataille qui avait détruit bien des vies et qu'il avait dût arrêter par un moyen qu'il espèrait ne jamais plus utilisé mais il n'était pas maître de son destin, et si il devait l'utiliser, il l'utiliserait. Bahamut la chimère la plus puissante de toutes, la plus devastatrice mais celle qui avait faillit lui coûter la vie, cette chimère était trop puissante, même pour lui l'invoquer et la controler.C'était juste s'il n' y avait pas laissé la vie, des temples avait été construits depuis-lors et étaient protegés par des gardes tout le temps. Ces temples qui renfermaient des chimères très puissantes mais Bahamut n'était pas si simple.Comme pour toutes les chimères il devait prier en compagnie d'un priant, un être ayant donner sa vie pour créer ces chimères mais Bahamut, jusqu'à présent, Braska fut le seul à pouvoir l'invoquer et l'utiliser.L'utiliser c'était comme si on voulait se suicider mais il existe des moments ou la vie d'un homme comparé à ces instant n'est qu'un battement de cils et que la vie de bien d'autre sont en jeu, c'est à ce moment là qu'il faut le faire et ne pas chercher à comprendre.Après cette longue pensée sur la bataille qui avait fait rage, ces images qui revenaient du passé. Il se tourna et partit en direction de la plus puissante des citadelles humaine : Archades.Une fois arrivé là-bas et avoir salué toutes les personnes de grande importance et bien d'autre comme la princesse, le roi la reine, mais aussi des gardiens et bien d'autres encore.Il les salua donc et ensuite alla dans une pièce où il y avait un autre palantir, il arrivait à l'utiliser.Braska l'Innocent en plus d'être grand Invokeur, était aussi le stratège du royaume des humains.Il s'assit donc et regardait dans le palantir espérant voir la personne qui avait l'autre maintenant, ou ne rien voir, cela lui aurait plutôt plût car cela voudrait dire que les orcs sont mort sans donner à personne cet objet.

Le monde d'Efferia était divisé en quatre partie et vivait dans une relative période de paix suite à une tragédie. Tout d'abord le Nord terres dévasté ou les races « normales » ne pouvaient vivre normalement. Ces terres était contrôlés par les Neuf, êtres immatériel contrôlant toute race sous leur emprise. Les orcs, les trolls et les gobelins étaient déjà sous leur domination et ils rêvaient d'étendre leur pouvoir à travers Efferia . Dans le reste du monde vivent les hommes, elfes, nains, gnomes, halfelins, et autres races humanoïde. Dans ce monde dans la forêt qui séparait le royaume de l'Ouest et l'empire du Sud se trouvait une montagne dénommé Ulunia. C'était une montagne sacrée traversant les cîmes. Au dessus des nuages se trouvait un palais aussi grand qu'un capitale voire encore plus il était gargantuesque. Dans ce palais se déroulait le plus vieux et plus important conseil qui régissait se monde le conseil des Dragons. Cette réunion était étrangement présidée par une personne à l'apparence humaine. La seule personne pouvant commander les bêtes gigantesques ne se pliant qu'à leurs semblables puisque seule une puissance et un savoir supérieur peut dominer chez les dragons. Cependant, un individu avait surpassé ceci. Aux yeux des peuples humains ou presque il était un dieu il vivaient là haut depuis des centaines d'années. Les hommes l'appelaient Skeggi ou encore Alvira, les elfes le nommaient Curunir. Il était comme un dieu bienveillant pour ces peuples tous l'adoraient et priaient envers sa bienveillance. Les différentes races envoyaient même leurs jeune filles avant leur mariage pour qu'il leur accorde sa bénédiction.

* Juste après le conseil des dragons *

Une personne ressemblant fortement à un humain marchait dans l'un des nombreux couloirs sinueux du palais d'Ulunia. Il portait une longue cape et ses vêtement formait comme une nuit étoilée. Ils semblaient tellement réels que l'on aurait cru pouvoir toucher les étoiles. Il déambulait dans ce long corridor tout en baillant. Il entra alors dans une pièce, immense. C'était la bibliothèque du palais. Elle rassemblait toutes les connaissances et histoires du mondes depuis la nuit des temps. Il s'assit derrière son bureau qui était au fond de la salle, les pieds sur le bureau et la chaise en équilibre. Derrière lui se trouvait une grande fenêtre ouvert par laquelle des petits dragons encore jeune ressemblant à de gros oiseaux de par leurs tailles rentraient et sortaient. Ils donnaient un état du monde à leur maître.

- Raah je n'en peux plus de ces dragons toujours à débattre pendant des jours de choses inutiles comme l'avenir tout ce qui compte c'est le présent. Qu'est-ce que je m'ennuie en ce moment. Tiens maintenant que j'y pense sa fait un longtemps que je n'ai rien fait et que je n'ai pas eu de bénédiction à donner.

Il se mit alors à penser.

* Sa fait trop longtemps qu'il ne se passe rien sur ces terres. Depuis la grande guerre contre les nazgulls il ne c'est rien passé et encore sa n'était même pas intéressant d'ailleurs comment ça c'est fini ? Hum à oui un certain Bratz ... Brasse ... Ah oui Braska c'est sa. Il à mit fin à cette guerre en quelques instant. Si je me rappelle bien il est le chef de l'Ordre des mages. L'Ordre hein ... sa a bien changé depuis le temps ou j'y était sa fait combien huit non neuf cent ans que j'ai quitter mon rôle de chef et c'est ce Braska qui l'à récupéré. Il faudrait que je vérifie s'il à les compétences nécessaires pour assurer ce rôle. *

Un petit dragon rouge arriva et se posa sur l'épaule de l'homme et lui murmura quelque chose. Il se leva et alla vers le pied en bois juste à coté . Sur ce pied était posé une boule lisse en cristal. Il regarda dedans et vit une citadelle détruite et trois ouroukaïs retournant chez eux.

- Finalement les Neuf on récupéré un palantir. Avec L'armée du Nord qui augmente l'équilibre et la paix vont être sérieusement ébranlé voir détruit et une nouvelle guerre va commencer. Cela va être pour tous de combattre les Neuf. Ils sont plutôt forts et ne craignent pas beaucoup de choses ils sont puissants je n'aimerai pas avoir à les combattre. La guerre qui s'approche s'annonce difficile. Mais elle sera surement amusante je pourrait m'occuper de ce Brasil. Ah non Braska.

Sur le visage de l'homme se dessinait un petit rictus quand il pensait aux guerres avenirs.

Le Roi-Sorcier se leva de son siège, et saisit délicatement la besace de l'ouroukai. Il y avait au fond de la salle une table ronde, en marbre noble de couleur noire. Le Roi des ombres marcha jusqu'à celle-ci, suivit des huit autres. Il posa précautionneusement la besace sur la table, et avec des gestes lents mais habiles et gracieux, en sortit un objet qui pour les êtres normaux devait être vraiment très lourd pour sa petite taille. C'était un Palantir, un artefact magique. Les palantiri sont des sphères constituées d'une matière proche du verre ou du cristal, de couleur bleu sombre. Leur taille varie d'un pied à une taille beaucoup plus importante. Elles permettent de voir des événements et des images éloignés en distance, ou dans le temps. Deux palantiri peuvent communiquer entre eux, sous forme de pensées et de visions d'événements lointains géographiquement ou dans le temps. Ce qui en fait un artefact très précieux. Cependant, rares sont ceux capables d'en utiliser un, car il faut posséder un esprit d'une puissance phénoménale, en cas contraire, le palantir ne révèlera rien de ce que vous voulez, mais il vous plongeras dans les ténèbres les plus sombres. Votre esprit pourrait même devenir prisonnier du palantir. Mais ce n'était pas pour ces raisons que Sandros, le Roi-sorcier se montrait si prudent envers cet objet. Il craignait qu'une personne doté d'un esprit puissant ne recherche le palantir qui était désormais en sa possession. Sandros saisit la pierre révélatrice d'une main ferme et la déposa dans un trou creusé spécialement au centre de la table afin de receuillir la sphère. Elle entrait parfaitement à l'intérieur. Sur la table se trouvait la pierre mais aussi un tissu de couleur bleu sombre tout comme le palantir, Sandros s'en empara de sa ma gauche, et il suspendit sa main libre au dessus de l'objet magique, sans rien faire, il se concentrait seulement. Puis il retira sa main vivement et recouvra la sphère du tissu de manière à ce que l'on ne le voyait plus.

_Je m'en doutais, quelqu'un cherche à prendre contact avec nous par le biais de la pierre. Cette personne a faillit me repérer, et je sais de qui il sagit. dit Sandros.

_Je le sais aussi, répondit un des huit autres esprits, c'est le Grand Invoqueur, lui seul est capable cher les humains d'utiliser un palantir. Il nous soupçonne.

_Le Stratège des humains, le Chef de l'Ordre des magiciens... Braska, il faut être prudent. dit un autre esprit.

_Oui, ne nous servons pas encore de la pierre, c'est trop risqué pour le moment. répondit encore un autre.

_Je suis d'accord, le temps d'utiliser la pierre n'est pas encore venu, il nous faut d'abord encore augmenté nos forces et laissé croire à Braska que nous ne sommes pas en possession du palantir.

Sandros et ses semblables quittèrent la table et retournèrent s'asseoirent.

Sandros se mit à repenser au passé. Il y a longtemps de cela, ses armées étaient très nombreuses, puissantes et variées. Elles se comptaient par légions, principalement constituées d'orcs et de gobelins. Il dominait tout le Nord du monde, sa puissance était alors à son apogée et il était craint de tous. Il voulait étendre son territoire en s'emparant du territoire des hommes. Cependant ces derniers s'étaient préparés eux aussi, ils avaient rassemblés le maximum de soldats pour faire face au Roi-Sorcier, mais la puissance des hommes avait beau être très grande, elle restait minable face aux légions interminables du Nord. Les hommes étaient vaillants et braves à l'époque, et leurs rois étaient fiers, ils savaient qu'ils périraient mais ils allaient tout faire pour que leur fins restent gravées dans les mémoires, glorieuses. Ils prirent place dans les Grandes Plaines, impressionnant le Roi-sorcier qui pensait qu'ils allaient restés cachés derrières leurs murs. Les troupes du Nord approchaient et la bataille avec lorsque contre toutes attentes, les cors des Immortels elfes résonnèrent, annonçant leurs venues. Ces derniers s'allièrent aux hommes qui n'en revenaient pas, ils pouvaient maintenant faire face aux légions ennemies bien qu'étant toujours de puissance inférieure au Roi-sorcier, l'Alliance des Hommes et des Elfes se battirent férocement, il y eût de nombreux faits d'armes, mais la bataille s'éternisait, des années et des dizaines d'années étaient passées lorsque les armées de l'Alliance humaine et elfique faiblirent donnant le résultat. Sandros allait gagner, ce n'était qu'une question de temps. Puis un jour, le Roi-sorcier lui même enfila son armure et se joignit au combat avec ses huit. Ils terrorisèrent le champ de bataille entièrement submergé par la peur et la victoire allait arrivée lorsque tel un jugement divin, une créature divine, un dragon géant de légende apparut dans le ciel de la bataille, déchainant un cataclysme effroyable sur les armées des deux camps sans oublier personnes, y comprit les Neuf. Tous périrent, ainsi fut achevée la bataille, le responsable était un mage, Braska l'Innocent, il avait invoqué l'Ultime chimère avec qui il mit fin au combat. La paix revint sur le monde et les espèces vivantes des deux camps se multiplièrent en toute tranquilité. Quant aux esprits, ils perdirent leurs enveloppes charnelles retournants cher eux sous formes d'esprits, avec la honte pour compagnie et l'envie de vengeance immédiate.
Sandros s'en souvenait parfaitement, il rêvait de se venger lui et ses pairs. Le jour de cette vengeance approchait lentement mais sûrement, Sandros avait ignoré l'existence d'une personne si puissante, il ne recommençerait plus jamais les mêmes erreurs.
Il fallait avant tout anéantir Braska et ensuite mener l'invasion. Mais il se trouvait en territoire humain, grandement protégé.
Il était d'ailleur envisageable que Braska n'était pas la seule menace pour le Roi-sorcier, toutes sortes de puissants magiciens étaient à craindres.

_Il est grand temps d'envoyer l'expédition à la recherche du bouclier, l'attente de cet objet m'est insupportable, perdre encore une fois est inenvisageable. annonça le Roi-sorcier.

_Oui Sandros, tu dois devenir invulnérable le plus vite possible.

_Ainsi tu assureras notre survie avec la tienne à jamais, nul ne pourra jamais plus nous vaincres.

_Trois-cent ouroukais... suffiront-ils à accomplir cette mission ? J'en doutte fort.

_C'est le seul moyen, en envoyer plus serait perdre du temps et la vie de nombreux esclaves indispensables pour la future guerre. Surtout que nous ne savons toujours pas où se trouve cet artefact.

_Les ouroukais trouveront sûrement la réponse cher les oreilles pointues... après quelques affrontements...

Sandros appela un garde, d'une voix silencieuse et froide. Ce garde avait entendu et détestait quand il était appelé, la voix lui faisait froid dans le dos.

_Oui messires ?

_Fais venir Grishnak, vite !

_Bien maitre, j'y cours.

Le garde s'enfuit rechercher le lieutenant Grishnak, second cher les Ouroukais. Il revint rapidement en sa compagnie et l'abandonna aussi vite. Le laissant seul face aux Neuf.

Grishnak était immense, même pour un ouroukai, sa musculature l'était aussi tout comme sa chevelure. Cependant il courbait l'échine face aux Neuf, il s'agenouilla et baissa la tête, lui qui était si fier et qui devant n'importe qui d'autre n'aurait jamais fait cela même enchainé et menacé de mort.

_Vous m'avez demandez maitres ?

_A l'aube du partiras avec la troupe que je t'ai confié, et tu iras à la recherche de l'objet, ramène-le moi, tu as un moi jour pour jour, à compter de demain, sinon...

Au plus profond de lui, le lieutenant chercha à protester mais il se trouvait toujours désemparé face à eux, il tremblait, seulement devant eux. Mais il garda cela pour lui et se contenta d'accepter la nouvelle mission impossible. Il s'en alla après avoir salué les Neuf pour préparé les Deux-cent quattre-vingt-dix-neuf autres ouroukais pour avoir le plus de chance de réussir la mission.

Nombre de messages : 9 Age : 31 Date d'inscription : 19/02/2008

Braska avait rejoins son trône dans la salle de L'ordre des Mages.Il regarda le palantir present devant lui et ce qu'il avait ressentit mais pas totalement, l'inquiétait beaucoup.Il restait la les coudes posé sur la table, les maisn croisés et la tete posé sur ses mains, reflechissant, se rememorant les souvenirs. Il avait beau n'avoir qu'un simple centieme d'une veritable vision il savait parfaitement qu'ils l'avaient.Les Neuf était en possession d'un palantir, il n'en était pas sur a cent pourcents mais bien que as sur qui d'autre pouvait manipuler des ouroukaïs et des orcs et vouloir le palantir.Braska se rappelait parfaitement avori connu deja les jours qui allait suivre ou presque puisque cette fois les Neufs avaient un palantir eux aussi.Il resta la a en rien faire ne pas bouger pendant plusieurs longues minutes, puis plusieurs autres magiciens entrerent dans la salle et prirent chacun leurs places. Braska ne bougeait toujours pas, une fois tous assit ils commencerent à discuter entre eux de ce qui allait se passer même si tous le monde savait ce qui allait se passer.Les jours prochains risquerent d'être de longs jours de trés longs jours, au bouts d'un moments Braska revint a lui et regarda tous les mages qui s'arreterent de parler et regarderent tous l'Innocent.

"Vous savez parfaitement pourquoi je vous est tous réuni ici, n'est-ce pas.Donc je vais allez droite au but car l'heure est grave.Je me suis servit du palantir et ce que j'en ai vu, ou plutôt ressenti et bien c'est chose la ne sont pas très bonnes.Les Neufs en possedent un eux aussi."

"Quoi vous voulez dire qu'ils ont un palantir et qu'ils arrive à s'en servire.Mais comment est-ce possible, sa ne devait pas arriver.Mon Dieu qu'est-ce qui va se passer maintenant."

D'autres mages commencerent a parler entre eux mais a hautes voix ce qui fesait un vrai bouquant.Cela commençait à devenir insuportable voila pourquoi Braska se levant les fit taire.

"CELA SUFFIT.Mes amis,mes compagnons d'armes pour beaucoup, je vous demande de rester calme."Il se rassit et reprit. "Je vous est demander il y a longtemps un certaine chose, est-ce que celle si à été faites ?"

Bien sur Grand Invokeur.Nous avons tous prit un disciple auquel nous avons enseigner tous ce qu'il est capable de maitriser.Mais je croyais que nosu ne devions jamais les envoyers au front.

C'est vrai j'avais en effet dis ça et je tiendrais cette parole ne vosu en faites pas.Simplement la guerre qui va bientôt arriver ne vas pas être de tous repos et je pense que vous ne mourrez pas et je vosu en faits le serment je vous protegerais mais si je meurs....Se sera a mon élève ou un de vous de prendre ma place et j'espere que vosu serez pret a le faire et à prendre les bonnes decision.

Vous parlez de votre élève l'ancien Dieu de la guerre,Konzen Douji.Oui c'est possible, mais est-ce que puisqu'il est votre élève ne prendra t-il pas plus facilement votre place ?

Sachez une chose si un d'entre vous et plus competant que moi alors il prendra ma place avec certitude mes sentiments n'interfereront jamais dans mon choix, n'oubliers jamais ça mage et Invokeur.Quand à mon élève, il n'a rien d'un Dieu de la guerre.

PAS FINIS

Pendant ce temps des choses terribles se preparent dans le desert,et plus precisement a la forteresse du roi des haradrims.
"Les hommes du desert",comme on les apellent,on ete allier au roi sorcier pendant la grandes bataille qui eu lieu jadis,et le roi des hommes sait que leurs presences dans son armee serait un atout de poids.Mais malheureusement le roi des Haradrims n'est pas en bon thermes avec les hommes etant donnee que son pere etait un general et qu'il est mort lors de l'invocation de la chimere.
En ce moment dans le palais royal,le roi des haradrims est en train de mediter comme il fait tous les jours apres son entrainement au combat raprochee qu'il fait quotidiennement afin d'inspirer la crainte dans les lignes ennemis pendant ses guerres.Son visage est tous le temps cache par son casque de combat qu'il ne retire que tres rarement,sa taille est fort impressionante,il mesure plus de 2 metre,sa musculature est tres impressionante pour un roi,il a environ 35 ans.A part ces informations on ne connais que peut de chose a son sujet,meme pas son vrai nom,tous le monde l'apelle soit maitre ou seigneur.
C'est a ce moment que yvan,le conseiller personel du roi penetre dans la salle qui est fort sombre,une forte odeur est presente dans la piece et la chaleur est insoutenable.

-Mon seigneur,je suis desole de vous deranger pendant votre meditation mais une personne demande a vous voir votre grandeur.Dit Yvan d'une voie toute petite pur eviter d'attirer la colere de son roi.

-Damned!Encore ce maudit homme!Fait le entrer et donne moi mon epee afin que je l'egorge pur ne plus avoir a entendre ces maudites propositions d'alliance!Dit le roi d'une voie forte et tres grave afin d'exprimer sa colere.

-Mon seigneur ce n'est pas un homme,lui c'est...Commenca a dire Yvan d'une petite voie terorisee.

-QUOI LUI NE ME DIT PAS QUE C'EST UN ELFE CAR SI C'EN EST UN JE M'EN VAIT LUI INFLIGER LE TERRIBLE CHATIMENT DE DESERT!!!Hurla t'il d'une voie tres puissante qui fit quasiment trembler la piece tout en se levant d'un bond.

Yvan prit tellement peur qu'il tomba par terre et dit en tremblant de tous ses membres:

-Non maitre je vous en pris calmez vous ce n'est pas un elfe!Dit il en sanglotant.

-Comment ca?Demanda t'il d'une voie un peu plus calme.Qui est-ce alors?

-Je ne sait pas,celui ci porte une longue cape noir,je n'est pas reussit a voir son visage.Annonca Yvan d'une voie toujours aussi faible.

-Ah tres bien je vois qui c'est,fait le entrer dans la salle du trone une fois que je me serait prepare,je voudrais savoir son offre a celui la.Declara t'il d'une voie grave.

-Tres bien seigneur je vais le faire patientee un moment.Declara Yvan avant de sortir de la piece en veillant a ne jamais tourner le dos a son roi.

Le roi Haradrim revetit son armure avant de sortir de la piece et de se diriger vers son trone,en chemin il pensa:

-Ainsi l'ancien allier de mon peuple revient afin de me faire une offre que je ne vais surement pas refuser,ca fait tellement longtemps que j'attends de pouvoir exterminer le restes des hommes ainsi que ces maudits elfes.

Quand Grishnak fut partit, le Chef des Neuf reprit la parole.

_Grishnak est l'un de nos meilleurs éléments avec Ouglouk, si il ne réussit pas, personne d'autre ne réussira. Ouglouk est bien trop épuisé pour recevoir si tôt une autre mission. Celle qu'il a accomplie était sûrement la plus importante de sa vie, et la plus difficile. Avoir un palantir sera très bénéfique pour nous. Ouglouk aura le droit de choisir cinq objets et de l'or de notre trésor pour toute récompense, il le mérite. Tu le lui diras Sandros, et tu iras avec lui. Enfin, il faut que tu ailles dans le Sud. dit Morpheus.

_A Harad n'est-ce pas... rendre une petite visite aux Haradrims, plus principalement à leur nouveau Roi. se dit Sandros à lui même.

_C'est exactement cela. Proposes-lui une alliance avec nous, il ne reffusera pas, dans le passé, les Haradrims se sont battus bravement à nos côtés avec fidélité. De plus, il doivent savoir que cette alliance ne peut être que bénéfique pour eux. Tu profiteras de l'occasion pour leur rappeler notre puissance, il me semble qu'ils ne nous craignent plus autant qu'avant, une humiliation en duel avec leur Roi devra suffire.

_Cela fait si longtemps que je n'ai pas combattus ! Quelle chance ! Je vais retrouver la joie du combat ! Je vais me délecter de l'humiliation et de la crainte générale qui aura lieue une fois leur Chef vaincu. répondit Sandros avec une motivation soudaine.

_J'oubliais, pour rejoindre le desert de Harad, qui se trouve tout au sud du continent, il faut traverser le territoire des Hommes et des Magiciens, la tension qui règne là-bas est plapable, tout est sévèrement surveillé, y aller à cheval sera trop risqué et trop long.

_Comment faire autrement ? Tu sais bien que nos dragons ont tous trouvés la mort lors de la Bataille des Grandes Plaines. De plus nos dragons ont été très difficiles à trouvés, ils a fallut les combattres puis les tués avant de les ranimés par Nécromancie. D'ailleur nous avons eût de la chance de les trouvés, car le peu de dragons qui osent se montrer sous les nuages font tout pour nous éviter, ils ont même peur de nous, ce qui est étrange car ces créatures divines ne connaissent pas la peur.

_Tout ce que tu dis est vrai Sandros, répondit un autre esprit, je soupçonne d'ailleur les dragons d'avoir été avertis de ne pas se montrer à nous. Je pense même qu'ils obeissent à la chose qui les a avertis. Je n'ai pas l'idée de quoi il peut sagir mais je suppose que c'est d'une puissance que le monde a rarement connue, peut être qu'un des dieux est revenu sur ce monde.

_Il est possible que tu aies raison, mais je n'en sais pas plus que vous. Ne nous attardons plus en bavardage inutile désormais. Chaque secondes comptent. Je vais vous exposer mon idée. Comme nous n'avons plus la chance d'avoir des dragons pour monture, il suffit de choisir une espèce semblable, c'est aussi simple que ça. Nos futures montures seront de géantes Vouivres, il en existent encore de nombreuses races dans ce monde. Celles qui nous faut sont les Vouivres du Désespoir, la plus rare des espèces, la plus vieille, leur repaire n'a pas dût changé même après plusieurs siècles. Il se trouve dans ce pays même où nous sommes, plus précisément sur les Monts Cendrés tout au nord du continent. expliqua Morpheus. Nous allons tous y aller et Pactiser avec une Vouivre. Il est temps, partons.

Sur ces derniers mots, les Rois Maudits quittèrent leurs sièges et arrivèrent à la chaine des Monts Cendrés en quelques heures sur le dos de grands aigles ranimés par l'art de la mort des sorciers. C'étaient d'immenses et effrayantes montagnes, à la roche très tranchante comme l'avait dit Sandros, elles étaient du même noir que les manteaux à capuchon des Esprits, et leurs sommet étaient comme sopoudrés d'une neige grise qui ne devait pas en être. En s'approchant, une montagne plus haute et plus large apparaissait, il y avait une espèce de grotte géante, ce devait être l'Antre du Désespoir. Le repaire des Vouivres. Morpheus savait qu'ils avaient dénichés leurs repaire, comme pour confirmer ceci, une vingtaine de Vouivres grises et féroce fonçèrent droit sur les aigles, arrivants de nul part, elles devaient êtres les sentinelles et avaient repérées des intrus. On entendit alors leurs cris puissants et menaçants, ces cris auraient paralysés de peur n'importe qui, mais ils ne firent aucun effet sur des esprits. Bien au contraire, ces cris donnaient une envie folle aux Neuf de les faires cesser. Ils décidèrent de se battre à l'épée et dégainèrent leurs lames de Morgul, des lames empoisonnées que seuls les maitres guérisseurs elfes pouvaient soignés si une créature organique venait à en être frappée. Les Vouivres géantes étaient des êtres orgnaniques, ils suffisaient aux Neuf de pénétrer leurs écailles et d'entamer leurs chairs avec leurs lames pour que le poison se charge de les achever. L'affrontement était imminent, la Vouivre la plus proche commença l'attaque, elle stoppa subitement sa vitesse d'un coup, et sans perdre de temps, la créature envoya un ouragan sur le plus proche des Neuf, Morpheus. Ce dernier ressera si violamment sa prise sur l'aigle que si celui-ci aurait été encore en vie il ne le serait plus par strangulation. Morpheus tenait toujours ainsi que son aigle. L'aigle remonta au niveau de l'adversaire suite à l'attaque puis les deux chargèrent en même temps. Une fois à son niveau, Morpheus vit la geule pleine de crocs longs et acérés de la Vouivre s'ouvrire, il surpassa la créature de vitesse et frappa plusieurs fois de suite sans retenue. Le dragon miniature hurla, la douleur le foudroyait, son long museau était méconaissable ainsi que sa machoire inférieure. Morpheus laissa le poison se charger du reste et se trouva d'autres adversaires. Les huit autres se battaient déja, le fracas de leurs lames contre les écailles résonnaient dans le ciel orageux tout comme le tonnerre qui tombait en compagnie de la pluie. Des Vouivres tombaient également petit à petit à la manière des météorites, rapidement mais brutalement. Les Neuf s'en sortait plutôt bien, en étant des esprits ils ne fatiguaient jamais et leurs forces physiques étaient inépuisables. Face à ces adversaires inhabituels, les Vouivres n'avaient probablement aucune chance, mais leurs crocs n'étaient pas leurs seules armes. On ne les prenaient pas pour des dragons pour rien.

_Sandros attention du FEU !!! prévint Morpheus à son bras droit.

Une Vouivre avait envoyée une grosse boule de feu , ont aurait dit du magma en fusion, qui aurait probablement empêché Sandros de poursuivre le combat si il ne s'était pas basculer, prévenut par Morpheus. Les Vouivres venait de trouver la faille de leurs adversaires et les bombardèrent de boules de feu. Les Neuf passèrent un long moment à esquiver les projectiles de feu. Morpheus eût un instant de répit et en profita, il concentra son énergie dans sa main droite après avoir rangée son épée. L'énergie arrivait rapidement et formait des éclairs noirs autour de sa main. Il dirigea sa main sur Vouivre et les éclairs foncèrent sur la pauvre créature éléctrocutée par de l'énergie des ténèbres. Elle perdit rapidement la vie ainsi, comme toute ses congénères car les autres esprits avaient fait de même. Toutes les Vouivres étaient tombée sauf une qui n'était pas là il y a deux minutes de cela. Elle sortait vraiment du lot, elle était plus imposante que les autres et ses écailles étaient noires alors que les autres avaient les écailles d'argent. Les Neuf sortirent à nouveau leurs épées et les pointèrent sur la noble créature. Cette dernière hurla férocement et chargea, sa vitesse était supérieure à celle de ses congénères. Les Neuf s'écartèrent pour ne pas être percutés et s'approchèrent à toute vitesse de la Vouivre Suzeraine, ils enchainèrent les attaques, les coups tombaient aussi nombreux que les gouttes de pluies sur la créature. Pourtant, elle ne criait pas, ses écailles étaient vraiment abimées mais résistaient incroyablement devant l'assaut des Neuf. Le rhytme de l'attaque s'intensifiait mais la créature tenait bon et se mit à riposter en attaquant avec les crocs les adversaires qui se trouvaient devant elle puis avec de violents coups de sa queue aux pointes d'acier ceux qui se trouvaient derrière elle. Elle envoyait aussi des boules de feu et crachait des déflagrations qui rataient de peu les spectres. Quant à l'arrière, Morpheus se préparait à lui lancer des éclairs lorsque son aigle fut éclaté par la queue du monstre. Sandros sauva ce dernier en lui aggripant la main gauche. Si il le tenait ne serait-ce qu'une seconde de plus il allait tombé lui aussi car son aigle ne pouvait supporter tant de poid de cette façon. C'est pourquoi il envoya Morpheus avec le maximum de précision sur le dos de la Vouivre. Morpheus concentrait toujours son énergie dans sa main droite. La Vouivre se cabrait, elle voulait se débarassé de Morpheus mais celui-ci tint bon et s'était approché de la tête de la prodigieuse bête et lacha quelques mots emportés par le vent.

_Tu es le plus noble et le plus puissant adversaire que j'ai vaincus à ce jour. Je suis fier de t'avoir pour monture. Adieu.

Le Roi Sorcier termina ce duel en plaquant sa main sur la tête de la créature et déchaina le flot éléctrique. Enfin, la créature hurla de douleur et tomba en piquée Morpheus se tenait toujours sur son dos. La Vouivre s'écrasa la tête la première, Morpheus sauta de la bête juste à temps et retomba sur le sol avec douceur. Il resta ensuite à fixer la créature creuser un cratère toujours plus profond. Au bout de quelques minutes, Sandros et les autres se posèrent près de Morpheus. Le silence s'installa, tout était calme. Tous les esprits regardèrent leur chef, Morpheus hocha la tête et il se dirigea vers la Vouivre Suzeraine, quant aux autres, ils choisirent les meilleures parmis la vingtaine qui était tombée tout près des Monts Cendrés. Ils posèrent la main droite sur la tête de leur future partenaire. Ils se concentrèrent pour pratiquer la Nécromancie, tout cela dura un long moment durant lequel une aura noire de plus en plus grande et puissante entourait le corps des spectres. Quant la quantitée d'énergie nécéssaire fut rassemblée, l'aura noire quitta progressivement le corps des spectres par leur main droite, ils transféraient leurs énergie dans le corps des céatures défuntes jusqu'à ce que l'aura ait disparut. Un peu plus tard, les Vouivres ouvrirent subitement les yeux qui étaient devenus noirs, le silence disparut à ce moment là, le souffle de l'après vie traversait désormais les Vouivres qui se mirent à tembler puis à faire des mouvements pour se remettre sur pattes, elles déploiyèrent ensuite leurs ailes et constatèrent qu'elle fonctionnaient toujours, ont entendit également des craquements de machoires et ont découvrit alors que les Vouivres avaient retrouvées leurs aspects, leurs blessures s'étaient refermées, la seule différence résidait dans les yeux. Elles avaient toutes les yeux noirs comme l'ame des spectres. Il y avait également un pentacle présent sur le front des créatures.
La ressurection était achevée, les Neuf possèdait désormais des montures dignes de ce nom. Ils prirent place sur leurs montures et s'envolèrent rapidement. Ces créatures étaient d'une célérité exeptionnelle, plus rapides que les lourds dragons. En très peu de temps, ils étaient de retour à Minas Morgul et là Sandros les quitta pour se rendre dans le désert de Harad.

_Il a oublié de récompenser Ouglouk... dit un esprit.

_Tu le feras ce n'est pas important. Voila une bonne chose de faite mes amis. Rentrons.

Ils rentrèrent dans leur Tour et Ouglouk fut prévenut pour la récompense.

Le général Ouglouk avait été informé par l'ouroukai jaloux qui montait la garde devant la porte des Neuf qu'il avait été autorisé à entrer dans la Salle du Trésor de la Tour et à ramener cinq objets de son choix avec lui. Le garde était repartit de la maison d'Ouglouk plus jaloux que jamais. Ouglouk le savait mais s'en moquait. La nouvelle qu'il lui avait annoncée était exellente, prendre cinq objets dans le Trésor des Neuf était une bien rare et précieuse récompense. Il était toujours allongé dans sur le sol couvert de paille de sa maison. Il ne s'était pas encore remit de sa mission, il n'avait jamais été aussi blessé que ça auparavant. Il avait perdu une grande quantité de sang, il avait de nombreuses plaies profondes et infectées, elles commençaient seulement à cicatriser, il avait aussi eût une lourde fièvre et d'autres maladies qui avaient faillies l'emporter. Cependant sa fièvre commençait à baisser et ses maladies avaient été soignées tand bien que mal. Il allait survivre, il recommencerait bientôt à se battre. Pour le moment, il essaya de bouger mais il hurla, plusieurs plaies s'étaient rouvertes et le sang coulait à nouveau.

_Aaargggh bordel ça fait mal ! cria t-il grimaçant de douleur. Je vais devoir rester là encore un peu...

Pendant que le général Ouglouk restait cher lui afin de se soigner et reprendre des forces, le lieutenant Grishnak était prêt à partir avec ses guerriers. Ils s'étaient longuement préparés mais cela était nécéssaire pour mener la mission à bien. En tout, ils étaient trois-cent, trois-cent puissants guerriers ouroukais. Le leadeur de la troupe informa à ses gars le but de la mission.

_Bien les gars maintenant qu'on est tous prêts, j'vais vous dire ce qu'on doit faire. Les Neuf nous ont choisis nous spécialement pour cette mission car on est les meilleurs pour la réussir.

_Ouais on savait lieutenant, sinon je s'rais pas là ! se vanta un ouroukai.

_Ferme-la Okaro, tu vas pas t'marrer quand j'vous dirais les objectifs à atteindres. Bon je poursuis alors, on a moins d'un moi pour accomplir cette mission, on doit retrouver un bouclier légendaire pour le Maitre des Neuf. C'est un bouclier magique à c'qui paraît ! J'vois pas pourquoi il en a besoin il est invincible mais bon il le veut alors on doit lui trouver compris ?!

Les ouroukais répondirent affirmativement.

_Et il s'trouve où ce bouclier de merde ? On va pas chercher partout si ? demanda Okaro.

_Tu vois ça t'la coupes mon gros ! Hahahaha éclata Grishnak en voyant la face d'Okaro.

_Je propose, reprit Grishnak, d'aller faire un tour cher les ceuilleurs de fleurs, ils doivent bien savoir où il se trouve ce bouclier, ils savent toujours tout sauf se battre !

Les ouroukais riairent, et approuvèrent le lieutenant.

_Bon bah... c'est partit les gars la baston nous appelle.

Les ouroukais étaient tous à cheval, très bien équipés, armés jusqu'aux dents. Ils suivaient le grand Grishnak qui entama le voyage en débutant une chanson traditionnelle orc que ses hommes reprirent en choeur chaleureusement avec bonne humeur.

Nous hurlerons et rugirons
Comme de vrais combattants orcs
A pleins poumons nous braillerons
Et reviendrons de nos batailles
Ivres de gloire et de ripailles.

Prenez vos armes les Renards,
Et déployez votre étendard !

Adieu délectables putains
Et belles damoiselles orcs.
Invitées d'honneur au festin
Nos épées boiront tout le sang
Qui ruissellera dans les champs.

Prenez vos armes les Renards,
Et déployez votre étendard !

Nous brûlerons et pillerons
Comme savent le faire les orcs
Féroces nous arracherons
La tête du tronc rabougri
De nos limaces d'ennemis !

Prenez vos armes les Renards,
Et déployez votre étendard !

Dans la première des contrées
Livrées à la fureur des orcs
Une haute tour se dressait
Nous l'incendiâmes promptement
Volant le calice et l'argent.

Prenez vos armes les Renards,
Et déployez votre étendard !

Un fermier et sa tendre femme
Tombés entre les mains des orcs
Du couteau ont connu la lame
L'homme son or nous a donné
Pendant que sa mie rôtissait.

Prenez vos armes les Renards,
Et déployez votre étendard !

Lève haut ta chope de bière
A ton triomphe guerrier orc
Et vide-là d'une main fière !
Les lances des vaillants Renards
Des humains perceront le lard !

Toujours plus riches et plus gras
Du monde nous serons les rois !

Après quelques jours de route, à longer la côte ouest du continent et à descendre vers le sud en direction du territoire des elfes, les Ouroukais firent une première halte à la nuit tombante. A dix kilomètres des forêts elfiques. Ils installèrent leurs camp et firent du feu. Tous prirent place autour et ils discutèrent tout en buvant le peu de bière qu'ils avaient amenés et en mangeant un peu. Ils s'endormirent ensuite après avoir établis des tours de gardes. Ils se réveillèrent le lendemain matin fraîchements réveillés, prêt à partir à nouveau, la journée allait encore être froide, il y avait tout de même quelques rayons de soleil qui tombaient sur les Ouroukais. Ces derniers contrairement aux orcs normaux, ne craignaient pas la lumière du soleil, ainsi lors des longues et périlleuses missions, les ouroukais étaient de loin les meilleurs. Ils repartirent après avoir effacés les traces du campement. Suivant toujours la côte, les ouroukais fixaient parfois l'océan d'un bleu sombre et froid. Par delà l'océan il y avait un autre continent que seules quelques rares personnes avaient réussies à atteindres, cependant aucun n'est jamais revenu de là bas pour confirmer. Les ouroukais parlaient entre eux durant le voyage, d'autres chantonnaient et d'autres se perdaient dans leurs pensées. Les forêts apparaissaient au loin, motivant les Trois-cent, ceux-ci pressèrent le pas, la main caressant la garde de leurs épées. Ils ne mirent guère de temps avant d'arrivés à l'orée des forêts. Elles étaient tristes vues de l'extérieur bien qu'à l'intérieur c'eût put être la même chose.

_Soyons à présent sur nos gardes, ces sales elfes sont ici cher eux et ne nous feront pas de cadeaux, préparez vos boucliers, les flèches sont leurs spécialitées. conseilla Grishnak.

Ils avançèrent exités comme des puces, mais sans problèmes, aucunes embuscades n'avaient eûes lieues. Pourtant les ouroukais s'étaient bien enfoncés dans les forêts, les elfes auraient déja dûent les repérer depuis longtemps, ils préparaient quelque chose. L'exitation avait quittée les ouroukais cèdant la place à la prudence.

_Je crois savoir pourquoi ils ne nous ont pas attaqués, leur population doit être concentrée au centre des forêts, il y en a très peu autour, mais il y en a tout de même, leurs petit nombres ne leurs permet pas de nous attaquer de front, surtout nous qui sommes des ouroukais. conclut Grishnak.

_Tu dois avoir raison Grishnak, mais il faut qu'on en trouve ! s'impatienta Okaro.

Une flèche siffla dans l'air et se ficha dans le bouclier d'un ouroukai.

_A vos boucliers !!! ordonna le lieutenant.

Les Trois-cent sortirent leurs boucliers et eûrent juste le temps de se protéger des nombreuses flèches qui volaient. Quand les sifflements s'arrêtèrent, ont entendit des bruits de pas légers sur les feuilles mortes des arbres. C'étaient des guerriers elfes qui couraient avec un poignard dans chaque main. Les ouroukais descendirent rapidement de leurs chevaux et dégainèrent en faisant face aux Danseurs de lames elfes. Il étaient une cinquantaine environ. Le combat commença rapidement, le choc des armes retentit loin dans les forêts, Okaro combattait deux elfes, il restait sur la défensive n'ayant pas d'autres possibilitées. Il para avec son grand bouclier et avec son épée large, il fut secourut par Grishnak qui venait de tuer trois elfes en peu de temps, Okaro ria et fonça sur son adversaire, ils échangèrent plusieurs coups violents puis l'elfe commençait déja à faiblir face à la force brute de l'ouroukai. Il n'eût aucun mal à le vaincre. Les autres ouroukais n'avaient pas trop de mal non plus et les elfes étaient bien moins nombreux qu'avant, une dizaine restait seulement. Grishnak et Okaro se battirent ensemble contre un seul elfe qui mourut rapidement. Les deux amis ouroukais se séparèrent alors, Okaro trouva une autre cible qu'il décapita et il ne restait plus qu'un elfe que Grishnak avait désarmé et mit à terre.

_Vous avez mis bien du temps avant de vous décider mes petits. Sais-tu où se trouve le Bouclier antimagie ? demanda sérieusement le lieutenant.

L'elfe parla dans sa langue, enfin il devait plutôt jurer à en voir sa tête.

_Ne te fous pas de nous, je déteste ça ! Je sais que tu parles notre langue.

_Hum je ne vous le dirais jamais, vous êtes des rats puants des terres mortes, vous salissez la forêt avec vos pieds ! Pire encore, vous êtes les esclaves des Neuf !

Grishnak saisit méchament l'elfe par la gorge et l'approcha de sa tête.

_Je ne suis pas un esclave minus, c'est compris ? Je suis le serviteur des Neuf ce n'est pas la même chose ! Fais donc attention à ce que tu dis !

_Je ne vous crains pas, que Curunir le Maitre des Dragons vous maudisse ! Oh Curunir grand Dieu donnes moi la force de ne pas leur révèlé où se trouve ce qu'ils cherche ! implora t-il.

_Qui c'est ce Curi...curo non enfin bref je m'en moque tu vas nous dire où se trouve se bouclier de gré ou par un moyen en ma possession.

_Je ne parlerais pas, Curunir le grand est à mes côtés, je serais inébranlable.

_Hahahaha... n'en sois pas si sûr. Okaro, attaches-lui les bras. Je vais le faire boire le Véritasérum fait par notre seigneur le Roi-Sorcier.

Grishnak sortit une fiole de liquide jaune. Il l'agita sous les yeux de l'elfe appeuré.

_Après avoir but cela, tu me diras tout ce que je veux savoir.

Grishnak retira le bouchon de la fiole, une petite fumée noiratre s'échappa. L'elfe se débattait, Okaro le tenait fermement mais l'elfe fermait la bouche à s'en mordre les lèvres. Grishnak eût alors une idée, il pinca le nez de l'elfe durant quelques secondes, enfin par reflexe, l'elfe ouvrit grand la bouche pour respirer mais vida d'un trait le contenut de la fiole.

_Vous me répugnez, démons ! hurla l'elfe fou de rage.

Grishnak attendit quelques minutes pour que le liquide fasse effet sur l'elfe, il posa enfin les questions.

_Dis moi ceuilleur de fleurs, où se trouve le bouclier antimagie ?

_Il se trouve enterré avec son ancien maitre dans un cimetierre, sur l'île du sud.

_Merci pour cette information, et remercie ton dieu euh qui est-ce déja ?

_Curunir, le Maitre des Dragons, son pouvoir est grand, on dit qu'il vit dans un Palais au sommet de la montagne.

_Pfff n'importe quoi, de quelle montagne tu parles ?

_Au centre du pays des elfes, il y a une montagne, c'est la seule, elle est immense et recouverte par la végétation.

_Mouais ça sa m'interesse pas, l'imagination débordante des elfes... j'ai une dernière question, avez-vous sonnés l'alerte ? Sommes nous poursuivis ? Pouvons nous fuir ce pays en continuant vers le sud et en tournant à l'est ensuite ?

_Vous êtes suivis en effet, mais il est possible de fuir si vous ne perdez pas de temps de la manière dont vous m'avez parlé.

_Eh bien tu vois petit quand tu veux... merci de ta bienveillante coopération. ironisa Grishnak.

Il fit un clin d'oeil à Okaro qui se trouvait derrière l'elfe, ce dernier fit tomber son poing massif sur le crane de l'elfe qui tomba assommé.

_Tous en scelle, Okaro, je veux que tu envois un message à nos maitres, avec un corbeau, dis-leur où se trouve le bouclier et parles-leur de ce Curir... non Curunir c'est ça ! On ne sait jamais, il se peut qu'il existe, bon quittons ces forêts.

Okaro se mit en scelle comme tous les autres et fit ce que dit Grishnak. Le corbeau s'envola un message attaché aux pattes, en direction du Nord. Les ouroukais s'enfuirent alors du lieu de la bataille ayant été prévenus qu'une armée d'elfes avait été lancée contre eux. Ils allèrent le plus vite possible bien que ce ne fut pas très rapide car les arbres étaient partout et les sentiers étaient rares, mais Grishnak menait parfaitement sa troupe. Il ne se passait rien durant leur période de fuite, tous étaient occupés à faire attention au terrain difficile et à s'échapper des forêts. Il y parvinrent sans rencontrer de grands problèmes au bout de plusieurs longues heures. Une fois sortit des forêts elfiques, les ouroukais furent agressés par la puissance du soleil mais se resaisirent rapidement. Ils savaient que les elfes allaient les poursuivres même en dehors de leur forêts pour venger leurs camarades tombés au combat. Il devait être bien plus de midi, le ciel était beaucoup moins couvert que lorsqu'il étaient entrés dans le territoire des elfes. Le paysage avait changé, la terre était plus noire ici, il y avait de très nombreuses plantes sauvages et variées, il y avait de vieux arbes en petit nombre et qui se trouvaient loin et éparpillés. Le vent était très fort et soufflait dans le dos des Trois-cent. Ils étaient arrivés comme prévut par Grishnak dans les Terres Brunes, territoire inhabité mais appartenant aux humains.

_Nous voici en territoire humain mes amis ! Il faut tout de même rester prudent car on sait qu'il y a de nombreuses citadelles pleines de soldats qui seraient prêts à nous égorger à tout moment non loin d'ici vers l'est.

On entendit alors des bruits de sabots en grands nombres, une cavalerie, les elfes avaient gagnés du terrain.

_Quoi ?! Ils sont déja là ces maudits elfes ! Comment ont-ils fait ? Ils ont l'air très nombreux il faut fuir les gars, suivez moi vite !

Grishnak éperonna son cheval, comme tous les autres et ils galopèrent à grande vitesse. Ils étaient très loin de la forêt lorsque des elfes en armures et lourdement armés sur leurs chevaux sortirent enfin de la forêt. Ils allaient à une vitesse inhumaine, comme si leurs chevaux avaient des ailes. Ils étaient environ mille à poursuivre les ouroukais. Ces derniers augmentèrent radicalement leurs allure. Les paysages défilaient à toutes vitesse et avaient progressivement changés, les ouroukais avaient suivit un sentier sans s'en rendre compte, passant au milieu d'une forêt. Les elfes étaient à présent à une dizaines de mètres des derniers ouroukais. Pourtant, ils allaient le plus vite possible, et commençaient à fatiguer alors que les chevaux elfiques étaient frais et ne forçaient pas trop. Quelques minutes plus tard, les paladins elfes dépassèrent une trentaine d'ouroukais et les enserclèrent. Le combat fut inévitable, mais perdu d'avance, il eût au moins le mérite de ralentir la progression des elfes. Les restants de la troupe continuaient toujours leur course éffrénée à un rythme endiablé. Leurs chevaux bavaient, ils avaient quittés le sentier et se retrouvèrent au sommet d'une grande colline. Grishnak s'arrêta à cet endroit, stupéfié par sa vision, comme tous les autres ouroukais.

_Nous sommes fichus lieutenant. s'exclama Okaro.

_Pourquoi... je ne comprends pas, ils vont vraiment se battre entre eux ? répondit Grishnak.

En effet, du haut de la colline, les ouroukais avait une vue panoramique d'une immense plaine, futur lieu d'un affrontement imminent entre deux grandes armées humaines. Les cors des deux armées annonçèrent le début de la bataille, les soldats avançèrent au même moment où l'on entendit les elfes approcher.

_Je n'ai jamais connus une telle situation, nous voici cerné de toutes part, les elfes se trouvent derrière nous, et en face de nous ils y a deux armées humaines. Toutes ces armées ont un point commun. Elles haissent les orcs... je suis sûr que si ils nous voient ils cesseront leur combat pour s'allier contre nous.

_Chef qu'est-ce qu'on fait alors ? les elfes arrivent ! s'affola Okaro ainsi que tous les ouroukais.

_N'importe quel choix serait suicidaire, il en tiendrait du miracle si nous nous en sortons ! Je ne sais pas... répondit Grishnak.

_Vite lieutenant voila ces salauds d'elfes ! hurla Okaro.

_Arrghhh peste soit des elfes et des humains, qu'ils soient maudits ! hurla Grishnak.

Ce dernier à la surprise de tous ses ouroukais descendait la pente à toute allure et il fut suivit des ouroukais. Les elfes s'étaient arrêtés à la colline et se contentèrent de regarder le spectacle qui allait commencer, une affreuse boucherie. Les ouroukais filaient comme des flèches, leurs chevaux étaient harassés, ils n'allaient pas tenir longtemps à ce rythme de folie. Les chants de guerre s'entendaient ainsi que le son des cors, les humains ne comprirent rien de ce qu'ils virent, ils avaient crus rêver, les deux armées se resseraient à la manière d'un étau. Les ouroukais hurlaient à leurs chevaux de continuer et d'augmenter toujours plus vite leurs vitesse. Ils perdirent espoir en voyant qu'il leur restait encore la moitiée du trajet déja parcourut pour traverser la plaine, ils continuèrent tout de même leur course, vainement. Il leur restait moins du quart à terminés lorsque le passage fut bloqué par les hommes. Le combat faisait rage tout autour d'eux, les hommes combattaient et hurlaient, couvrant ainsi les bruits du fer.

_Ouroukais !!! Chargez !!! ordonna Grishnak, que la force des Neuf soit avec nous !

Les ouroukais chargèrent les hommes qui se trouvaient devant eux à cheval, ils avancèrent ainsi avec une lenteur impressionnante, de plus, les soldats commençaient à comprendre ce qui ce passait et combattèrent les orcs. Ils étaient pris en tenaille, mais ils résistaient et se battaient avec hargne et bravoure.

Le dieu d'Ulunia regardait les ouroukaï apporter le palantir aux neufs. Il Sortit d'un pas rapide de la bibliothèque et traversa le couloir pour enfin arriver dans une pièce plus majestueuse encore. Des centaines de boules de cristal flottaient à hauteur d'hommes. Lorsqu'il entra on aurait dit qu'il marchait dans le vide. Le plafond semblait infini représentant l'espace et le sol représentait la Terre. Chaque boule de cristal se tenait au dessus d'une citadelle d'une ville ou encore d'un pays. Cette salle circulaire maintenue grâce aux statues des dix Dragons rois , les cinq dragons chromatiques malfaisants et les cinq dragons métalliques bienfaisant. Depuis cette salle il pouvait observer tout ce qui se passait en ce monde. Il pouvait observer chaque citadelle, chaque champs de bataille et même les palais des différents rois de ce monde. Les boules étaient le plus concentrées au centre de la pièce qui représentait le centre du monde et qui était l'emplacement de la montagne sacrée, Ulunia. Dans la pièce , cinq Boules brillaient d'un lumière d'or. Lorsque la personne les toucha, Des images se formèrent sur le vent. La première montrait la réunion de l'Ordre des mages. Les mages étaient quasiment tous apeuré de la récente nouvelle de l'acquisition du palantir par les Neufs. Cependant Braska étaient d'un calme olympien et avait calmé les membres du conseil d'une seule phrase.

- De mon temps les mages n'étaient pas aussi lâches l'ordre a perdu de sa stature bien que ce Braska ait réussi à les calmer provisoirement. Au moins il réussi à garder son calme et la tête froide.

La deuxième montrait la bataille des neufs et des Vouivres, Ils étaient toujours aussi puissants et craints par la plupart des êtres vivant en ce monde et cette victoire facile montrait bien qu'ils ne craignaient pas grand monde sur cette Terre. Ils venaient de combler le vide des dragons qui étaient détruit depuis la dernière grande guerre.

La troisième laissait place à une salle sombre dans laquelle un homme seul vêtu d'une armure cachant l'ensemble de son corps. Il s'entrainait seul dans cette salle sombre à s'en faire bouillir les veines. Cet homme contrôlait les haradrims, pirates sanguinaires qui avaient fait alliance avec les nazguls dans l'ancien temps. L'homme était grand, possédait une musculature prononcé et semblait en âge. Il aurait pu vaincre un ours à mains nues mais il n'opposerait pas grande résistance face au dieu.

La quatrième image formé sur le vent dessinait une bataille entre des orcs et des elfes. Il prit une forte attention à la scène qui se déroulait devant ses yeux. Les orcs avaient annihilé le peu d'elfes qui leurs avaient fait face. Et avaient torturé le dernier survivant pour obtenir des informations sur le bouclier légendaire avant de le tuer. L'être qui regardait ce massacre fut pris d'un soudain sentiment de rage. Oser lever la main sur les sujet de Curunir était un acte grave. Il avait entendu les dernières paroles de l'elfe et les fera en sorte qu'elles se réalise.

- Pitoyables ouroukaï vous subirez la colère et la punition divine de mes mains je ferai en sorte que jamais vous ne rentriiez chez vous je vous en fait la promesse votre mort ne sera pas des plus agréable. Il ne restera rien de vos corps pas le moindre reste à mettre en terre. Jamais ô jamais vous ne pourrez remettre le bouclier à vos maîtres.

Il se tourna ensuite vers la dernière image et un sourire se dessina sur son visage. Celle ci représentait un champs de batailles deux armées ce faisaient faces. Elles n'attendait plus qu'une occasion d'attaquer.

- Mon armée est en place, la bataille est imminente je détruirais tous ceux qui s'oppose à mon pouvoir et refuse de se soumettre à leur Dieu. Les anciens dieux ne faisant plus parties de se monde c'est à moi qu'incombe la responsabilité de gouverner se monde. Je ne ferait q'une bouchée de mes opposant et je pourrais par la même occasion discuter avec mes nouveaux amis.

L'être sortis alors de la pièce fermant alors la porte derrière lui. Il passa rapidement aux wc avant de monter aux dernier étage de la tour. Il arriva dans une pièce ouverte sur l'extérieur. Elle ressemblait fortement à un clocher d'église cependant il n'y avait pas de cloche. Les piliers soutenant la voute étaient la représentations exacte des dix Dragon rois. Et entre chacun deux se trouvaient des ouvertures qui ne laissaient place qu'au vide. Le vent s'engouffrant puissamment fouettai le visage de la personne. Ses vêtement commençait à disparaître. Lorsque se fut terminé lui aussi devint le vent. Puis il disparut complètement de la pièce.

Il voyageait tel le vent, il était devenu le vent. Il traversait le monde plus vite encore qu'un oiseau ou encore qu'un dragon. Il filait comme le vent. Il ne mit que quelques minutes pour arriver jusqu'au lieu de l'affrontement. Un tourbillon se forma alors dans les rangs des combattants aux armures d'or étincelantes. Le vent prit une forme humanoïde mais restait en tant qu'élémentaire. Les soldats se retournèrent comme un seul homme et mirent genou à terre, regardant fièrement leur Dieu.

- Soldats en mon nom, au nom d'Alvira nous allons combattre, vous allez combattre vos frères et vos semblables mais sachez que ce combat est juste nous allons leur apporter la foi en un Dieu qui n'est pas illusoire. Je suis là pour vous, pour apporter mon soutient à vous mortels qui m'acclamez et qui me respectez. J'accorde ma bénédiction à vos femmes et filles et je fais en sorte que vos garçons soient de fiers guerriers. Maintenant tous ensembles nous allons Vaincre et faire en sorte que vos frères vous comprennent et puissent eux aussi vivre dans la lumière. Préparez vous au combat mes fils.

Ils se levèrent tous levant leurs lances en scandant son nom d'une seule voix qui fit trembler le champs de bataille. En quelques minutes tous se mirent en formation de combat tous prêts pour cette confrontation. Leur armures d'or étaient plus lourdes que les armures normales ils bougeaient donc plus lentement que leurs congénères mais ils ne craignaient pas la mort car leur Dieu était avec eux et les aidera à vaincre. Le vent commença à souffler graduellement. Sa commença par une légère brise, puis une rafale pour enfin finir en ouragan. Le vent s'engouffrait entre les soldats de l'armée pour s'écraser tel un mur sur les hommes en armures noires qui leurs faisaient face. Du vent naquirent deux dragons. Des dragons blanc maléfiques qui vinrent pour détruire tous ceux qui n'étaient pas d'or vêtu. Du haut de la colline émergea une troupe d'ouroukaï. Environs trois cents de ces bêtes affreuses montants des chevaux venaient d'apparaître la ou il ne fallait pas. Ils allaient croiser celui qui scellera leurs sort. Les deux armées s'élancèrent alors pour le combat des divinités. Les orcs partirent au même moment. Malgré le fait qu'ils n'avaient pas de montures le choc entre les deux armées fut d'une violence rare. Les lignes s'enfoncèrent l'une dans l'autre. Les ouroukaï furent prit de toute part. Le vent lacérai les ennemis comme s'il avait une volonté propre. Il était plus tranchant que la plus aiguisé des épées et plus violent que le pire des sauvages. Ce vent était maléfique au plus au point son seul but était de détruire toute opposition. Les dragons eux mangèrent et détruisirent à coup d'ailes et de griffes les troupes ennemis. Malgré la violence et la barbarie du combats la troupe des maîtres du Nord avançait petit à petit. Leurs chevaux commencèrent à mourir un à un. Alors que la bataille faisait rage laissant les cadavres devenir le sol et les ruisseaux devenir sang. Les armures d'or redevinrent de simple armures de fer gris lorsque ceux qui les portaient s'effondraient à même le sol venant rejoindre leurs compatriotes mort et agrémenter les ruisseaux de leurs sang. Les orcs continuaient de combattre traversant se torrent d'hommes qui s'entretuaient. Ils commencèrent à sortir de cette bataille lorsque un tourbillon sépara en deux les ouroukaïs. L'élémentaire apparu alors à l'intérieur faisant face à Grishnak et Okaro. Aucun d'eux n'avaient mis le genou à terre et ils regardaient le Dieu d'un air surpris. L'être pris alors la parole.

- Je suis le Dieu Curunir. Je viens vous infliger la punition divine misérables créatures ...

Il n'eut le temps de finir sa phrase que les ouroukaïs se ruèrent sur lui assenant plusieurs coups d'épées qui traversèrent l'être élémentaire qui se trouvait devant eux. Le Dieu fut alors prit de rage et tous les orcs mis à part Grishnak et Okaro furent éparpillé aux quatre vents ne laissant rien derrière eux si ce n'est une marre de sang. L'être recommença alors son discours.

- Je viens vous infliger la punition divine vous serez maudits vermines. D'ailleurs à genou devant les dieux.

Le vent se fit alors comme un toit qui s'abattit sur les deux survivants. Ils furent alors obligés de se prosterner devant l'être.

- Ceci est la meilleur des positions à avoir face à un dieu. Maintenant moi Curunir je vous promet que vous pitoyables ouroukaï vous subirez la colère et la punition divine de mes mains je ferai en sorte que jamais vous ne rentriiez chez vous je vous en fait la promesse votre mort ne sera pas des plus agréable. Il ne restera rien de vos corps pas le moindre reste à mettre en terre comme vos camarades ont pu le découvrir à leurs dépend. Jamais ô jamais vous ne pourrez remettre le bouclier à vos maîtres. Cette entaille que je te fais sera la preuve de ta malédiction.

Le vent s'insinua sous la peau de Grishnak et de son front à son nez suivant un trait minutieux passant par son oeil droit tout fut arraché dans un hurlement de douleur.

- Maintenant disparaissez de ma vue et subissez mille tourment avant de mourir misérable créature.

Grishnak et Okaro furent projetés avec les autres ouroukaï et ils partirent en courant vers le désert. Le Dieu ordonna à une troupe de trois cent hommes de les poursuivre et de les harceler. La bataille continuait toujours du côté des hommes mais les non-croyants commençaient à perdre en volonté et leurs chefs prirent leurs jambes à leur cou pour finir à fuir le combat à cheval. Les dragons les mangèrent avant de repartir dans le vent. La bataille était enfin terminé. Les soldats adverses jetèrent leurs armes au sol et s'inclinèrent devant leur nouveau dieu. Les hommes commencèrent alors à rentrer chez eux. Alvira quand à lui partit suivre la direction des orcs.

Au fur et a mesure que le roi des Haradrims se raprochait de la salle du trone,la ou l'attendait Sandros,l'air chaud et ettoufant du desert se dissipait peu a peu afin de laisser place a un air plus froid et une atmosphere oppressante.
Le roi penetra dans une salle,une salle tres grande et tres haute,les murs et le sol etait recouvert d'une tres belle mosaique,sur les murs on pouvait remarquer des dessins,l'un d'entre eux representait le couronnement d'un roi Harradrims et un autre d'entre eux montrait une scene de torture dont la victime etait un elfe.
Le roi etait enfin dans la salle du trone.Dans la salle quatre personne etait presente,les deux garde du corp du roi,ils se tenaient debout de chaque cote du trone,ils etait equipe d'une grosse armure en mythrilet d'une hallebarde en mythril egalement,dans le fond de la piece,une personne se cachait derriere une colone et jetait de temps en temps des coups d'oeil furtif pour observer ce qu'il se passait,et au milieu de la piece se tenait Sandros,sa silhouette etait tres effayante.Orsqu'il remarqua que le roi des Haradrims etait present dans la piece,il tourna lentement la tete dans sa direction,le roi des Hardrims sentit son regard invisible se poser sur lui et un frisson de peur parcourus l'integralite de son corps.Le roi des Hardrims alla s'asseoir sur son trone,la piece fut silencieuse pendant une courte minute,a ce moment le roi commenca a parler:

-Tres cher Sandros,que me vaut donc l'honneur de votre visite?Demanda le roi d'une voie grave alors qu'il connaissait tres bien la raison.

-Roi des Haradrims.Commenca a dire Sandros.Mon maitre est tres mecontent de vous,il y a longtemps notre peuple etait crain de tous,meme votre peuple craignait la puissance de mon maitre,mais pourtant on dirais que cela a changer,votre peuple n'as plus l'air de nous craindre,c'est pour cette raison que je vous defi afin de constater votre force.Declara Sandros.

La piece redevenue silencieuse pendant un court instant jusqua ce que le roi ait prit sa decision:

-Tres bien j'accepte votre defi.YVAN VA CHERCHER MES ARMES IMMEDIATEMENT!!!Hurla t'il sur son conseiller.

Yvan quita la piece en courant et revint peu de temps apres avec les armes de son roi dans les bras,ces armes etait apelle "griffes de tigre"etant donner que trois lame de 90 cm environ etait racorder a une sorte de gant en mythril.Le roi se leva de son trone,prit une griffe dans chaque mains et s'approcha de Sandros,Sandros quant a lui sorti son epee de son foureau.Le combat allait commencer...

Le palais de Harad était d'une beauté impressionante pour être une création humaine, ses couleurs harmonieuses étaient adaptées à la région désertique. Il y avait des fresques sur les murs, ainsi que des mosaiques sur le sol, les Haradrims avaient décidément des goûts prononcés pour les arts. Il y avait un long tapis rouge et or qui coupait le palais en deux pour mener jusqu'à un Trône en or massif incrusté de rubis aux lueurs éclatantes. Ce trône était actuellement innocupé pour l'instant. Dans la salle se trouvaient deux gardes du corps du roi ainsi que son conseiller. Le second de Morpheus était également présent dans la salle. Il se tenait droit, il était d'une immobilité absolue, on aurait put le prendre pour une véritable statue, noire et massive tandis que tout ce qui l'entourait s'effaçait comme dans une brume. Sa présence seule avait changée l'atmosphère du palais. Il avait apporté la peur et la crainte avec lui, la température avait sévèrement chutée jusqu'à faire frissonner les personnes présentes dans la salle bien qu'on ne sache pas si ce fut de froid ou de peur qu'elles frissonnaient. Ces personnes n'osaient pas regarder le spectre, car maintenant qu'elles le voyaient là en réalité, elles repensèrent alors aux nombreux récits et légendes où l'on parlait des Neuf et se souvinrent qu'ils avaient de nombreux pouvoirs maléfiques. Ce qui était vrai, sans le regarder, les gardes et le conseiller ne purent s'empêcher de penser à des choses d'une grande tristesse et de mélancoliques. Ils sentaient également leurs forces diminués, leurs courage faiblir. Sandros n'en fit rien, ils ne leur prétait même pas attention, pour lui, ce n'étaient que des esclaves, des déchets d'aucunes utilitées, pire que des orcs. Il attendait la venue du roi. Rien que le fait d'avoir été prié d'attendre son arrivée par le conseiller lui montrait que les Haradrims ne lui accordaient que peu d'importances. Il voulait leur faire payer cette insolence, ce manque de respect envers un être supérieur. Il se mit à siffler sévèrement son impatience, le bruit fut très aigue et douleureux pour ceux qui l'entendirent. C'est à ce moment-là que Sandros sentit une puissante odeur, l'odeur du sang, un sang puissant et noble, mélé à l'odeur immonde de la transpiration. Le roi arrivait, il se préparait à le rencontrer, Sandros pouvait sentir son stress et sa tension augmenter. En effet l'esprit avait un odorat hyperdéveloppé, il repérait les choses à leurs odeurs car il ne pouvait pas voir, enfin il ne voyait pas comme les êtres normaux. Il était aveugle là où il y avait toutes formes de lumières, mais il voyait clair dans l'obscuritée. Il ne voyait donc rien de ce qui l'entourait, mis apart certains endroits où il y avait de l'ombre. Le roi des Haradrims apparut enfin, l'esprit tourna son visage inexistant vers lui avec lenteur.

-Très cher Sandros, que me vaut donc l'honneur de votre visite ? demanda le roi d'une voie grave alors qu'il connaissait très bien la raison.

-Roi des Haradrims... commença Sandros ...Mon maitre est très mécontent de vous, il y a longtemps, nous étions crains de tous, même votre peuple craignait notre puissance, mais on dirait que cela a changé, votre peuple n'a plus l'air de nous craindres, c'est pour cette raison que je vous défis afin de constater votre force. déclara Sandros.

La piece était devenue silencieuse pendant un court instant jusqu'à ce que le roi ait prit sa decision.

-Très bien, j'accepte votre défis.YVAN VA CHERCHER MES ARMES IMMEDIATEMENT!!!Hurla t'il sur son conseiller.

Yvan revint avec deux triples griffes allongées en guise d'armes. Le roi s'équipa avec, une dans chaque main. Les griffes étaient longues de près d'un mètre et étaient acérées, fixées à un gantelet de Mythril. Ces armes devaient être redoutables utilisées par quelqu'un de très fort et très rapide. Sandros ria, son rire fut dur et glacial, lourd de mépris. Il dégaina son épée presque instantanément de son foureau, libérant des étincelles d'argents. Sa longue épée tenue d'une main brillait magnifiquement.

_Je veux que tes gardent participent. ordonna sèchement Sandros.

Le roi fit signe à ses gardes du corps d'approcher. Sandros se mit alors en garde, prêt à recevoir les assauts. Les gardes attaquèrent en premiers avec leurs hallebardes de Mythril. Ce n'était pas ce qui était le plus adapté à un tel combat mais ils s'en servaient plûtot bien. Après quelques coups échangés, les deux gardes se retrouvèrent bien vite fatigués sans savoir pourquoi, sûrement était-ce car ils se battaient contre un être immatériel et que cette chose était usait d'une magie avec discrétion, mais ce n'était pas le cas, sa force était telle que même la logique ne pouvait l'expliquer. Les gardes se retrouvèrent projetés contre un mur sans comprendre, ils s'étalèrent sur le sol, on entendit des craquements, probablement d'os rompus venant des gardes vaincus.

_J'abandonne ! Pitié épargnez-moi Ôh grand esprit ! implora un garde.

_Moi aussi j'abandonne ! annonça l'autre garde.

Le roi s'avança alors, il avait regardé ses hommes se faire battre pour analyser le spectre, il avait bien fait car son visage était des plus surpris. Il avait été très impressioné de voir son élite tomber en quelques coups seulement. En s'approchant du sorcier, il sentit son coeur battre à tout rompre, son souffle s'accélérer, il tremblait légèrement, la crainte d'être vaincu à la manière de ses gardes lui torturait l'esprit. Sandros cria tel une espèce de dragon qui appeur sa proie et annonce la fin. Le duel commença alors, Sandros saisit son arme à deux mains, la faisait tournoyer au dessus de son capuchon et frappait l'être figer d'effroi. Ce dernier eût juste la force de parer. La puissance de Sandros était difficile à supporter, le roi dû croiser ses griffes pour résister et repousser l'épée. Sandros recula alors, il ne pensait pas qu'un humain possèdait si grande force brute, il comprenait maintenant de quoi était si fier les Haradrims. Ils avaient foi en leur roi, en sa force. Sandros allait y remédier très vite. Le roi de Harad se réveilla et se mit à attaquer férocement le sorcier du Nord telle une bête enragée. Ses attaques pour un humain étaient totalement irrégulières et impossibles à prévoirs, ainsi, avec la puissance avec laquelle ses attaques étaient exécutées le roi ne laissait pas de chance à ses adversaires, seulement, Sandros n'était pas n'importe qui. Il arrivait à esquiver toutes les attaques, il était si rapide et si souple qu'aucuns coups ne l'atteignait. De plus, il rendait chacun des coups qui lui était porté avec le double de puissance. Ainsi, même la bête enragée se mit à se fatiguée. Sa respiration était difficile, son coeur battait très fort et lui faisait mal, ses bras étaient endoloris par la pression des coups d'épée. Les griffes de la bête avait pourtant bien résistées à cela. L'haradrim tenta une dernière et inutile attaque, il rassembla toute sa force et frappa tel un éclair sur Sandros, celui-ci se protégea avec son épée, la lame de Morgul pénétra la griffe profondément et resta bloquée. C'était là la seule chance de gagner pour le roi, il avait immobilisé sa cible et s'apprêta à la frapper avec sa deuxième griffe. La tentative échoua inexpliquablement, Sandros avait retiré la lame bloquée en usant d'une force prodigieuse, tranchant ainsi la griffe de l'homme en deux. Le roi ne comprit rien, une telle puissance n'était pas humaine, elle surpassait même la sienne. Il n'avait plus qu'une seule arme et allait s'écrouler bientôt de fatigue. Le spectre éclata de son habituel rire dur et glacial.

_Est-ce là la force des Haradrims ? Pitoyable, et vous osez nous ignorez, nous les Neuf Nécromanciens !!! hurla t-il.

Le roi fut prit d'une rage soudaine et fonça sur Sandros avec sa dernière griffe mais se retrouva au dessus du sol, il flottait en l'air. Le Nécromancien était à l'origine de cela, il avait rangé son arme et levé son bras. Il utilisait la force des ténèbres, il exerçait une forte pression sur le corps de l'humain en serrant le poing, celui-ci hurla comme un damné. Sandros le fit taire en le cognant contre les murs, le plafond puis il le fit retomber avec violence et plaisir sur le sol.Le roi était couvert de blessures et d'émataumes, il crachait son sang. Sandros cessa son emprise.

_Vous n'êtes que des humains... inutile de vous prendre pour des dieux, cela vous perdra tous.

Le roi baragouina quelque chose d'incompréhensible et tenta de se relever mais il était faible. Le spectre l'aida quelque peu avec ses pouvoirs, il le remit sur pieds.

_J'attends de vous des excuses... et je veux qu'elles soient sincères, pour cela, à genoux devant les Neuf ! ordonna t-il.

Sandros n'attendit pas un effort surhumain du roi, il utilisa sa force psychique pour le faire s'agenouiller devant lui. Sandros se délecta du spectacle, les gardes encore conscients avaient honte pour leur roi tout comme le conseiller Yvan qui se tenait le visage entre les mains. Mais c'était la honte qu'éprouvait le roi qui était la meilleure, si il aurait encore un peu de force il se serait sûrement suicidé. Sandros adorait cela, mais il finit par relacher son emprise, laissant le roi dans cette position.

_J'accepte vos excuses. De plus, je sais qu'à l'avenir vous nous respecterez et nous craindrez. J'ai également constaté de votre force, vous êtes minables, mais moins que les autres humains. Voici pourquoi je vous honores en vous proposant une alliance entre nos deux Royaumes, en souvenir du passé.

Le roi considéra l'offre du malveillant-esprit et avec de grands efforts, il réussit à répondre affirmativement.

_Sage décision, il est donc temps pour moi de vous quitter.

Sandros utilisa de nouveau son pouvoir pour faire s'assoir le roi sur son trône. Puis il se retourna et au bout de quelques pas il fut contacté par téléphatie. C'était son maitre, Morpheus.

_Sandros, nous avons reçuts un message de Grishnak, il a retrouvé la trace du bouclier, selon lui, il se trouverait sur l'île du sud, dans une tombe. annonça Morpheus.

_Merveilleux, cela se trouve près d'ici, d'ailleurs je viens de punir les Haradrims et ils ont acceptés de s'allier à nous.

_Exellent, mais je te déconseilles d'y aller. Grishnak m'a aussi fait part d'une découverte. Nous nous soupçonnions une entitée qui commanderait aux Dragons, et bien cette entitée se nomme Curunir, et c'est un dieu.

_Comment est-ce possible, les dieux se sont désinteressés de ce monde il y a fort longtemps ! Curunir ne me rappel aucun nom de Dieu d'ailleurs, cela vient de l'elfique.

_Oui, les elfes appellent ce Dieu Curunir, ils le vénèrent et ce dernier leur accordent protection et prospéritée. Mais je ne pense pas que ce soit un Dieu à proprement parlé. Ce n'est pas un Ancien Dieu, nous n'avons donc rien à craindres, c'est soit un jeune Dieu, soit une entitée qui se prétend être une divinité grâce à des quelconque pouvoirs.

_Hum... tu as raison, je n'irais pas là-bas avant d'en savoir plus, cette histoire est étrange...

_Nos orcs ont appris cela en prenant la vie d'elfes. Si ce Curunir veille sur les elfes, Grishnak devrait avoir de sérieux ennuis à l'heure actuelle.

_Je pense qu'il est temps de révèler l'obscuritée. Utilisons le palantir lorsque nous disposeront du bouclier.

_Oui mais il nous faut le bouclier à tout prix, envois donc les haradrims le chercher. Ce sera tout, reviens vite Sandros.

_Bien Maitre, je m'exécute.

Sandros était resté debout sans rien faire durant quelques minutes, le roi et les autres se demandaient ce qu'il faisait. Mais il se retourna et s'avança jusqu'au roi.

_Seigneur de Harad, au nom de notre alliance, j'ai un service à vous demander. dit-il.

Avant que le roi puisse demander quoi que ce soit, un messager annonça sa venue et traversa le palais jusqu'au trône. Là il s'agenouilla et ouvrit un parchemin et lit à haute voix.

_Ceci est très important, nos espions ont repérés une grande bataille entre humains, une guerre de religion supposent t-ils. Avant que la bataille ne débute, une troupe d'orcs poursuivit par une armée elfe traversa le champ de bataille, et se trouvent actuellement en train de combattres pour s'échapper de l'étau. Devons-nous partir à leur secour ? Nous disposons d'une troupe d'archers et de Mumakils non loin de là-bas.

_Ce sont mes orcs, ils ont une mission à accomplir, en tant qu'alliés vous devez les sauver. dit Sandros.

Le roi réfléchit longuement puis donna enfin sa réponse, il dit qu'il allait les secourirent. Le messager se hata d'avertir la troupe proche du champ de bataille.

_Cela tombe bien car c'est de quoi je devais vous parlez. Mes orcs recherchent un objet très précieux, un bouclier, ce bouclier se trouve sur l'île au sud d'ici. J'aimerais que vous conduisiez mes orcs là-bas et que vous participiez à la recherche. Il se trouve dans une tombe. Je resterais ici le temps que vous le trouviez.

Le roi était affreusement fatigué et dormait à moitié. Mais il donna son accord à Sandros. Il prépara une flotte de corsaires à partir.

_Je vous récompenserais généreusement si vous me rapportez le bouclier. promis Sandros.

Le conseiller du roi partit chercher des esclaves pour s'occuper du roi. Pendantce temps Sandros se plaça dans un coin ombragée, on ne le voyait plus du tout. Il attendait son heure.
Le messager du roi avait trouvé l'armée d'archers et de Mumakils. Ils se trouvaient au pied d'un canyon. Surveillant les environs. Le messager s'approcha du campement et trouva le chef de l'unité. Il lui expliqua la situation et le chef lui dit :

_Nous attendions la réponse, nos éclaireurs ont dit que les orcs avaient finalement réussit à quitter le champ de bataille mais ils étaient moins nombreux et tous blessés, ils étaient poursuivis par trois-cent hommes. Ils se dirigent par ici, nous allons tendre une embuscade à ses hommes. Laissez nous faire maintenant.

Le messager approuva et rentra au palais. Les Haradrims eux se préparaient. Ils avaient un aspect féroce. Les yeux noirs, de longs cheveux noirs, et des boucles d'or aux oreilles; oui, des tas de bel or. Et certains ont de la peinture rouge aux joues, et des manteaux rouges; et leurs étendards sont rouges comme l'est aussi la pointe de leurs lances.; et ils ont des boucliers ronds, jaunes et noirs avec de grandes pointes. Ils étaient de mauvais hommes très cruels, aussi mauvais que des orcs et beaucoup plus grands. Ils étaient redoutables. Ils s'intallèrent dans les montagnes. Il y avait une grande chaine de montagne (de canyons) frontière naturelle entre le Royaume des hommes libres et le Royaume de Harad. Il y avait un seul passage dans la chaîne de montagne.
Les Haradrims s'étaient installés de chaque côtés du passage en peu de temps, ils avaient préparés une stratégie. Des rochers avaient été préparés pour êtres jettés sur les hommes. Les rochers turaient beaucoup d'hommes et bloqueraient le passage, les hommes seraient ensuite déstabilisés et deviendraient des cibles faciles pour les archers embusqués, cachés dans les montagnes. Les survivants qui auraient continués la poursuite des orcs rencontreront inévitablement la mort lorsqu'ils verront une ligne de Mumakils les charger. Les Mumakils autrement appelés les Oliphants étaient immenses, plus grands que les éléphants normaux, ils étaient utilisés pour les guerres des Haradrims, ces derniers les montaient et construisaient des tours dessus pour tirer sur les ennemis avec les archers à l'intérieur. Les Mumakils possèdaient de grandes et puissantes défences d'ivoire que les Haradrims avaient entourés de pointes d'acier. Ils étaient les armes destructrices des Haradrims.
Ils attendirent donc sous le soleil l'arrivée des orcs. Ces derniers arrivèrent, ils étaient parfois à deux sur un cheval aux portes de la mort. Ils étaient poursuivis de trois-cent hommes tout frais. Les orcs ne s'aperçurent pas de la présence des Haradrims, les humains non plus, ils continuèrent tous leur route, les orcs franchirent rapidement le passage suivis d'une centaine d'hommes. Là, les cors des Haradrims résonnairent fièrement du haut des montagnes pour se propagés de partout. Des rochers furent précipités dans le vide et percutèrent de pleins fouet les soldats, les écrasants, les brisants. Leurs cris d'agonie résonnairent autant que les cors des Haradrims. Comme prévus, les survivants furent stupéfaits et les flèches des Haradrims sifflèrent des montagnes. Les tirs étaient précis, les hommes furent percés de toutes part, les cent dernier qui avaient poursuivis les orcs stoppèrent derechef leurs poursuite, la terre s'était mise à trembler, annonçant un cataclysme. Des créatures immenses firent leurs apparitions, les Mumakils, les soldats n'avaient jamais rien vu de tel, les Oliphants chargèrent les surivants avec une vitesse impressionante. Les cent survivants furent piétinés grossièrement sans respects, on ne reconnaissait plus le corps humain du corps animal du cheval. Ils étaient aussi criblés de flèches. L'armée poursuivante avait été décimée en moins d'une demi-heure. Les orcs avaient assités au spectacle ébahit. Ils étaient heureux d'avoir enfin un peu de repos, ils furent receuillis par les Haradrims qui leurs expliquèrent qu'ils étaient désormais alliés. Les orcs étaient vraiment mal en point, le plus chanceux d'entre eux avait quand même une blessure. Les pires étaient Grishnak et Okaro, ils avaient de multiples blessures profondes, un oeil en moins, et une rage phénoménale. Grishnak s'assit sur le sol, il sorit un poignard de sa ceinture et sortit l'oeil crevé de son orbite avec quelques hurlement, il fit un feu ensuite et mit son poignard dans les braises, il se préparait pendant ce temps à ce qui allait suivre, il saisit un morceau de bois qu'il mordit, il sorit son poignard du feu, la lame était chauffée à blanc, il tendit le poignard à Okaro, ce dernier s'en saisit et s'approcha de son lieutenant. Grishnak avala plusieurs fois de suite sa salive, il transpirait, il allait souffrir. Okaro fit tout le tour de l'orbite pour désinfecter avec la lame. Grishnak se débattait furieusement, il planta ses crocs dans le bois, celui-ci se fissura, Grishnak était retenue par trois autres orcs mais ils avaient du mal, Grishnak était trop puissant, sa colère était foudroyante, surout sa douleur. Le morceau de bois explosa, et Grishnak hurla tel un lion. Il avait faillit tombé dans les pommes tant la douleur était forte, il se libéra des trois orcs en les jettants à terre puis il frappa Okaro en pleine poire. Okaro s'étala sur le sable de tout son long, il avait quelques crocs cassés.

_J'en peux plus... AAAAAAAARRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGHHHHH, hurla le chef des ouroukais.

Grishnak se tenait la partie gauche du visage, il avait une grosse fièvre, il mourrait de chaud, la douleur le foudroyait, mais sa plaie n'allait pas s'infectée. Grishnak fit quelques pas d'une lenteur incroyable puis s'effondra sur le sol.

_Espèce de... espèce de... enfoiré !! J'te f'rais la peau ! enragea t-il en pensant à cette étrange créature, faite de tourbillon à forme humaine, qui se disait être un dieu.

Des orcs le prirent et l'emmenèrent se reposer dans une tente. Ce fut ensuite le tour d'Okaro de se faire désinfecté. Il opposa moins de résistence que Grishnak, car il tomba dans les pommes immédiatement.

Quand ils se réveillèrent, Grishnak et Okaro se trouvaient dans le Palais de Harad. Ils avaient été réveillés par le cri de Sandros. Ils avaient été trainés devant le roi. Ils se levèrent et s'agenouillèrent devant Sandros mais pas devant le roi.

_Votre grandeur, êtes vous au courant de ce qui nous est arrivés ? demanda Grishnak.

_Silence ! Je pose les questions. Qui vous a crevé l'oeil gauche à vous deux ? demanda Sandros.

Grishnak se sentait humilié, il mourrait d'envie de se suicider. Mias son travail n'était pas terminer.

_Curunir... dit-il avec dégout et haine.

_Ainsi il existe vraiment ? Interessant, décris-le moi.

_Il... il était le vent, le vent lui donnait apparence humaine. Il commande aux elfes, à certains hommes, ses pouvoirs sont grands, il a anéantit l'armée adverse à lui seul. Il utilisait des ouragans, des dragons... il veut augmenter le nombre de ses fidèles.

_HAHAHAHAHAHA !!! explosa Sandros, Ce n'est pas un Dieu abrutit d'orc ! C'était un élémentaire de l'air, c'est donc une sorte de mage qui peux se transformer en élémentaire. conclut Sandros.

_Sa puissance est terrifiante ! Nos coups ne lui faisaient rien ! se défendit Okaro.

_Idiot ! Frapper dans le vide n'a jamais servit à rien ! Vos coups passaient à travers ! se moqua Sandros, Bien, votre mission n'est pas terminée, allez chercher le bouclier, les Haradrims vous y emmeneront et vous aideront. Ramenez-le moi !

_Bien maitre. répondit Grishnak.

Le desert de Harad est tres vaste,il est tres difficile de survivre sans carte et sans avoir une idee precise de l'endroit ou l'on veut se rendre etant donner que les seuls point d'eau se trouve dans les alentours de la citee.
Mais au milieu du desert en ce moment meme une vaste armee se dirige vers le sud en ayant a sa tete le roi des Haradrims,l'armee etait constituee de 300 Haradrims,les plus fort et les plus courager de toute l'armee de Harad,des 150 Hourouk-hai qui avait survecut a la feroce bataille qui avait eu lieu face aux Hommes et aux elfes,ainsi que Grishnak,Okaro et le roi des Hardrims qui doit superviser la bataille a venir.
L'armee devait se rendre dans un atelier secret ou etait fabriquer les navires de Harad,la bas les attendait les 20 peniches qui doivent les emmener sur l'ile ou il doivent se rendre,ainsi que 10 navires de guerres dans lequels serait poster des archers afin de proteger les fantassins,et aussi 5 vaisseau bombardier a cas ou la situation degenererait.
Le trajet entre la citer de Harad et l'atelier des corsaire et tres long,et le soleil est tres haut dans le ciel,c'est le moment de la journee ou il envoyait le plus de chaleur dans le desert,les soldats avait prevu beaucoup d'eau pour le trajet et heureusement,les soldats buvaient de maniere excesive tellement la chaleur etaient insoutenable.L'armee etait passer de nombreuse fois a proximitee de squelette d'animaux et meme des fois d'hommes,le desert n'as pas voulut qu'ils retournent cheze eux.A un moment l'armee passa pres d'un cadavre Humain qui n'etait pas encore decomposer,lorsque le roi passa a coter de lui il eu un petit sourir,il l'avait reconnu,c'etait le messager de l'armee des Hommes qui lui avait proposer trois fois de suite de faire une alliance avec eux.
Arrive a l'atelier, les soldat commencerent a embarquer sur les bateau qui leurs etaient destiner,les fantassins dans les peniches,la plupart des archers dans les vaisseaux de guerres et les autre egalement dans les peniches et les soldats sachant manier une catapulte allerent dans les vaisseau bombardiers.
Les cors des Haradrims resonerent,le depart etaient annoncer,pendant le trajet les capitaines firent un briefieng afin d'annoncer le but de la mission a leurs Hommes:

-Bon les gars aujourd'hui on a un objectif bien precis donc ecouter moi bien sinon ca va chauffer pour votre tete!Un bouclier magique se trouve sur cette ile et les neufs s'y interesse,c'est pour ca qu'on va les aider a trouver leur foutu bouclier.Mais le seul ennui c'est qu'on a aucune idee de ce qui se trouve sur cette ile.Annonca le capitaine d'une des peniches.

-Eh ben on est pas dans la merde si on sait pas contre quoi on doit se battre!Fit remarquer un soldat Hardrims avec un ton moqueur.

-Toi le nouveau tu te la ferme si te veut pas te prendre mon poing en pleine gueule!!!Repliqua le capitaine.Donc je disait qu'on avait aucun renseignents sur le genres d'ennemis qui se trouve sur cette ile de merde,mais le roi a tous prevu c'est pour cette raison qu'on a des vaisseaux de guerres ainsi que des vaisseau bombardier qui vont nous couvrir de la mer.Continua de dire le capitaine.

-Moi je pense que l'ile dera ferocement defendus par nos ennemis si il y a un bouclier magique quelque part.Dit un veteran du bateau.

-ehehe,sinon avec un peu de chance il y aura personne,comme ca je serais rentrer pour le souper.Fit remarquer un autre soldat.

-Fermer la vous deux,je vous ait pas demander votre avis,la je suis en train de faire le briefing et j'espere pour vous que je l'aurais finit avant qu'on arrive sur l'ile!!!Hurla le capitaine.Alors pendant que les fantassins chercherons le bouclier les archers se posterons a des lieus bien precis comme pour les vaisseau bombardier qui seront tout autour de l'ile,et les vaisseau de guerres ferons des rondes autours de l'ile pour s'assurer que tous vas bien.Finit le capitaine.

Les bateux commencaient a se reprocher de l'ile,tous le monde commenca a prendre ses armes en mains.Les vaisseaux de guerres ainsi que les vaisseau bombardier commencerent a changer de cap afin de mettre en position autour de l'ile.Les penichent s'arreterent juste devant la plage s'etaient le moment de mettre les pieds sur cette ile,le roi des Haradrims fut le premier a poser les pieds sur le sable fin de la plage,suivit de Grishnak et d'Okaro, bientot suivit du reste de l'armee,les archers coururent rejoindre les position qu'il devaient occuper.Quelque chose inquetait le roi de haradl'ile etait deserte,il n'y avait pas un seul bruit.Quelque metre apres la plage se dressait une imposante montagne et a ces pied un cimetiere etait present,l'entre d'une caverne etait visible au pied de la montagne au fin fond du cimetiere.
Juste a ce moment la un cri tres puissant se fit entendre partout sur l'ile,les soldats n'etaient pas seul sur cette ile...

Nombre de messages : 9 Age : 31 Date d'inscription : 19/02/2008

Apres être rester un moments avec son élève le Grand Invokeur reprit sa place au conseil, devant lui il y avait toujorus le palantir qui lui montrait les evenements qui avait eu lieu et certain qui était en cours ou d'autre qui allait se passer.Cela était bien vague mais il arrivait malgrer tous a comprendre, alors comme ça des Ouroukai était parti chercher le Bouclier de 2 elements.Il y avait longtemp il existait un bouclier qui rassemblait toute les magies mais Braska l'avait detruit enfin il avait reussi a ne mettre que deux element pour plusieurs bouclier. il existe donc encore un bouclier pour l'élément qui est celui de l'air et la terre.Pour ce qui est des ténèbres, il avait reussit à le detruire.Quand a celui de la lumiere et bine ne l'ayant pas detruit, il avait décidé de la garder pret de lui.Puis une autre vision lui vint, aparament les ouroukais avait attaquer des elfes et les avaient tué. Sa Braska ne le permettrait pas.

*Il est tend que je tienne ma promesse faites, il y a longtemps.*

Braska se souvint d'un vieille entretenu avec le roi des elfes.il lui avait promis que si jamais un d'entre eux se faisait tué par un des hommes du Roi-sorcier alros il les protegeraient ce moments venait d'arriver.Il se leva alla dans ses cartier et pris son baton d'Invokeur c'était un baton assez grand legerement plus que sa propre taille et avec au bouts un arc de cercle.Konzen qui passait regarda son maitre et Braska lui demanda avant même qu'il ne se soit retourner ce qu'il faisait ici.

"Et bien en faite je passait juste.Dites moi maitre vous sortez, puis-je venir avec vous ?"

"Non tu ne peux pas venir.Reste ici et continue a t'entrainer, il te rester encore pas mal d'effort à faire avant de pouvoir maitriser completement ta chimère.Retourne donc t'entrainer."

Braska et Konzen ne dirent rien de plus, Konzen reprit sa route et Braska quand à lui sortit du chateau et partit en direction du royaume des elfes. Il invoqua une chimère du nom de Valefor et monta dessus.en quelques battement d'ailes il y était.Là Braska descendit lui fit un signe de merci de la tête et la chimère disparut.Il s'avança et déjà le roi arriva avec un groupe de garde d'élite.Il fit un salutation a Braska qui lui rendit et il commencerent a marcher en direction du chateau.

Je pense que tu sais pourquoi je suis ici, mon vieille ami.""

"Bien sur, je n'ai pas oublier la promesse que tu m'as faites, il n ya pas encore si longtemps.Mais dis moi comment compte tu nous proteger ?Je ne vois aucun moyen."

"Et bien moi j'en voit un.et je vais même te l'offrir tous de suite."

Braska regarda le chateau et puis il leva son baton, son regard et son visage ne bougeait pas aucun sourire, aucun rictus,rien il restait toujours aussi froid.Pusi tous a coup il baissa son baton et des ailes apparurent alors au niveau du chateau et se fermèrent comme pour le protegé.Pusi elles disparurent.

"Je te présente Alexandre, le Gardien Divin. Maintenant Gardien de ton chateau et de ton peuple, au moindre souci il vous protegeras et si j'amais s'élèveras dans le ciel.Il lui chuchota à l'oreille.J'oubliais il a aussi quelque petites chose en reserves mais tu les découvriras bien assez tôt.Et une chose demande une goute de sang a chacun des personne de ton peuple et ensuite introduit les dans le petit bassin qui est a coté de ton trône une fois cela fait appose ton sceau et alors plus aucune goute ne pourra être mise dedans.Il detectera tous ton peple et les protegeras ou qu'il soit grace à ces plumes ne t'en fais plus.Bon puisque j'ai terminé ici je m'en vais, a bientot."

Une jeune fille du nom de Emma arriva alors, Emma était une très jolie fille princesse du royaume des elfes.Elle s'approcha de Braska et lui fit une reverance que Braska lui rendit.Puis elle lui posa une question:

Pourrais-je savoir comment va votre disciple,Grand Invokeur ?

Son père n'attendit même pas de réponse de Braska l'Innocent et commença à lui parler de nouveaux ils avaient d'importante chose aà parler.Braska ne dit rien mais fit un signe à la princesse de regarder dans sa poche, puis il partirent le roi,sa garde et lui.Au bouts d'un moments il recommencerent a parler ce fut le roi des elfes qui prit en premier la parole.

Tu sais nous avons un Dieu pour nous proteger maintenant les temps on changer bien que rassure toi j'aprecie grandement ton aide elle nous a toujours été precieuse et jamais je ne mettrais quoi que soit la dessus.

"Je vois ne ten fais pas.Je comprend que vous vouliez croire en votre Dieu c'est une chose normale au final, que tu croye en ton dieu.Mais n'oublei jamais un our comme tous dieu il ne sera plus la et vous abandonneras, tu peux en être sur."

*N'est-ce pas mon ancien maitre.Tu veux t'occuper des autres peuples alors que tu a abandonner le tien.*

En disant cela Braska avait regarder le ciel, lui il l'avait connu et savait qui il était,son ancien maitre et ancien mage le plus puissant.Braska et Le roi parlerent encore un peu puis Braska repartit, il partit en direction de la forteresse volante qu'était le chateau de l'Ordre des mages.Une fois arriver là-bas son élève l'attendait il le regardait arriver sur Valefor.Braska passa à coté de son élève sans rien lui dire, juste un regard et cela suffit.Konzen avait compris ce qu'il avait a comprendre et a savoir.Rien d'autre, rien de plus.Braska se dirigea tous de suite vers la salle du trone sur lequ'elle il s'assit sans rien dire regardant toujours le palantir.Il avait déjà reparler a son ancien maitre par le palantir, voila comment il savait qui il était, Curunir,Dieu pitoyable ayant abandonner son propre peuple.Au bouts d'un moments le palantir se remit en marche, du moin Braska l'avait réactiver, il regarda l'avancer des Haradrims et des Ouroukais.Il avancerent bien arrivant déjà sur l'ile, il ne faisait déjà pas les malins rien qu'au son d'une des deux chimère qui était presente, alors qu'est-ce que se sera quand il seront devant.Ondine et Ifrit les deux protecteurs du bouclier.Les Hardrimes ainsi que les ouroukais hesitere à avancer mais au final avancerent quand même, ils avaient peut être plus peur des Neufs que de la mort qui les attendaient.Et bien très bien qu'ils en soit ainsi.Les Haradrims et les Ouroukais avancerent mais très prudement, ils avaient malgrer tous peur. Tout avait été trop calme à leurs arriver. Mais ce bruit sourds avait montrer qu'il n'était pas seule sur l'ile et qu'il y avait bel et bien quelque chose de non humain.Il avancerent donc dans la caverne.Elle était vraiment gigantesque, tous comme les Chimères presente dedans après tous il fallait bien qu'elel puisse circuler dans les couloirs sans aucun probleme.Les haradrims et les Ouroukais arriverent en très peux de temps à la salle principale, trop peu de temps.Lorsqu'il arriverent ils purent voir deux immense statue une d'Ifrit et une d'Ondine et entre elle, le bouclier.Un Ouroukai faillit se précipiter pour le prendre mais leurs chef lui dit tous de suite d'arreter.Tous cela était calme trop calme et trop facile, sa ne pouvait pas être si facile.Et en effet sa ne l'était pas, l'ouroukai prit le bouclier et orais mieux fait d'écouter son chef, bientôt les 2 statue se dtruire laissant place au deux chimère presente, elles étaient immenses, rien qu'en les voyant quelques Haradrims coururent pour se sortir de là.Les ouroukaïs qui eux avait legerement plus de fierté mais ce n'était pas beaucoup continuerent d'avancer pour frapper les deux immense créature, Ifrit et Ondine n'hesiterent pas uen seule secondes, il attaquerent carbonnisant certains ouroukais et hardrims quand aux autre, il mourraient de ne plus avoir d'eau dans leurs corps.Apres quelqles heures de bataille le chef des ouroukais finit par prendre le bouclier et s'enfuir laissant au Haradrims le temsp de s'occuper des chimères mais c'étaient plutot les chimères qui allaient s'en occuper.Les haradrims ne mirent pâs longtemps a s'enfuir et bientôt les bateau reprirent la mère, Ifrit ne pouvait les suivre quand a ondine et bien elel n'essaya pas, il devait rester pret de l'ile c'était la seul contrainte.Braska se leva a nouveau alla dans ses quartier et regarda au loin l'horizon,Konzen qui passa par là ne dit rien le regarda un peu pusi contiunua.Konzen se posa quelque question au sujet de son maitre, qu'est-ce qu'il avait était la première.Braska ne bougait pas regardant l'horizon d'un regarde vide soucieux et en même temps pret, mais pret à quoi ?

*Jours après jours, je reste ici, à observer et aà attendre.On m'accuse de trops rester attaché a notre passé pendant que mes yeux scrutent l'horizon.Et pourtant c'est bien de notre passé que le present va prendre la tournure.*

Ouglouk avait finalement guérit de ses blessures, pas entièrement, mais il pouvait pour le moins se déplaçer sans que ses plaies ne se réouvrent. Il sortit de sa hutte misérable et puante pour chercher sa récompense. Il n'avait plus que cela en tête, il ne pensait plus qu'à cela à-vrai-dire. Le général était exité et très joyeux, il allait enfin voir le trésor des Neuf. On disait que de somptueuses merveilles s'y trouvaient, dignes des Neuf. Ce trésor devenait de plus en plus précieux au fil du temps, les nombreuses batailles des Neuf enrichissait ce trésor, les troupes du Roi-Sorcier étaient souvent victorieuses et ramenaient toujours le butin obtenut dans son intégralité, sous peine de mort. De sa démarche irrégulière, Ouglouk sortit de cher lui et avec de grands efforts, il se mit en selle, sur son cheval noir. Il quitta le village où il se trouvait pendant qu'il recouvrait ses forces pour retourner à la Tour. Elle se trouvait au centre du pays maudit, seule, mais à l'intérieur se trouvait une gigantesque armée. Le plus incroyable était qu'il n'y avait pas la moindre utilitée à cela, car la Tour de la Sorcellerie était elle même protégée par quatre immenses forteresses bourrées de cruels combattants. Ouglouk en était lui même impressionné, il allait devoir passer par la Porte de la Forteresse Sud. C'était le seul et unique moyen d'accéder à la Tour, hormis la voie des airs. Ces quatres forteresses était reliées par de très longues et massives murailles, gardées jour et nuit. C'était réelement impressionant, une muraille protégeait la Tour étant elle même protégée naturellement par les montagnes tout autour du pays. La Forteresse du Sud s'appellait Ulmar, celle du Nord Urgash, celle de l'Est Utumna et à l'Ouest se trouvait Ufthak. Ce pays où régnait le mal était dominé par les ombres, il donnait toujours l'impression que la nuit était éternelle, le ciel était toujours couvert de nuages noirs, seule l'intense et puissante lumière projetée par la Tour éclairait froidement le pays. Les Ténèbres étaient omniprésentes, d'ailleurs elles empêchaient certaines magies d'être utilisées, comme l'espionnage par les pierres de visions autres que les palantiri, ces derniers pouvaient percer les Ténèbres. Son rang de général lui permit de passer sans encombre. Ouglouk désormais à pieds, avait quitté son cheval, il se tint immobile devant la Tour, la contemplant. Il restait figé d'effroi lorsqu'il la voyait ainsi, haute, froide et sinistre, mais droite et fière. Cet endroit convenait parfaitement aux Neuf. Ouglouk reprit ses esprits et cessa de contempler la Tour pour contempler autre chose non loin de la Tour de la Sorcellerie. Il sagissait d'une autre tour, cependant, ce n'était pas une simple tour, c'était une prison, on l'appelait Sheog. Probablement l'endroit le pire du monde après le repaire des Neuf. En effet, cette prison était horrible, d'aspect intérieur et extérieur. On y gardait de sombres créatures, inconnues de tous apart du Roi-Sorcier qui lui existait depuis des ages si vieux qu'il ne sans souciait plus. Ce dernier les gardait prisonnières car elles étaient dangereuses, avec des pouvoirs ou une force prodigieuse. Elles pouvaient servirent à nombre de choses. Le Roi-Sorcier pouvait réaliser d'importantes expériences sur elles pour ses sombres desseins. Il pouvait aussi s'en servir pour augmenter radicalement la puissance de ses forces déja incroyables, seulement, le moment n'était pas venut, mais viendra un jour où l'occasion se présentera. Il arrivait parfois à Ouglouk de penser à cela, il avait toujours des frissons quand il le faisait. Son instint animal ressurgit alors pour le prévenir qu'on l'observait. Il regarda à gauche, rien, à droite non plus, il se retourna en dégainant mais il n'y avait toujours rien.

_Pfff n'importe quoi, je flippe pour rien, faut vraiment que je me remette au combat. dit-il agacé.

Ouglouk se retourna et son coeur faillit le lacher. Une douleur inhumaine le saisit d'un coup, des cauchemards effroyables d'une horreur infinie, il ne comprenait pas, il était assaillit par les souvenirs les plus malfaisants que le monde avait connut. C'était trop pour une seule vie, il eût ensuite très froid, il était plongé dans les Ténèbres pures. Puis enfin il retrouva le monde normal et comprit enfin.

_Peur de rien n'est-ce pas ? Ce n'est qu'une infâme partie de ma douleur...

Ouglouk s'agenouilla, il se sentait tressaillir, misérablement. Son corps entièrement parcourut de tremblements douleureux.

_Il y a tant de choses que tu ignores... j'en sais tellement, bien plus que tu ne pourras jamais savoir dans ta misérable vie. Ne te montes pas trop la tête et contentes-toi d'obeir comme tu la toujours fait; avec fidélité et efficacité.

Ouglouk ne put rien répondre, il était paralysé, incapable sortir le moindre son. Il transipirait, son corps était en pleine confusion, sa conscience et sa réflexion avaient disparues. Ce n'était plus qu'un animal. Le seigneur de l'ombre tourna le dos à l'ourouk et marcha jusqu'aux portes fermées de la Tour, on aurait plutôt dit qu'il lévitait.

_Suis-moi esclave. Allons te choisir ta récompense. dit-il séchement.

Vokial était le nom de ce seigneur faisant partit des Neuf. Il dressa sa main devant les portes massives qui s'ouvrirent immédiatement comme sous l'effet d'un pouvoir invisible. Vokial entra dans la Tour suivit d'Ouglouk comme un maître et son chien. Vokial ne monta pas aux étages de la Tour, au contraire, il descendit. Le Trésor des Neuf se trouvait non dans la Tour mais dessous, ce que tous hormis les Neuf ignoraient. Vokial avait conduit Ouglouk au trésor à travers les nombreux couloirs souterrains, obscures et humides. Rien n'était visible dans cette noirceur. Pourtant, on sentait une présence maléfique, gigantesque et rapide à la fois, souple comme une ombre, cette chose se mouvait en déplaçant beaucoup d'air et dans des bruits de craquements. Vokial qui pouvait voir dans l'obscurité voyait un énorme dragon squelette emplit d'énergie noire. Animé par Nécromancie, ce dragon était le gardien du trésor, enfin, le plus puissant des gardiens. Reposant tranquillement sur le sol, des cadavres de créatures telles des orcs par milliers étaient répendus de part et d'autre du trésor. A la moindre intrusion, ces corps décomposés se réveilleront pour protéger le trésor, et ce jusqu'à ce qu'ils trouvent le repos éternel. Vokial s'avança vers les montagnes d'or et d'objets précieux. Il y avait de tout, de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, des métaux précieux d'une grande rareté, comme le Mitrhil, ou l'Adamantin. Il y avait de nombreuses armes d'un art exeptionnel, des épées, des haches, des poignards, des lances, il y avait tout, cela provenait des nains, des elfes, des hommes du temps de leurs apogées. En compagnie des armes reposaient des armures, ainsi que de nombreux coffres. Vokial devait offrir cinq objets à Ouglouk, il savait lesquels il aurait choisit. Le spectre savait qu'Ouglouk exellait dans l'art de la guerre, ses armes et armures étaient souvent détruites à chaque combat qu'il remportait. C'est pourquoi il lui choisit une armure en métal adamantin, l'un des plus résistent au monde et asser léger. Elle était noire et rouge vermeille. Il lui choisit l'ensemble qui allait avec; le heaume, le bouclier, l'épée et la lance comme armes. En plus de cela, Vokial lui amena par télékynésie un coffre avec de l'or et des pierres de valeurs à l'intérieur. Il était rare que les Neuf récompensent si bien un de leur serviteur, seulement, Ouglouk avait ramené un palantir, un objet inestimable comparé à ces broutilles qui ne leurs serviraient pas. Vokial lui avait remit sa récompense, il retourna une dernière fois au Trésor pour s'emparer d'un objet, plus précisément il sagissait d'une crosse, c'était celle de Morpheus, le Roi-Sorcier, le temps était venue de la reprendre avait-il dit. La cross était longue, noire, à son sommet était fixé une tête de mort, au bout elle se terminait en pointe. Là, Vokial sortit des souterrains, avec Ouglouk qui avait revêtit son ensemble de guerrier. Il avait fier allure ainsi, imposait le respect, cela convenait à son rang de général.

_Réveilles-toi ! ordonna le seigneur de l'ombre.

Sa voix parvint à réveiller l'esprit appeuré de l'ouroukai, ce dernier secoua la tête, prit de grande fatigue. Vokial avait délibérément réduit Ouglouk à l'état de légume afin que l'emplacement du trésor reste inconnue.

_Te voici en possession de l'Ensemble Flamboyant. C'est l'oeuvre des Numénoriens, une race éteinte, cet ensemble est ensorcellé. Le pouvoir du Feu est incrusté dans cet ensemble, tu pourras exécuter des attaques de feu, augmentant ainsi la puissance de tes coups. L'autre avantage est que ce même élément ne te fera plus aucun dommage et te renforcera à l'inverse.

_Monseigneur, je vous en remercie infiniment, c'est un immense cadeau, une très belle récompense. J'en serais digne !

_Tu en prends conscience au moins, profites du temps qu'il te reste pour te soigner et te reposer, tu vas avoir une mission importante.

_Bien, je serais prêt.

Sur ce, Vokial l'abandonna afin d'apporter la Crosse à Morpheus qui était resté avec les sept autres dans la salle des Trônes. Ils étaient assis à leurs sièges respectifs. Vokial tendit la crosse à Morpheus. Le Roi des Ombres la prit délicatement, au premier contact, une leur apparue dans les orbites du crane reconnaissant son maître.

_Fort bien... je vais l'utiliser à nouveau, j'en aurais besoin je pense. Je n'en peux plus d'attendre ces maudits orcs. Ces abrutis ne sont toujours pas rentrés avec le bouclier. Je vais donc dire à Sandros de s'en charger.

_Morpheus... tu ne comptes tout de même pas y aller seul ? Ce ne serait que folie après les informations que l'on a reçus du palantir et des orcs.

_Oui... Ce Braska est très dérangeant, nous ne savions pas qu'il avait scindé le bouclier en deux, lui même est en possession du second morceau, ses pouvoirs sont grands, de plus, il se trouve en territoire humain...

_Je sais quels sont les risques, mais il faut agir en conséquence. J'irais seul car je suis le plus puissant des Neuf, si je ne reviens pas, veillez sur mon esprit. annonça Morpheus.

_Comme tu voudras, mais ne fais pas durer ce combat, l'effet de surprise est raté car il n'a cessé de regarder dans le palantir en cherchant ta présence. Ne le laisses pas invoquer ses chimères, en tout cas, pas plus d'une à la fois, seuls les éléments du feu, de l'eau et de la lumière peuvent te toucher.

_Je connais mes faiblesses mieux que personne, d'ailleurs nous avons tous les même, nous, les Neuf. L'heure est arrivé, c'est le moment. Prévenez Sandros et dites-lui de revenir dès que le bouclier sera en sa possession.

Morpheus quitta Minas Morgul sur sa Vouivre Suzeraine, en direction du sud, à la citée flotante. Siège de Braska l'Innocent, Chef de l'Ordre des Magiciens.

Le dieu avait perdu nombre de ses guerriers dans la guerre mais avait malgrès tout plusieurs royaume c'étaient ralliés sous sa bannière et maintenant le vénéraient. Les autres dieux disparaissaient peu à peu des cultures humaines. Il avait déjà les elfes sous son égides, les humains le seraient bientôt il ne manquerait plus que les nains et la plupart des peuples seraient sous son contrôle. ses hommes qui avaient suivis les orcs avaient été anéantis jusqu'aux derniers. Cela ne pouvait être que l'oeuvre des haradrims. Les orcs seuls n'auraient pu achever les hommes qui les avaient pris en chasse. Mais il n'avait pas que cela à faire. La foi de ces hommes baissait et il ne pouvait le tolérer. Il repartit donc pour son palais. Arrivé de là ou il était partit du vent naquit un corps puis les vêtements qui étaient vent il y a peu. il parti alors dans sa chambre. allongé sur le lit il s'endormit; cela faisaient maintenant plusieurs années qu'il n'avait pas dormi. Lorsqu'il sombra dans les ténèbres de la nuit le temps commença à changer partout dans le monde. Des nuages noirs assombrirent le ciel, le vent se leva brusquement. Le tonnerre gronda, océan ce déchaînèrent.

Pendant ce temps, L'homme se remémorait de vieux souvenirs dans son sommeil.

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Un jeune et maigre enfant se cachait entre deux blanche de bois derrière une maison en ruine dans un village dévasté dans lequel les morts s'entassaient par milliers. Une immense bataille entre deux royaumes humains avait détruit toute cette région. Un homme avançait dans ce cimetière enjambant les morts et traversant d'un pas pas lent cet ancien champs de bataille. Il était vêtu d'une longue cape à capuche ne laissant voir que ces mains et la partie inférieure de son visage qui était parcourue d'une barbe blanche ne laissant de place que pour sa bouche. Il avançait à l'aide d'une canne de bois dont le haut se terminait par une boule d'une couleur bleu sombre de la taille d'un grosse balle. L'homme croisa le jeune garçon. Il était amaigri et ne vivrait pas longtemps s'il continuait à rester sous ces planches. Les planche s'envolèrent avant d'être propulsés au loin. l'enfant était encore conscient et regardait le vieil homme.

- Tu es venu pour me tuer, monsieur ? Dit-il simplement

L'homme ria pendant plusieurs minutes avant de ce reprendre et répondit:

- Je ne viens pas pour te tuer mais pour t'emmener là ou tu pourra protéger ceux qui te sont chers. Si tu viens avec moi je te montrerai la puissance et t'apprendrait ce qu'il faut pour ne plus laisser ce qu'il c'est passé ici ce reproduire.

Il tendit la main. L'enfant la prit et ce releva.

- Comment t'appelles tu mon petit ?

- Je m'appelle Braska et toi c'est quoi ton nom monsieur.

- Moi c'est Vimund, Vimund le protecteur. et toi tu serai donc Braska l'innocent car l'innocence coule encore dans tes veines

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Le Dieu se réveilla brutalement. Cela faisait plusieurs jours qu'il dormait. La nature c'était emballé et avait causée d'énormes ravage de par le monde. Les bateaux haradrims avaient presques tous sombrés emportés par les rouleaux qui sévissaient sur la mer. Seuls trois navires avaient rejoinds les côtes. Et celui des orcs s'était écrasé sur les rochers. Grishnak avait survécu par miracle mais Okaro ne s'en était pas sortis à si bon compte. Il était empalé droit comme un « i » sur un rocher, il navait plus de bras et regardait l'horizon de ses yeux morts. Grishnak avait été éjecté sur le rivage non loin des deux bateau haradrims. Les hommes avaient subit des inondations, séismes et ouragans dévastants citadelles, bastions, villes et villages. La plupart des croyant envoyèrent la plus jolie des filles de leurs village au dieu de la montagne pour que son courroux ne s'estompe mais aucune d'elle ne pu le voir. Elles repartirent bredouille chez elles imaginant le pire pour leurs foyer. Seulement quelques jours plus tard les intempéris avaient cessé et des dragons apparurent alors délivrant un message expliquant que le dieux descendrait lui même pour choisir sa prochaine femme et plusieurs maîtresses.

Le dieu traversait son palais de long en large et en travers mais il s'arrêta une nouvelle fois à la bibliothèque. S'élevant dans les airs il récupéra deux livres situés dans le plus haut emplacement de la bibliothèque. Cet emplacement ne laissait de place que pour deux livres. Il descendit et les posa sur son bureau avant de les ouvrir. Ils renfermaient tous deux des anneaux, l'un d'un or étincellant le plus pur ayant existé en ce monde et l'autre était aussi noir que les ténèbres les plus sombres. Les deux livres renfermaient également deux citations.

De cet anneaux qui n'est qu'une réplique

De cet

anneaux qui n'est qu'une réplique

Du vrai tu devra t'emparer pour que la

Puissance de l'élément de la lumière

Puissance de l'élément des ténèbres

Contrôlé tu pourras. Mais pour cela

Contrôler tu pourras. Mais pour cela

De l'anneau tu devras t'emparer et

Dans la source de l'élément tu te

Plongera. La lumière ensuite t'éclairera

Plongera. Dans les ténèbres ensuite tu

Sera plongé.

- Je me dois de devenir plus puissant. Il me les faut je deviendrait le premier à avoir maîtrisé tous les éléments. Dragons venez à moi.

De la fenêtre de la bibliothèques l'on pouvait voir plusieurs dizaines de dragons de toutes les couleurs. Ils regardait l'homme par la fenètre. Ils prit les anneaux dans ses mains et les montra aux dragons.

- Retrouvez moi les originaux et vous aurez ce que vous désirez.

- Bien maître comptez sur nous.

Les dragons ce dispersèrent dans toutes les directions en quète des anneaux. Le Dieu se retourna et alla dans une petite pièce ou un baton remplissait le milieu. Il y avait comme un emplacement en son bout mais il était vide. Il prit le baton puis murmura quelques paroles. Son visage prit une barbe blanche recouvrant toute la partie inférieure puis une cape marron le recouvrit de la tête au pied et une longue capuche cacha le haut de son visage.

- Hum ma magie n'a pas prit une ride. Bien allons-y !

Il murmura à nouveau et disparu dans un courant d'air. Il apparut au milieu de la grande salle du roi des elfes comme porté par le vent. Il s'approcha sans même s'incliner et dit au roi d'une voix faible et tremblante.

- Ô mon roi je sais que vous me reconnaissez.

- Bien sur que je vous reconnaît messager et votre venue n'est pas du meilleur augure surtout au fait des désastres ayant eu cour ces derniers temps.

- Bien bien vous ne m'avez pas oubliez très aimable à vous ô mon roi. Je ne suis que l'humble messager de Curunir notre grand Dieu protecteur. Il m'a transmit un message ne pouvant que vous réjouir je pense.

- Quel est-il donc messager de quoi donc dois-je me réjouir ?

- Notre Dieu recherchant une épouse comme vous avez dû l'entendre à choisit personne d'autre que votre vénéré fille pour femme. Elle devra être prête dans sept jours. Je viendrais alors la chercher pour l'emmener à ses côtés. Le mariage quand à lui aura lieu sept jours après ceci.

- Sa alors je n'aurais jamais pu imaginer que ma fille puisse être choisie comme épouse bien que je doivent m'en réjouir. Il en sera donc fait selon sa volonté.

- Je n'ai plus rien à faire ici alors à très bientôt votre majesté.

Le messager murmura alors une formule étrange avant de disparaître dans le vent.

Le ciel s'était partagé en deux parties égales, l'une d'elle faisait face à Morpheus, le provoquant, elle était dénuée de nuages et l'azur était d'un bleu particulièrement beau. Cette partie ensoleillée contrastait vivement avec la venue de Morpheus qui apportait les Ténèbres avec lui. Des orages, noirs et grondants, le suivaient, annonciateurs de malheurs, d'une sombre destinée. Morpheus fonçait, sur le dos de sa Vouivre, jamais il n'avait eût si rapide monture, la prodigieuse vitesse de la bête n'avait plus rien à voir avec celle des dragons. Le Roi-Sorcier stoppa sa course brutalement, arrachant un cri strident à sa Vouivre incompréhensive. Le Seigneur des Neuf se tint immobile, tournant sa tête à cent-quatre-vingt degrés, comme si il voyait des ennemis. Seulement, il n'y avait rien, sinon le vide. Non dénué d'intelligence et d'expérience, Morpheus avait l'habitude de ne point se fier à un seul de ses sens. C'est pourquoi il se mit à avançer légèrement sa tête, humant l'air, recherchant une odeur spécifique qui serait responsable de ses doutes. Il sentit effectivement, quelque chose d'anormal, le Roi des Ombres pesta intérieurement, ses plans avaient été contrecarrés lorsqu'il avait sentit l'odeur de la magie, cette dernière était bien présente en cet endroit, elle abondait même, c'était anormal. La magie s'était rassemblé autour de la cité flottante telle une muraille dont aucune arme ne pouvait venir à bout. La magie tourbillonnait, bouillonait en ces lieux, l'air en était surchargé, mais un nez humain n'aurait rien remarquer, même le flair d'un loup n'aurait rien déniché d'anormal. Le spectre se retrouva déçut de ce facheux contretemps, cet obstacle imprévut allait certainement être des plus difficiles à surpasser. Il savait que seul, il aurait put passer, seulement, la magie était trop dense, trop pure, il n'aurait plus toutes ses forces pour affronter Braska. Les huit devaient lui venir en aide. Il ne fallait rien laisser au hasard, la moindre erreur pouvait être fatale, Morpheus ne le savait que trop bien.

_Rejoignez-moi, j'ai besoin de vos forces, une barrière de chimères me barre la route. Sandros, toi aussi tu dois venir, hates-toi de récupérer le bouclier et ramène-le à la Tour.

_Tu as vraiment besoin de nous ? Combiens sont-elles ces chimères ?

_Je les aient reconnus par leurs puissances, les ayants auparavant vaincus et affrontés chacune d'entre-elles. La plus dangereuse demeure Ultima, l'Ange déchue, elle maitrise les pouvoirs de la Lumière.

_Ultima ?! Braska à vraiment tout préparé avant de nous acceuillir. Apparament il a conscience du danger, si il fait appel à elle en personne, après Bahamut c'est probablement la plus puissante des chimères. Je puis l'affirmer du fait qu'elle ma vaincu dans le passé. Tu as bien fais de nous prévenir, seul, tu courrais au suicide. dit Vokial.

_J'ai bien compris, je me met de suite à la recherche du bouclier et le placerait en sécurité. Je viendrais le plus vite possible. annonça Sandros.

La discussion téléphatique cessa, Morpheus ne bougeait plus d'un millimètre, il rassemblait ses forces et réfléchissait à l'avenir. Seule sa Vouivre brisait ce tableau immobile par ses mouvements répétitifs afin de rester sur place. Pendant ce temps, Sandros sortit tel un courant d'air du Palais de Harad. Il prit la direction de l'île pour porter assistance à ses orcs et aux Suderons (Haradrims). Sa monture, grâce à ses yeux perçants aperçut des navires échoués, brisés sur la plage. Parmis les restants misérables, des cadavres en nombre et quelques survivants reposaient avec les débris. La Vouivre fondit en piquée, semblable à la foudre. La bête atterit sur un rocher, Sandros déscendit sur la plage, en lévitant. Il dénicha le corps du roi sans trop de difficulté, ne sachant s'il était vivant ou non, Il se servit de son pouvoir psychique afin de le soulever du sol, pour aller le déposer apart sur le sable fin et doux. Non loin du roi désormais, se trouvait Grishnak, le lieutenant. Le second de Morpheus se dirigea jusqu'à lui, curieux du résultat de sa mission. Il réalisa soudain qu'elle avait été accomplie, mais le prix avait été lourd. Le sacrifice des trois-cent et des Haradrims étaient honorables. Ces derniers avaient dès lors prouvés leur allégeances au Roi-Sorcier. Ils méritaient une récompense, mais le temps n'était pas venut, Sandros avait à affaire ailleurs. Sans perdre de temps, le spectre se pencha vers le lieutenant.

_Grishnak, tu es en retard, par ta faute nous avons de grands problèmes, même si tu as le bouclier, le délait a été dépassé.

Grishnak était agonisant, incapable de parler correctement, il se réduisit au silence, conscient de ce qui allait arriver, il attendit. Sandros posa sa paume d'argent sur le front de l'Ouroukai et absorba son énergie vitale. Ne laissant que les os, il se mit à briser ce qui avaient été les bras, qui enserraient le bouclier, là il le prit à une main et retourna près du roi qui avait donné signe de vie en tentant de se relever.

_Tu vas venir avec moi à la Tour, et tu vas attendre sagement que l'on reviennent.

Sandros se retrouva de nouveau sur sa Vouivre et cette dernière s'empara du Roi à l'aide de ses griffes. Le Second de Morpheus partit cacher le bouclier et remit le Roi entre les mains d'ouroukais. Il s'élança alors le diable aux trousses rejoindre Morpheus. Lorsqu'il arriva, les huit autres l'attendaient.

_Tu as fais vite, bien, il est temps, vous allez me frayer un passage dans ce mur magique, là, Sandros et moi irons nous même à l'assaut de la cité. dit le Roi-Sorcier.

Morpheus dégaina, les autres suivirent le geste et ils fonçèrent dans le mur invisible pour les êtres organiques mais non pour les esprits. Les nuages magiques prirent soudainement forme, pièges s'activant dès que la frontière était dépassée. Les formes devinrent de fameuses entitées aux grands pouvoirs, ces fameuses chimères. Cinq étaient apparues pour bloquer le passage des Neuf, cinq d'entre eux se prirent alors chacun un adversaire. Puis les quatres spectres restant rencontrèrent deux dernières chimères dont la fameuse Ultima. Cette dernière avait la beauté d'un ange, ses ailes étaient de feu, elle portait une longue et épaisse robe blanche et or, elle brillait. Morpheus et Sandros s'éclypsèrent en vitesse, ils étaient parvenus à la cité, ils planaient au dessus, recherchant le siège de Braska l'Innocent. Ils n'eurent point de mal à le repérer, les deux Vouivres se posèrent avec la légèreté d'une plume sur le sol dallé. Morpheus et Sandros posèrent pieds à terre et s'avançèrent lentement jusqu'au noble siège où Braska les attendaient, à ses cotés, il y avait un jeune garçon, jeune et séduisant, mais il était grand et bien bâtit. Braska était vêtut d'un magnifique ensemble, d'une blancheur étincelante et d'une dorure digne de son rang. Tenant debout aussi bien que le jeune élève, se tenait le bâton de Braska, près du siège, il était du même blanc que les cheveux du Grand Invoqueur. Le diciple de Braska était richement vêtut lui aussi. Les deux avaient un goût prononcé pour la classe, bien que Braska s'habillait simplement. Le Chef de l'Ordre était aussi différent de Morpheus que l'on pourrait comparer la Lumière et les Ténèbres. Les deux représentant de ces plus puissants éléments allaient s'affronter sous peu, la vue du bouclier posé sur les genoux de Braska ne laissait plus de doutes. Mais avant cela, une discussion s'imposait. Le Roi-Sorcier avait revêtut une sinistre armure digne de lui, abandonnant son habituel manteau à capuchon. Il mettait une armure seulement pour les grandes occasions. Même un démon paraissait innocent à côté de lui. L'armure était d'acier noirci de la meilleure qualité et d'argent, le heaume avait quatres cornes et l'épée était très longue d'acier noirci elle aussi, infusée du pouvoir des Ténèbres. Morpheus, comme Sandros ne voyaient pas comme les êtres normaux; actuellement, ils voyaient en Braska une aveuglante lumière. Un esprit puissant et en pleine forme. Morpheus regardait Braska et ce dernier osait regarder le visage irréel du spectre, il devait voir son vrai visage, et contrairement aux autres, il arrivait à rester maître de lui même alors que les autres auraient perdus tout leur moyens, d'ailleurs, le diciple, lui, se gardait bien de regarder au dessus du buste.

_Lâche... comment as-tu osé ? Tu vas payer aujourd'hui pour tout ce qui est arrivé ce jour là. Point trop surpris de nous voir capable de nous mouvoir à notre guise comme dans le passé ? De savoir que nous sommes de nouveau prêts ? Non je le sais bien, je sais tout ce qu'il y a à savoir d'important à ton endroit. Tu savais grâce au palantir que nous allions venir. Tu t'es préparé mais cela ne suffira pas, tu as laissé entrer le Mal cher toi. annonça froidement Morpheus.

Ces paroles dures n'avaient eûent d'effets sur lui, il gardait son sang froid face à celui qui inspirait la crainte dans le monde. Mais il devait reconnaitre qu'il était en proie au doute, il avait quelques frissons mais il restait de marbre.

_La fin est proche magicien, car je vais te briser ! continua t-il d'une voix de métal.

Le Roi-Sorcier sortit sa Crosse magique qu'il avait dissimulé derrière lui. Braska donna quelques ordres à son élève, qui ne devait pas se mêler d'un combat d'un niveau bien trop élevé pour lui. Il avait reçut l'ordre de combattre Sandros, ce dernier éclata de rire:

_Ne me sous-estimez pas ! Ce gosse vas mourir face à moi, je n'ai pas la réputation d'être tendre. Si il m'affronte je n'hésiterait pas. confia t-il.

_Le sous-estimer serait une belle erreur Sandros, il est son élève je te rappel, il doit avoir du talent à revendre. Occupes toi de lui, je te l'ordonne, je ne veux être dérangé, ce combat risque de durer et d'être superbe. Ecoutes-moi bien Braska, peu m'importe de te tuer, je désire simplement ce bouclier que tu détiens, rien d'autre. Si tu me le cède, je repartirais. promis Morpheus.

La réponse de Braska fusa immédiatement, négative, Morpheus s'en doutait, le combat était inévitable et au même moment, le ciel se trouvait lui aussi en plein combat, la Lumière face aux Ténèbres. Le ciel grondait au dessus de leur têtes, le tonnerre frappait en compagnie d'une forte pluie. C'était le départ, Sandros dégaina et se rua sur son adversaire. Morpheus quand à lui dressa rapidement sa Crosse maléfique sur Braska qui venait de récupérer son bâton, trop tard hélas, Braska fut projeté de plein fouet sur son siège qui fut renversé. Braska se remit sur pieds et frappa dans le vide avec son bâton blanc en direction du spectre qui fut projeté cinq mètres en arrière. Morpheus se releva mais reçut un second coup la force psychique de Braska. Puis le magicien ne s'arrêta plus, Morpheus était toujours à terre lorsqu'il recommença, le projetant sur le côté droit, puis du gauche et en avant. Là le Roi des Ombres couché sur le ventre dressa si rapidement sa Crosse que Braska tomba, ils se relevèrent en même temps et Morpheus prit l'avantage en projetant Braska si violamment qu'il perdit son bâton tant le choc fut puissant. Le mage voulut absolument récupérer son bâton et se remit en garde. Il se défendit d'une projection mais le Roi-Sorcier se prépara à lançer une puissante attaque.

_Ne reconnais-tu pas la mort quand tu la voie viellard ? railla Morpheus.

On entendit un bruit assourdissant, Braska tomba sur le côté, son bâton avait éclaté en millier de morceaux. Braska avait perdu beaucoup de forces et avait du mal à se relever, durant ce temps, Konzen voulut se précipiter mais Sandros le retint, Morpheus prépara la dernière attaque, il chargeait l'électricité noire dans la paume de sa main droite, ca allait être une puissante attaque. Braska s'était relevé et la foudre de Morpheus fonça droit sur lui, il allait s'effondrer lorsqu'une intense lumière blanche apparut entre la foudre et le magicien.

_Shiva... que de retrouvailles ce jourd'hui. Tu seras la première à tomber.

Une femme à la peau bleutée, dont le sang était glacé était apparut, invoquée par Braska. Cette chimère était nue et belle, ses cheveux attachés étaient bleus aussi. Son regard était glacial, d'ailleurs c'était l'élément qu'elle maitrisait. Cette dernière salua de la tête le Roi-Sorcier, puis elle posa sa main avec douceur sur le front de son maitre, elle le soignait en propageant une sorte de brume régénératrice. La chimère et son maitre étaient à nouveaux prêts.

_Braska, quand cessera tu de te cacher derrière tes chimères ? Oh et après tout, il s'agit de tes propres armes, je n'ai qu'à les détruirent toutes et tu épuiseras tes forces, Shiva ta soigné physiquement, mais la magie est plus longue à se rétablir.

Shiva fonça droit sur Morpheus en frappant avec pour seules armes ses poings et pieds. Morpheus se déplaçant par la force de son esprit évitait chaque coup de la chimère, sa souplesse était extraordinaire, comme sa vitesse. La chimère s'arrêta, comprenant qu'il était inutile de continuer ainsi. Elle joignit ses deux mains et des piques de glace sortirent du sol à chaque endroit où le spectre se trouvait. Là encore, aucun résultat, puis Morpheus dressa sa tête de de mort face à Shiva, cette dernière eût juste le réflexe de faire apparaître un mur de glace qui se fissura et tomba en miettes scintillantes. La chimère créat deux immenses pointes de glace au bout de ses mains, elle fonça à nouveau et Morpheus eût plus de difficultés à éviter ses coups dont la longueur s'était accrue. Il dût sortir son épée et briser les pointes de glace pour l'arrêter. Morpheus repensa à ses huit qui combattaient eux aussi des chimères, il se demandait comment ils s'en sortaient, surtout celui qui affrontait Ultima, qui était bien supérieure à Shiva. C'est pourquoi il se décida à abréger le combat. Il serra son épée et fonça si vite que Shiva dût créer un nouveau mur, seulement, Morpheus l'avait déja contourné et Shiva voyait avec surprise la lame noire du spectre grandir par son nombril, elle hurla sa douleur et disparue en ne laissant qu'une petite brume. Le cri avait énervé Braska qui détestait perdre ses chimères. Il en invoqua une seconde en psalmodiant une incantation et en joignant ses mains.
_Ifrit...

Ifrit était une créature énorme, ressemblant à un énorme chien poilut avec deux grandes cornes et à la chevelure rouge sang. Il possèdait de grandes griffes acérés. Sa musculature était importante, aux poignets, il avait un bracelet d'or. Il prit braska avec son bras gauche et l'installa sur son épaule. Braska donna l'odre d'attaquer et le chien obeit, il bavait d'exitation, sa bave tombait en flaque hyper collantes pour celui qui marcherait dessus. Il était affreusement rapide, se déplaçant en courant à quatres pattes ou par de grands bonds. Morpheus n'avait pas bougé, le nez d'Ifrit approcha la tête de Morpheus, se dernier pouvait sentir l'halaine chaude et fétide du chien. Il voyait sa grande geule ouverte et sa longue langue rose se lécher les babines. Morpheus abbatit son épée sur le museau noir et humide du chien, cette partie fut découpée en deux, le chien hurla jusqu'à couvrir complétement le son du tonnerre. Il voulut se venger en frappant le spectre de sa griffe droite mais le Roi-Sorcier s'était allongé sur le sol telle une ombre laissant la griffe fendre l'air. Morpheus se releva et frappa le bras droit qui venait d'être utilisé, l'épée pénétra la chair du monstre lui arrachant son second hurlement. L'énergie des Ténèbres qui se trouvait dans la lame se déversa dans la blessure, faisant souffrir terriblement Ifrit. Le monstre tourna sa tête vers sa blessure puis vers le responsable avec un regard haineux, plein de rage, il se recula et lui bondit dessus, Morpheus s'allongea sur le dos en dressant son épée en l'air, Ifrit s'embrocha dessus puis fit un nouveau bond par réflexe pour se sortir de là. Braska tomba d'Ifrit , non préparé à une telle réaction, il ratterit avec élégance sur le sol. Il ne pouvait plus rien pour Ifrit, ce dernier était plein de haine, il pourchassait Morpheus, frappant avec ses griffes et faisant claquer sa machoire. Rien de tout cela n'avait inquièté le Roi-Sorcier jusqu'à ce que le monstre ouvre grande sa geule, un noyau rouge apparut à l'intérieur, augmentant rapidement sa taille jusqu'à recouvrir toute la geule. C'était une énorme boule de magma en fusion qu'Ifrit projetta sur Morpheus. Ce dernier avait prit conscience que cette attaque le vainquerait, il devança le monstre en ouvrant un passage interdimensionnel devant lui avec l'énergie des Ténèbres dans lequel la boule de feu suprême s'engouffra. Morpheus venait seulement de réaliser combien ce combat était difficile. Il pouvait perdre à tout moment. Morpheus rassembla une nouvelle fois les Ténèbres et foudroya Ifrit sans ménagement, le pauvre était parcourut de flux éléctrique si douleureux que ses cris devinrent effroyables à entendre. Le monstre disparue dans une épaisse fumée. Morpheus fonça alors sur Braska l'épée en avant.

_Oh que non, tu ne recommençeras pas, j'en ai asser de tes sales bêtes idiotes ! hurla t-il.

Un sourire se dessina sur le visage du magicien, une chose informe se plaça devant lui en tant que bouclier, la lame de Morpheus le pénétra, sans difficulté, c'était transparent, un peu bleu.

_Ondine... sois maudit Braska !

Le Seigneur des Neuf retira son épée du corps aqueux d'Ondine, cette chimère pouvait changer de forme à volonté car elle n'était constituée que d'eau. Morpheus n'eût pas à réfléchir pour la vaincre, il l'électrocuta comme Ifrit, Odine disparue en une vapeur fumante. Vint ensuite Ixion, le cheval de foudre. Parcourut constamment d'électricité, le cheval allait souffrir de cour-circuitage à cause de la pluie battante. Ixion avait une corne au front, il galopa jusqu'à Morpheus en tentant de l'embrocher, sans y parvenir, Morpheus évitait et frappait Ixion, au bout d'un moment, le cheval s'effondra à terre, vidé de ses forces, il disparut lui aussi.

_Tu es décidément sans coeur... vas-tu envoyer toutes tes chimères à la mort ? Ce n'est pas une solution, seul Bahamut le Divin peut me vaincre. Tu ne disposes pas des forces nécessaires pour l'invoquer, je le voit, tes précèdentes invocations te demandent beaucoup de puissance. Mais chaque combat me fatigue également. Prends les armes et combattons loyalement. proposa t-il.

Braska réfléchit un long moment, levant le visage au ciel, laissant la pluie le rafraichir. Il était fatigué, cela se voyait, Morpheus voyait sa lumière diminuer. On ne le voyait pas cher Morpheus, pourtant, lui aussi faiblissait, le trou noir de tout à l'heure l'avait durement vidé, comme chaque attaques avec l'élément des Ténèbres. Enfin, Braska le regarda à nouveau, avec une nouvelle détermination, son visage était plus confiant qu'avant, il paraissait plus jeune, son sang noble refaisait surface. Il accomplit quelques gestes avec grâce et rapidité, il parla dans la langue des Istaris, Morpheus la parlait aussi et il comprenait qu'il sagissait d'une invocation, il trouvait étrange qu'une nouvelle chimère fut invoquée, aussi fut-il surprit lorsqu'une épée apparue d'une brillance éclatante. C'était une des plus belles épées que Morpheus avait vut dans son existence. En voyant Braska s'en servir pour s'échauffer, Morpheus se souvint qu'il l'avait déja vut auparavant, c'était Rêve, le nom de l'épée était Rêve. Elle était longue et blanche comme la plus pure des lumières. Blanche et or, avec des signes anciens gravés dessus. Il n'y avait plus aucun doute, Braska manipulait l'épée de la Lumière. Le combat s'annonçait titanesque. La Lumière et les Ténèbres étaient dans le ciel, elles s'étaient mélangées, luttant l'une contre l'autre. La pluie avait redoublée d'intensité, le tonnerre grondait toujours, plus fort que jamais. La cité était à la fois assombrie et éclairé, un bien étrange spectacle. Braska était trempé jusqu'aux os, la pluie ricochait sur l'armure du Nécromancien. Les deux étaient en gardes, attendant l'occasion tant attendue, ils se regardaient ardament comme les deux plus grands riveaux de ce monde. Ils se vouaient tous deux une haine et une admiration immense, mélés à du respect. Ils étaient sourds aux sons que produisaient Sandros et Konzen non loin d'eux. Après une attente interminable, les deux se chargèrent l'épée bien en mains. Le choc fut assourdissant et aveuglant, un flash de couleur argenté apparaissait à chaque collisions. Morpheus frappa, Braska esquiva et attaqua sur le flanc droit, Rêve fendit le vide avec un sifflement intensément aigüe, Morpheus avait sauté sur sa gauche. Il se retourna ensuite face à Braska qui attaqua encore, il y eût un nouveau choc, puis Braska accomplit un enchainement vraiment rapide et précit, chaque coups étaient parfaitement parés. Il y eût une impasse d'armes où chacun forçait au maximum pour se déffaire de l'autre, le Roi-Sorcier était bien plus puissant que Braska l'Innocent, seulement, Rêve compensait ce manque de puissance. Morpheus força vers le haut et une ouverture s'offrait au niveau de l'estomac de Braska, le spectre y envoya un coup de pied qui projetta Braska en arrière, le souffle coupé. Leurs forces diminuaient dangereusement, le combat s'éternisait, des heures étaient passés. Morpheus en combattant honorable attendit que Braska se releva pour attaquer à nouveau. Il échangèrent de nombreux coups, le fracas de leurs armes étaient plus puissants que le grondement du tonnerre. Un moment, Morpheus se remit en garde en attendant l'assaut du mage. Celui-ci avait déversé toute sa puissance restante dans la lame, elle brillait de mille feux, aussi éclatante que la mort d'une étoile, il se mit à courir vers Morpheus qui attendait en déversant lui aussi toute son énergie à l'intérieur de sa lame pour parer le coup divin qu'il allait subir. A cinq mètres de Morpheus, Braska sauta en l'air en assénant son coup dévastateur. Le choc fut terrible, effroyable, il y eût le son d'une superbe explosion. Plus rien n'était visible, à des kilomètres à la ronde, il faisait nuit noire. Morpheus parvenait à voir dans cette noirceur comme en plein jour, Braska avait effectué un magnifique salto arrière juste avant l'explosion. Il avait ratterit en douceur mais vide de ses forces, il mit genoux à terre. Morpheus avait essuyé ce coup, il n'avait jamais connut cela. Jamais il n'oublirait, son épée... il la tenait toujours dans sa main droite, il la regarda, des bruits de craquements se faisaient entendres puis, des fissures apparurent sur l'épée, il y en avaient tellement, Morpheus la lacha, elle explosa, les morceaux d'aciers noirs s'éparpillaient comme les perles d'un collier qui aurait été arraché. Cette épée n'était pas n'importe laquelle, elle était de fabrication Numénorienne. Rêve quant à elle, restait intacte, comme neuve. Morpheus n'y croyait pas, c'était la première fois qu'il se retrouvait avec une arme brisée, d'habitude, c'était lui qui brisait les armes des autres. Il ne savait pas comment réagir, il n'avait plus d'armes, il était vidé de ses forces. Il tenait toujours debout mais c'était tout ce qu'il pouvait faire, il attendait. Le brouillard noir s'était enfin dissipé, Braska s'était relevé, il s'avançait vers le Nécromancien, il trainait les pieds, il souffrait rien que de se trainer, il ne savait même pas si il arriverait à porter son dernier coup, il faiblissait à chaque seconde.

_Bien joué vieillard, j'ignorait qu'arme si extraordinaire existait. Seulement... tu as perdus, regarde autour de toi. dit Morpheus.

Autour d'eux, s'étaient rassemblés les autres spectres. Ils étaient également vidés de leurs énergies, mais ce n'était pas cela qui annonçait la défaite de Braska. Sandros avait mit sa lame sous la gorge du jeune Konzen qui avait été vaincut, difficilement mais vaincut. Sandros le tenait fermement par les cheveux et exerçait une forte pression de sa lame sur le cou tendre du jeune garçon. Il l'avait prit en otage bien qu'il n'en avait guère le besoin, ce n'était qu'une mesure préventive.
Braska baissa la tête, vaincut, il demanda à ce qu'aucun mal ne soit fait à Konzen.

_Tu n'es pas en mesure de négocier, mais tu n'as pas à t'en faire, tout ce qui nous interesses est le bouclier, remets-le nous et sa vie seras sauve. lui répondit Sandros.

Braska hésita, Konzen avait vraiment peur, il tremblait, une goutte de sueur froide perla de son front pour atterrir sur la lame. A cela, il ne put rien, il accepta le marché. Avant de chercher le bouclier, il fit disparaître son épée. Il se dirigea d'un pas lent et forcé jusqu'au siège renversé. A terre, il prit le bouclier et le rapporta à Vokial qui lui tendait les bras.

_Relaches-le Sandros, et partons, nous avons eût ce qu'on voulait. Nous reviendront en temps et en heure, mais cette fois ce sera pour t'anéantir Braska. Profites-bien du temps qu'il te restes. Adieu.

Morpheus et ses huit invoquèrent leurs Vouivres et s'en allèrent avec les derniers nuages noirs qui restaient dans le ciel. Le soleil s'était couché. Les Neuf rentrèrent à la cité de Minas Morgul puis se posèrent au sommet de la Tour. Enfin, ils se posèrent sur leurs sièges respectifs, cette fois, les torches étaient éteintes et la pièce était totalement plongée dans les Ténèbres. Les Neuf se permettaient un repos bien mérité. Ils avaient demandés à ne pas être dérangés durant une bonne semaine sous peine de mort. Pendant ce temps, Ouglouk avait été chargé par Sandros de veiller sur le Roi des Haradrims. Ce qu'il fit très bien. Puis il fut appeler par le Roi-Sorcier avec son protégé. Quand ils franchirent la porte des Neuf, ils se prosternèrent, et saluèrent comme de bons esclaves. Ils se devaient d'être obeissants car les Neuf étaient à fleur de peau depuis qu'ils étaient revenus. Une petite erreur et s'en étaient finit d'eux. Ils ne dirent mots, attendant qu'un des Neuf prit la parole en premier.

_Seigneur du Désert, pour avoir accepté de t'allier avec nous, pour avoir honoré notre pacte, pour le sacrifice de tes hommes, tu mérites une récompense digne de ce nom. dit-il dans un murmure difficile.
Le Roi-Sorcier dessera le poing droit, dévoilant une petite fiole de couleur rouge pourpre.

_Avec ceci, tu te hisseras à un niveau exeptionnel, presque du notre. Je serais honnête avec toi, si tu bois le contenut de cette fiole de ma préparation, tu perdras une partie de ton humanité. Quand tu auras bus, ton coprs souffrira milles morts, la douleur sera si intense que tu te tordera sur le sol à la manière d'un serpent. Ainsi, tes poils se seront décuplés, tout comme ta musculature et donc ta force et ta vitesse le seront également. La transformation s'accomplira la nuit, là, tu deviendras un véritable loup garou, un meneur. Mais prends garde, de même que ta puissance, ta rage et ta soif de sang se seront décuplées tout aussi dangereusement. Mais mon art ne se résume point à cela, non seulement ta force deviendra Herculéenne mais tu obtiendras en plus le pouvoir de régénération qui te videras beaucoup de tes forces à chaque utilisation. En conclusion, je t'offre un pouvoir d'une rareté inconcevable, qui te hisseras à proximité de notre niveau en quelques instants.

L'homme leva un visage incertain vers Morpheus, il hésitait. Allait-il choisir la puissance, ou bien allait-il se garder de boire cette chose inconnue.

_En plus de cette fiole, tu repartiras avec l'Ensemble Foudroyant; une armure, une épée et un bouclier. Cet ensemble ensorcellé est indestructible, il te donneras le pouvoir de manipuler la Foudre mais également celui de lui résister et de l'absorber. Même transformé en bête, cet ensemble s'adaptera à ta taille. Pour finir, tu repartiras cher toi avec avec beaucoup d'or et de pierres de valeurs pour augmenter tes effectifs militaires. Egalement pour construire une solide défense pour ton Royaume. Je pense que désormais, tu pourrais recevoir une visite de courtoisie de la part de nos ennemis. Agis vite.

L'humain hocha la tête, il était d'accord avec Mropheus, maintenant qu'il était officielement allié avec lui, le Royaume du Sud devra subir les conséquences en plus des avantages. Un choix difficile avait-il fait. Quelque que soyait la décision, la guerre était inévitable. Autant rejoindre le parti le plus puissant. Plus serein qu'avant, le roi de Harad donna sa réponse au sujet de la fiole. Morpheus la lui lança et l'homme la bue derechef après avoir déglutit. Un horrible spectacle s'ensuivit. Il n'émut cependant acunement les Neuf, contrairement à Ouglouk qui s'écarta vivement de l'homme avec une expression de dégoût sur le visage. Le roi de Harad s'était étalé sur le sol froid et dur, de marbre noir. Comme l'avait prédit Morpheus, il se tordit de douleur tel un serpent, à cela s'ajoutaient des cris inhumains. Le roi était torse nue, jusqu'à ce que de longs poils lui recouvrirent quelques parties du corps. A l'intérieur, son organisme était chamboulé, les organes s'accroissaient rapidement, la musculature aussi, provocants des douleurs étonnantes, son corps s'étirait tout en s'élargissant. C'était très impressionnant. Sa chevelure avait subie le même sort, sa machoire s'était agrandie et les dents qui s'y trouvaient avaient gagnées en longueur, en solidité et en tranchant. Les yeux étaient devenus noirs, devenant plus résistants et perfectionnés. La transformation s'acheva en une demie-heure. Au grand bonheur d'Ouglouk. Ce dernier le regardait se relever, une stature beaucoup plus importante qui était devenue terrifiante en plus d'être irréelle. C'était un géant, qui avait gardé l'apparence humaine mais en gagnant un air animal qui avait sa part de charme. L'homme se contempla, hébêté, il se compara à Ouglouk. Avant, ils faisaient plus ou moins la même taille, déja près de deux mètres chacun. Là, il avait surpassé Ouglouk de trois têtes. On savait qui sortirait vainqueur si les deux s'affrontaient. Ouglouk recula encore de quelques pas, avec méfiance. L'homme avait des bras d'aciers, ses jambes étaient des piliers, ses mains étaient énormes, il pourrait briser un crane adulte à la manière d'une noix avec facilité. Il sentait une force immense grandir en lui, sa fierté grimpa en flèche, lui formant un sourire de brute. C'était déja si impressionnant, qu'est-ce que ce sera une fois en loup garou complet, il n'osait l'imaginer. Vokial fut chargé de lui ramener l'Ensemble Foudroyant. Une fois revêtut de cet ensemble, Morpheus lui rappela d'être vigilant lorsque le jour se couchera. Puis il lui ouvrit un trou noir qui le conduisit directement aux portes de son Palais. Dans la salle ne restât plus que les Neuf et Ouglouk.

_Que fais-tu encore là esclave ! Déguerpis au plus vite ou bien tu seras le cobaye de ma prochaine expérience ! hurla t-il méchament, glacial. Ouglouk ne se le fit pas dire deux fois. Il avait été demandé mais il fallait obeir. En réalité, le trou noir avait puisé tant d'énergie qu'il épuisa Morpheus, qui voulait simplement que l'ourouk ne s'en aperçoive pas. Le dernier combat les avaient tous les Neuf durement éprouvés, il leur faudrait encore un peu de temps pour s'en remettre.

_Apaises-ta colère, nous avons certes été blessé gravement mais l'objectif a été atteint, nous avons arraché le bouclier le plus important des mains du Grand Invoqueur. dit Sandros.

_Oui tu as raison, il n'en reste plus qu'un à trouver et nous auront les trois. Le palantir nous montreras où se trouve le bouclier de l'air et de la terre. Nous y envoiront Ouglouk immédiatement pour le récupérer.

Les Neuf se levèrent et partirent dans le fond de la salle, le palantir était toujours sur la table. Morpheus fit signe à Zigûr de le remplaçer. Le palantir s'activa, on vit de grandes et nombreuses chaines de montagnes, on vit une montagne, dans cette montagne, il y avait deux immenses portes conduisant à l'intérieur. La vue du Palantir s'y infiltra, profondément. On put dire avec certitude qu'il sagissait de Kôr, le Royaume souterrain des Nains. Les Nains y vivaient en très grand nombre, ils étaient tous là-bas, soit à Korin, la seule ville naine qui se trouvait hors des souterrains, qui gardait l'entré la plus utilisée du Royaume. Zigûr qui était le plus en forme des Neuf sentait ses forces se faire aspirées par l'objet gourmand d'énergie pure. La dernière image montra le trône où le Seigneur des Nains était assit, le bouclier au bras gauche et un immense marteau dans la main droite. Les Neuf retournèrent s'assoirent.

_Pourquoi faut-il toujours que ce soit si compliqué ? Ce Braska décidément, ne les as pas placés au hasard. Les Nains ne doivent pas nous apprécier plus qu'avant, ils sont braves, orgeuilleux, courageux, forts, vaillants et horriblement cupide. Jamais ils ne voudront nous céder ce bouclier en échange d'or ou de précieuses choses. A vrai dire, ils n'en ont guère besoin, ils se suffisent à eux même, les richesses innombrables qu'ils exploitent chaque jour des montagnes ne laissait aucun espoir de corruption par quelconque richesse. Une fois de plus, la force est le seul moyen. Nous envoieront des Gobelins à l'assaut. Les deux races se vouent une haine réciproque. Ils metteront beaucoup d'ardeur au combat.

Les autres en convinrent.

Nombre de messages : 9 Age : 31 Date d'inscription : 19/02/2008

Braska regardait le ciel de ses yeux profonds, il s'était relevé malgrer qu'il soit encore bléssé et que tous lui avait dit de ne pas bougé.Braska se rappela se qui se passa avant que les neufs ne partent ,un evenements auquelle rien ni personne n'aurait pu savoir ce qui allait se passé et pourtant Braska en avait eu une idée a la vu du regarde de Sandros.

FLASHBACK

Au moments ou Sandros commença a relacher Konzen quand sans prevenir son regard changea du tout au tout.Sandros reprit alors son emprise sur sa lame et aussi le coup de Konzen.

"Pourquoi ne pas plutôt s'amusez un peu avec eux, je pourrais bien lui trancher la gorge puis on s'occuperait du vieux qui se trainne comme un papillon qui aurait perdu ses ailes."

Morpheus lui dit que non ils avaient eu ce qu'ils voulaient maintenant ils devaient partir,mais Sandros n'ecouta pas il commença a rapprocher la lame du coup de Konzen qui lui ne pouvait rien faire pourtant il avait repris son froids glacial que Braska avait vu une fois, comme si quelque chose en Konzen avait changer. Mais il ne pouvait malgrer tous rien faire.Braska lui si et il n'hesita pas , il se releva comme il put et se maintenu sur ses jambes, il avait tres legerement recupere mais assez pour rester debout.Tout a coup Rave reapparut dans les mains de Braska, il la jetta en l'air et tous regarderent cetet épée que Braska venait de lancer, pourquoi avait-il fait ça, sa personne n'en avait idée , une fois que l'éppée arriva juste dessus mais un peu derriere Braska elle eclaira de mille feu avec une telle lumière blanche et une telle puissance que seul Braska ne bougeat pas. Morpheus était seul qui ne fit plusieurs pas en arriere tous les autres furent progeter en arriere.Derriere Braska apparut un humanoide qui devait faire 2 à 3 fois la taille de Braska et qui possedait un long manteau blanc ou il ne depassait que ses mains dans une il y avait un collier et dans l'autre un couteau a la poigné dorée et a la lame blanche comme la neige qui pourrait bien se couvrir de sang, il portait une sorte de masque qui couvrait parfaitement bien son visage, ce qui était bizzare. Tout le monde était revenu a sa place Konzen s'était enlevé et regarde la chimère de son maitre bizarement même lui ne l'avait jamais vu comment était ce possible, lui qui était quasiment tous le temps avec. La chmère derriere Braska scruta les Neuf, les regardant un par un imaginant deja tous les sorts ou torture qu'il pourrait leurs infliger dans la mort et même apres leur mort, puisque apres tous ce n'était qu'un ancien dieu de la mort.Braska regarda les Neuf avoir comme un frisson dont il n'avait encore jamais connu les effets.Et pourtant les voilas depasser par une antité contre lequel il ne pouvait rien faire, une entité qui les depassait, qui deppassait même Braska et tous les pseudo dieux existant en ce monde.Alors si cette être depassait Braska pouvait-il le controler et l'invoquer, la raison était simple. C'était Braska qui avait reussi a ramener a le defaire de ces chaines, oui les dieux l'avit emprisonner et Braska l'avit liberer en contre-partie ils était devenu une des chimères de Braska.Braska prit la parole fasse au Neufs, d'autre magicien était arriver venant s'approcher attendant de voir si leur maitre avait besoin d'aide.

"Maintenant degagez avant que je ne demande a Rave de vous tuez, et de vosu torturer apres votre mort.C'est une enfer dont vous serez les premiers a gouttez alors soyez en content.Maintenant partez et ne revenez jamais notre bataille se termineras bientôt."

*Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps encore, si sa continue je ne vais plus pouvoir garder la chimère presente et ils auront le champs libre.*

Sandros ne reprit pas en otage Konzen et se raprocha de son maitre.Apres un dernier regard sur Braska et sa Chimère les Neufs partirent sans se retourner.Lorsqu'il furent assez loin,Braska relacha ses pouvoir et la chimère regarda Braska.

*C'est donc eux les Neufs.Il n'ont pas l'air tres impressionant.*

*Et pourtant ils le sont, ils possedent une très grande puissance.*

*Elle n'égaleras pourtant jamais celle des Dieux, tout comme ta puissance.*

*Je n'ai que faire de devenir un Dieu ou d'en atteindre la puissance. Car Nosu simple humains que nosu sommes possédons quelque chose que vous n'aurez jamais.Nous pouvons mourire voila pourquoi chacun de nos instant et plus beau que tous ceux que vous pourrez vivre.*

*Tu as sans doute raison ... Tu as sans doute raison ...*

Rave reprit forme d'épée et il fut rattacher a la ceinture de Braska il tomba par terre, plusieurs invokeur et d'autre magicien arriverent pour voir comment allais leur maitre.Il alalit bien si l'on peut dire, du moins c'est fonction vital était stable, rien a craindre il faudrais maintenant qu'il recupère. Konzen regarda son maitre aidant les autres a l'enmenner jusqua sa chambre. uen fosi sur sont lit, une jeune femme s'approcha de lui. Elle était magnifique et possedait des yeux d'un bleu telel que beaucoup d'eau se serais noyer dedans plus facilement que dans un ocean ou une mer ,cette jeune femme posa ses mains sur le front de Braska et une lumière blanche les entoura, bientôt toute les blessures de Braska disparurent mais la lumière blanche eclatante comme la lumière du jour ne possedant aucune impurté resta pendant un bon moments pendant ce laps de temps seul Braska et Yoshino pouvait entendre ou voir ce qui se produisait a l'interieur.a la fin de ce Laps de temps , Yoshino repartit dans ces quartiers et tosu laisserent Braska tranquille il n y eu que Konzen qui decida de malgrer tous restez au chevet de son maitre.il avait des questions ç lui posser il avait des question à ce poser.

Fin Flashback.

Braska s'habillat et alla dans une pièce que seule lui et Yoshino conaissait, une pièce magnifique ou il n yavait que des arbres et une rivière avec une cascade. c'était magnifique le sol était recouverte de petales de ces arbres et la lumière qui était presente en ce lieu rendait a toutes les choses une beauté inégalable, cette endroit était paisible, Braska venait ici pour se ressourcé, etre au calme. Il s'assit pret de la cascade dos contre la pierre et regarda la lumière et les arbres presente.

L'homme à l'allure de petit vieux arriva alors au palais de Braska. Celui-ci était en plein combat contre les neufs esprit maléfiques. L'homme s'assit alors dans un coin regardant la bataille pitoyable qui s'offrait à lui. Le disciple de Braska avait la puissance mais pas assez d'expérience pour tenir tête à Vokial et le chef des mages était trop vieux pour espérer encore pouvoir combattre Morphéus mais malgré cela il avait encore de bon reste même si le poids des âges ce faisait sentir. Il invoquait chimère sur chimère mais il n'avait pas le temps de réfléchir à qui convoquer. Elles se faisait écraser au fur et à mesure. Morphéus quand à lui combattait avec un calme irréprochable. Il usait de ses pouvoirs avec réflection. Braska aurait mérité une leçon mais Vimund ce délectait de ce combat qui restait à sens unique jusqu'à ce que son disciple fasse enfin apparaître son épée. Le combat avait enfin prit une tournure différente. L'esprit était en mauvaise posture cependant Vokial avait prit l'élève de Braska en otage et ils obligèrent Le mage à rendre les armes et à leur donner le bouclier. Tout gentilment Braska le leur remit avant d'invoquer une chimère inconnue. un petit dragon ce faufila dans la bataille venant murmurer à l'oreille du vieux. Puis il disparurent tout les deux.

il réapparût devant les immense tour ténébreuse des neufs. Il y avait deux dragon qui les attendaient la. L'un remit sans un mot un anneau à l'homme qui le passa au doigt puis l'autre prit la parole.

" Maître Vimund voici l'anneau des ténèbres nous l'avons trouver dans une montagne qui appartient aux nains mais la source des ténèbres est ici même derrière nous juste après les Tours. "

" Merci bien. Comme vous êtes encore jeune je pense que ce qui vous interresse sont les connaissances. Allez au palais et visionner le puits du savoir. "

Les dragons n'attendirent pas et s'envolèrent sur le champs. Le vieillard regarda alors l'horizon noir qui se dessinait devant lui méditant sur ce qu'il allait bien pouvoir faire.

Le Vent Maudit se déchainait dans la vallée de Morgul, tel une sentinelle, il montait la garde, il faisait tout le tour du pays en quelques minutes, rapportant chaque information par ses murmures ou ses cris. Tout était calme et harmonieux, sinon qu'une chose brisa l'harmonie du tableau, un vieillard. Quand le Vent le repéra, il se rassembla en une pointe glaciale et le traversa en hurlant sinistrement. Le vieillard fut projeté en arrière, il tomba durement sur le sol noir et caillouteux. Il avait sentit une vague de glace pénétrer en lui, instaurant par son passage une inquiètude anormale représentée par des frissons de froideur et de peur sur sa peau ridée telle une vieille pomme. Le vieux usa de beaucoup de force pour seulement se relever à l'aide de son baton, il était vraiment vieux, en le voyant, on savait d'ors et déja que c'était un sage, ses rides nombreuses et épaisses cachaient autant d'expériences à l'intérieur. Le Vent l'abandonna et s'éleva haut dans le ciel, il se mit à tourbillonner autour de la Tour, tel un serpent s'enroulant autour d'un tronc d'arbre. Il murmurait dans la langue spirituelle, la première qu'ait connut le monde, la langue de la nature. Les Neuf esprits furent ainsi avertis qu'un intrut avait mit pieds dans la Vallée de Morgul.

_Ca ne peut être que l'entité. Nous avions raisons, c'était bien un mage qui s'était transformé en élémentaire de l'air, celui qui a ridiculisé Grishnak et qui se fait appeler Curunir, Dieu des elfes. lança Sandros un tantinet impatient.

_Il a commit la pire erreur possible, il se jette dans la geule du loup, et pour quelle raison ? s'interrogea Vokial.

_Peu importe, il nous laisse l'occasion d'en finir avec lui, pourquoi le décevoir ? demanda Zigûr.

_Il suffit, le temps est venut de le punir, cet créature veut faire main mise sur le monde, elle veut remplaçer les Dieux... mais de quels droits ose t-elle ? Même nous qui sommes supérieurs aux autres ne nous accordons pas ce privilège. Je suis énervé je vais la détruire moi-même, ne venez pas, vous risqueriez de me gêner plus qu'autre chose.

_Tu ne prends pas les boucliers avec toi ? Fais attention, il se peut qu'il soit plus dangereux que prévut.

_Je m'en moque, ici, je suis cher moi, dans le Royaume des Ténèbres, personne ne peut me vaincre, je n'ais pas besoin de ces boucliers. annonça fièrement Morpheus.

Le Roi-Sorcier partit alors à la recherche du vieillard qui n'en était pas un, avec le vent pour guide. Il n'avait pas prit la peine de revêtir une armure ni même de prendre d'armes, il était serein, sa volonté était plus puissante que n'importe quelle arme et plus résistente que n'importe quelle armure. Il avait juste gardé son manteau à capuchon et lorsqu'il vut la créature, il s'arrêta. Elle marchait avec la lenteur d'une tortue en direction d'une étendue d'eau noire à première vue, mais en réalité, il sagissait du Lac des Ténèbres, la Source Noire. Morpheus se demandait ce que comptait faire cet homme et siffla d'une manière horrible à son habitude afin de le stopper. L'homme lacha son baton et se boucha les oreilles avec ses mains. Puis il se retourna pour aperçevoir le Spectre Maudit, cette simple vision fut un déchirement, une douleur atroce et aigue au coeur. L'homme était figé, ses yeux seuls fixaient la sombre silouette avancer, inéluctablement, comme un condamné attend la hache du bourreau. Encore une fois, tout ce qui se trouvait autour de cette ombre était comme plongé dans une brume, une brume gêlée pleine de chagrins et de souvenirs cauchemardesques. Il voyait la simplement sa représentation de la Mort, il la voyait marcher lentement, mais assurément, bientôt, elle serait en mesure de frapper, d'arracher la vie, de séparer l'âme du corps.

_Que vient-tu faire ici... PARLE ! hurla la Mort avec la force de la foudre.

L'homme tremblait comme une feuille, il baragouina quelque charabia incompréhensible ce qui enragea le Nécromancien qui l'étouffa d'une main en le soulevant au dessus du sol, l'homme ne chercha pas à se débattre, il retomba sur le sol pour la deuxième fois, mais mort cette fois-ci. Un prodige eût lieu peu après, qui n'étonna pas le spectre, le vieillard se releva, à la manière d'un zombie sans pour autant qu'il y ait eût Nécromancie. L'être ranimé prit soudainement feu et explosa comme une fusée d'artifice. Morpheus vit une autre personne à la place du vieil homme, un autre vieillard, à l'apparence plus juvénile toutefois, avec plus de classe et des traits plus nobles. Il portait une longue cape et ses vêtement formait comme une nuit étoilée. Ils semblaient tellement réels que l'on aurait cru pouvoir toucher les étoiles. Mis à part cela, il était bien banale, un vieillard parmis tand d'autres par l'apparence. Mais bien sur, il en allait autrement pour celui-ci, il y a toujours une exeption, et après tout, ce n'allait pas être le premier vieillard contre qui Morpheus allait combattre, il y avait eût Braska avant lui, cette pensée fit monter la colère du Roi des Ombres. Il ne trouvait aucun honneur dans le fait de combattre un vieillard, pourtant, il le fallait bien, si ils étaient les seuls à pouvoir rivaliser avec lui, personne d'autre que les magiciens ne pouvaient espérer le vaincre. Morpheus posa son regard non visible sur celui de cet homme. En beaucoup de points il ressemblait à Braska; son regard d'abord, un regard noble, on sentait la puissance dans ce regard, d'ailleurs, lui aussi osait regarder le Roi-Sorcier dans les yeux, sans faiblir, sans être submerger par la peur, restant de marbre. Morpheus pouvait lire la même détermination dans ce visage, à croire qu'ils étaient parents. Morpheus pensait même que cet homme possèdait un pouvoir supérieur à celui de Braska, physiquement, il paraissait en meilleur santé, et phsychiquement, sa force était bien plus importante. L'homme possèdait des montagnes de connaissances, une si grande expérience était inconcevable , impossible à acquérir en une simple vie d'homme, ce qui portait à croire que ce vieillard était en quelque sorte immortel ou bien qu'il n'était pas humain.

_Présentes-toi au Seigneur de l'Obscuritée, que fait-tu sur mes terres, comment oses-tu venir ici sans y être invité ?

L'homme attendit un instant avant de répondre, il hésitait, il n'avait pas peur mais il ne savait pas s'il devait dire la vérité au démon. Finalement il opta pour l'honnêteté. Il annonça d'une voix forte et assurée qu'il avait plusieurs pseudonymes : Skeggi, Vimund, Alvira et Curunir. Il continua en se disant être le Dieu Unique, qui règnerait bientôt en maitre sur tous. Il précisa également qu'il n'était pas humain, mais bien un Istaris comme le pensait Morpheus. Un ancien Istaris, tout comme l'était Braska. Les Istaris sont des personnes aux immenses pouvoirs, souvent magiciens et oeuvrants pour le bien, leur vie est incroyablement longue, apparamment, certains étaient même immortels, il devait sagir des plus puissants. Alvira poursuivit en répondant aux questions du Sorcier, il dit qu'il était ici dans le but d'accroitre sa force, qu'il osait car il était Dieu et que Dieu avait tous les droits.

_Silence misérable Istaris ! dit-il en levant le bras, collant ainsi la langue de Curunir à son palais pour l'empêcher de continuer. NOus sommes les plus proches du statut de Dieux en ce bas monde ! Les Dieux se sont désintérressés de ce monde, ce n'est pas pour autant qu'il incombe à un vieux mage de les remplaçer. Mais qu'importe, il suffit que tu meures pour t'empêcher de nuire, je ne sais ce que tu recherches ici, mais je ne te laisserais pas le trouver, il faudra me vaincre avant, et saches que ce ne sera pas chose aisée.

Morpheus se mit alors à rassembler l'énergie Noire, elle émanait de tout son corps, représentée par une aura noire parcourue de flux électriques intenses. Skeggi, lui, s'empara du baton de l'ancien veillard et le dressa sur Morpheus, projetant ainsi sa force psychique sur lui, le spectre fit un vol plané en arrière et s'écrasa sur le sol, Skeggi eût un sourire fier et avança vers son ennemi, quand soudain, il se stoppa, bloqué par la douleur, des courants éléctriques le parcouraient, le faisaient souffrir. Il n'avait pas compris ce qu'il s'était passé, avant qu'il ne tente quoique ce soit, il fut projeté contre un vieil arbre près du Lac, l'abre ne résista pas, il cèda sous le poid du veil homme. Quand ce dernier se releva, il voyait très nettement le Sorcier, avec son capuchon, sans la moindre trace de saleté, il avait pourtant juré l'avoir vu s'écraser sur le sol.

_Pitoyable, tu es si fier, mais tellement pathétique... tu n'as toujours pas compris, il sagit d'un simple clone d'ombre, c'était lui que tu avait vut tomber pas moi, pendant ce temps, je me suis glissé derrière ton dos et je t'ais éléctrocuté.

Curunir s'était fait avoir, il était déçut, jamais il n'avait entendut parlé de clone d'ombre, il aurait dût se montrer plus prudent, il aurait même put s'en doutter, son adversaire étant le Seigneur des Ombres, ses techniques étaient inévitablement du même répertoire. Il se releva et se fit promettre d'être plus prudent, car non seulement le Roi-Sorcier était puissant, mais il était aussi intelligent. Il n'aurait pas crût qu'il utiliserait la ruse. Le Magicien ressera son emprise sur son baton et frappa en direction de Morpheus, se dernier sauta sur sa droite, se rapprochant du Lac, le mage s'approcha et recommença deux fois, Morpheus tomba cette fois dans les Ténèbres du Lac. Plus prudent que dorénavant, le mage regarda tout autour de lui, à sa surprise, une boule noire entouré d'éléctricité lui fonçait dessus, il l'esquiva en sautant, il y eût une faible explosion, le mage se redressa par réflexe et leva les yeux droit devant, encore de l'éléctricité lui arrivait dessus à grande vitesse, il n'aurait pas le temps d'esquiver, c'est pourquoi il se défendit à l'aide de son baton, il absorba l'énergie, mais l'énergie noire était dangereuse, très affaiblissante. Il ne fallait pas recommençer à parer avec le baton. Morpheus avançait droit sur lui, une autre boule d'énergie dans la main droite, le mage se douttait d'une nouvelle ruse, il ne tarda pas à détruire ce clone et se retourna en frappant de toutes ses forces avec son baton, celui qu'il croyait être le vrai Morpheus fut touché de plein fouet au niveau de l'estomac et tomba à la renverse, disparaissant après avoir touché le sol. Morpheus s'était à nouveau jouer de lui mais avec deux clones, le vrai avait concentré son énergie dans le bras droit, il produisait une telle quantité d'énergie qu'on aurait crût entendre mille oiseaux entrain d'hurler, fin prêt, Morpheus ouvrit sa main en forme de griffe et fonça avec une vitesse folle sur le pauvre mage qui fut déchiré par toute cette puissance, mais ce qui tomba sur le sol n'était pas un cadavre, ce n'était que de la roche dur, comme les cailloux qui reposaient sur le sol. Morpheus avait détruit un clone de roche et fonçait de nouveau sur le vrai mage qui lui, devenut un élémentaire de la terre, sortait de véritables blocs de pierre à même le sol pour les lancers sur le spectre, qui lui les brisait avec une facilité déconcertante avec son bras. Curunir constata alors de la puissance de cette technique et savait qu'il risquait gros, la matière étant bien trop fragile face à l'énergie Noire. Il conçut un plan qui consistait à envoyé des clones se battre contre Morpheus, pendant qu'il se tiendrait à l'écart en attendant que le spectre soit vidé de ses forces. Cette tactique n'eût pas les effets attendus, Morpheus était trop rapide et trop puissant, il détruisait tout à une trop grande vitesse, il avait repéré le vrai du lot et allait lui porter le coup fatale quand l'homme de pierre se forma un superbe bouclier rond en guise de défense. Le puissant coup d'estoc de Morpheus perfora le bouclier, puis le fissura, le bras continua sa trajectoire jusqu'à l'abdomen mais ne le pénétra pas. Le Sorcier fut très étonné et commençait à comprendre lorsque la statue ouvrit la bouche pour lui confirmer qu'il avait amplifié énormément la résistence de son bouclier pour affaiblir l'attaque et amplifier la résistence à l'abdomen au cas ou. C'était un coup de maitre, mais peu étaient capables de faire ceci, il fallait maitriser parfaitement l'élément et avoir d'immenses quantités et de réserves d'énergie. Alvira était bien supérieur à ce que Morpheus pensait, il allait subir les conséquences : Alvira saisit le spectre par la gorge toujours en fortifiant la roche de son pouvoir, puis il le jetta de toutes ses forces sur le sol, le Sorcier creusa un trou de cinq bons mètres, un simple humain se serait brisé comme une plaque de verre rien qu'à la collision, ce qui surpris le rocher ambulant. Ce dernier agrandit son bras pour récupérer son ennemi par la jambe et l'envoya extrêmement haut dans le ciel, se préparant ensuite à le frapper de toute ses forces avec un bras gros comme deux piliers. Morpheus allait se venger de ce qu'il venait de subir, pendant sa chute, il concentra une énorme boule d'énergie maléfique où se trouvait à l'intérieur un énorme noyau éléctrique qui allait pouvoir pulvériser le mage jusqu'à la dernière poussière. Skeggi ne s'attendait pas à un tel coup, il pensait que le spectre aurait été sonné comme toute créature, surtout après le coup qu'il lui avait infligé, mais il le voyait au contraire plus éveillé et avec l'envie intense de se venger. Il allait payer le prix de son inconscience. Pour se défendre, le mage rassembla toutes les pierres, tous les rochers et tous les cailloux dans un dôme protecteur, enfin, il renforça la résistence du dôme au maximum, son corps de pierre y compris. Morpheus encore à une trentaine de mètres du sol se décida à faire plonger son attaque, la boule fonça comme une météorite, qui percutta le dôme de pierre à la place de l'atmosphère, provocant ainsi une énorme explosion éléctrique, le dôme fut briser comme la coquille d'un oeuf et laissa ainsi l'attaque se poursuivre sur la statue qui fut parcourue de courants éléctriques très violents. Plusieurs couches de roches se séparèrent du corps, le reste se fissura, sans se rompre, la défense du mage avait résistée et l'attaque de grande puissance du spectre avait échouée. Les deux ennemis se retrouvèrent face à face, haine contre haine, volonté contre volonté.

_Tu es puissant magicien, très puissant, ce qui m'impressionne le plus est ton incroyable réserve d'énergie pour executer tes attaques et tes défenses à un niveau exeptionnel. Je crois même que tu possèdes la même que moi, voire plus si tu m'as caché ton jeu.

Le mage reprit sa forme initiale et remercia le Seigneur de l'Ombre en lui avouant qu'il avait en effet encore plus de puissance qu'on ne le croyait. Les deux adversaires avaient déja puisés grandement dans leurs réserves d'énergie mais il y en avait encore d'importantes quantitées. Alvira se décida à se transformer pour la seconde fois, en élémentaire de feu cette fois-ci, ce qui montrait qu'il voulait en finir, seuls l'eau et le feux pouvaient le vaincre, et temporairement. Le mage prit feu, une véritable torche humaine qui éclairait les Ténèbres. L'élémentaire avait forme humaine mais son corps était de la lave en fusion, sa peau et ses cheveux des flammes hautes de plusieurs mètres. Un brasier lent, mais capable de se mouvoir. Cette fois, le mage voulut en finir, il savait que le feu pouvait vaincre un esprit, il allait lancer de nombreuses attaques surpuissantes, Morpheus le savait, c'était à son tour d'être la proie. La torche fit apparaitre une langue de flammes dans chaque main et en envoya une sur le spectre qui fit un bond en arrière, la langue de feu s'écrasa sans faire trop de dégats mais en laissant quelques flammes sur le sol. Morpheus avait comprit où voulait en venir le mage, il voulait répéter cette attaque jusqu'à ce que le sol tout entier soit enflammé afin de cerner le spectre, une bonne stratégie, imparable. La torche continua alors à bombarder le spectre de langues de flammes, variant avec des boules de feu de tailles différentes, il en lançait même plusieurs à la fois. Morpheus se contentait d'esquiver, cherchant une solution qui ne se présentait pas à lui, tout ce qu'il pouvait faire, c'était retarder l'échéance, en contrant les boules de feu avec l'énergie Noire. Cela faisait plusieurs heures qu'ils livraient combat, l'élémentaire avait utiliser beaucoup d'énergie dans de faibles mais nombreuses attaques de feu, Morpheus quant à lui n'avait quasiment rien usé depuis la première confrontation, pourtant il allait perdre, le sol commençait à passer totalement sous le contrôle du mage qui l'avait retranché en face du Lac. Morpheus finit par ne plus avoir d'autre possibilité que de contrer les attaques, puis une idée lui vint enfin en aide, il allait encore attendre un peut avant de l'exécuter. Le mage quant à lui, commençait sérieusement à se lasser de cet affrontement faible en actions. Il envoyait des attaques beaucoup plus féroces et difficiles à contrer, puis il fut surpris de voir Morpheus créer un champs d'énergie Noire autour de lui comme écran de protection. Il n'avait plus qu'à alimenter le bouclier en énergie pour résister et mettre au point son plan. Le mage en colère s'acharna encore davantage, un véritable sauvage, avec des attaques de grand niveau dans l'espoir de détruire le bouclier. Morpheus, lui, préparait une attaque de niveau tout simplement titanesque, derrière son écran, il s'efforçait de se concentrer, rassemblant toute sa force dans sa main droite, il la faisait tourbilloner et formait ainsi une cloche d'énergie Noire, puis il fit tournoyer son énergie dans tout les sens, formant ainsi un orbe tourbillonnant plein d'énergie Noire, entouré d'éléctricité, qu'il continuait à augmenter la puissance, le faisant devenir de plus en plus gros et de plus en plus destructeur. Le bouclier allait céder, Morpheus était enfin prêt, il augmentait un court instant la puissance du bouclier et le fit exploser, provocant ainsi une petite tempête de ténèbres qui étouffa les flammes du sol et qui déstabilisa le mage, profitant de l'effet de surprise, Morpheus s'élança corps et ame en direction de la torche, l'orbe toujours en main, puis il sauta et avant que le mage ne se ressaisisse, il lui plaqua l'orbe de toutes ses forces en pleine poitrine. La réaction fut immédiate, l'orbe était parfait, il pénétra dans le corps calciné du mage et le fit tournoyer comme une tornade tout en explosant et en libérant un flux éléctrique abominable. L'attaque avait été parfaite, si violente, si rapide et surtout si efficace qu'elle avait pulvérisée la torche humaine sans laisser une étincelle, quoique il y avait une microscopique sphère rouge incandescente qui se mit à briller sur le manteau du spectre, elle fit enflammer les tissus rapidement et une petite flamme apparue, Morpheus, dégouté, arracha cette partie du manteau et la jetta. De cette flamme naquit alors un brasier qui redevint la torche humaine telle qu'elle était auparavant. Le regard de Morpheus était haineux, l'étincelle s'était déposée sur la manche droite du spectre, la partie qu'il avait utilisé pour attaquer, l'étincelle avait giclée suite au choc de l'orbe.

_L'élite va donner une bonne leçon au néophyte. Tout chanceux que tu es, tu ne peux pas surpasser mon talent, c'est inconcevable.

L'homme reconnut que la chance lui avait sourit mais que cela faisait aussi partit du combat, le facteur chance. Au fond de lui, il ne pensait pas que Morpheus avait eût une chance de s'en sortir, encore moin de faire pencher la balance de l'autre côté, pire, de l'anéantir. Il n'en revenait pas mais cachait ce qu'il pensait, sous peine de paraitre soucieux devant un ennemi plus puissant et rusé que prévut. Ses forces avaient sévèrement diminuées suite à sa régénération totale, il en allait de même pour Morpheus, son orbe tourbillonnant lui avait beaucoup coûté. Il lui restait moins de la moitiée de sa force de départ. Le mage devait avoir le même niveau, ou le double, mais ce n'était pas énorme comparé à ce qu'il avait au départ. La torche humaine s'éteignit alors, elle ne serait pas utile non plus face à lui. Le mage redevint normal et réfléchit, avec les éléments de la terre et du feu il n'avait pas réussit à le vaincre, l'élément de l'air ne lui servirait à rien, il restait celui de l'eau mais, si c'était pour se faire éléctrocuter, pitoyablement comme Ondine, ce n'était même pas la peine de se fatiguer. Il fallait qu'il joue sur les variances des éléments. Que choisir, la foudre, non cela ne mènerait à rien, Morpheus ne la craindrait pas et pourrait même l'absorber, il connaissait parfaitement cet élément et l'utilisait souvent. L'Istaris ne voyait que la glace en ultime recourt. Aussi, il se transforma en un élémentaire de glace. Morpheus fut figé de surprise, il n'arrivait pas à le croire, cet homme avait joué entre deux éléments, les manipulants avec la plus grande perfection possible, et là, il venait de changer du tout au tout, passant du feu à la glace, c'était difficile à croire, il ne fallait pas un peu de talent pour accomplir tel exploit, il fallait du travail, énormément de travail, des efforts herculéen durant des milliers d'années. Ce soit disant dieu avait en effet de quoi être fier, il suscitait l'admiration du spectre. Morpheus pensait qu'il était même fort possible que ce grand magicien fut capable de jouer avec tous les éléments, qu'il était donc le maitre des éléments naturels. Il ne l'avait pas vut utiliser l'air ni l'eau par pure intelligence, mais il savait à présent qu'il l'aurait put. Puis une idée germa dans son esprit. Que voulait un homme de pouvoir ? Naturellement plus de pouvoir. Morpheus éclata de rire, un rire mauvais, méchant et moqueur.

_C'est le pouvoir de l'Obscuritée que tu cherches ici n'est-ce pas ? Pathétique, me voila au courant, tu as donc trouvé l'Anneau Maudit. Tu comptes te baigner dans la Source du Mal... n'y compte même pas !

La déception se lisait sur le visage du mage, le spectre avait tout comprit en un rien de temps. Le mage devait en finir au plus vite avant qu'il n'appelle ses congénaires. Une énorme pique de glace sortit du sol juste sous le mage qui se posa dessus. Il désigna le sol de sa main et une boule de couleur bleue et blanchâtre fonça droit sur le sol, le congêlant sur toute la surface. Elle était devenue extrêmement glissante, mais Morpheus se mit à léviter un pas au dessus, il était vraiment effrayant ainsi, on aurait vraiment put le prendre pour la Faucheuse. L'homme de glace invoqua une forêt de glace aux branches pointues comme des flèches. Morpheus se trouvait au dessus de cette forêt, sur un nuage d'énergie Noire. Il flottait grâce à son énergie, une bonne idée mais friande en énergie. Encore longtemps comme ça et son énergie serait vidé, il se ferait embrocher. L'homme de glace agrandit ses bras et les épaissits, ils étaient devenus des épées lourdes de glace hyper affutées. L'homme se déplaçait à toute vitesse d'un arbre à l'autre puis sauta en frappant de ses deux épées, Morpheus fit un exellent salto arrière pour esquiver mais tomba dans le Lac à l'étonnement de Skeggi. La victoire lui revenait, normalement, mais le Roi-Sorcier l'avait bien dit, il était cher lui, il ne pouvait pas perdre ici. Une ombre s'éleva du Lac, horrible, cauchemardesque, abominablement effrayante, elle plongea le mage dans un cauchemard irréel rien qu'en le regardant. Le pauvre se retrouva normal, en simple vieillard, sans pouvoirs, attaché par des chaines tenues par deux créatures qu'il connaissait bien : Okaro et Grishnak, il était à genoux, devant lui, la véritable apparence de Morpheus, celle qu'il avait dans le monde des esprits. Il était laid, ses vêtements étaient sales et pourrits, il portait une très belle courronne, ses cheveux étaient d'argents, longs et lisses. Sa peau lui collait aux os, ses mains étaient larges, mais ses doigts longs et fin, il portait un très bel anneau noir.

_Partageons ma souffrance...

Le dieu fut torturer durant un mois, probablement le plus long de sa vie. Ce mois, il le passa avec la pire compagnie qu'il pouvait exister, il fut contraint de regarder droit dans les yeux le Roi-Sorcier, étant plongé ainsi dans ses souvenirs frois et terribles. Et ce sous les ricanements et les moqueries incessantes des deux ouroukais balafrés, victimes de la malédiction du dieu. Les souvenirs de Morpheus étaient de véritables cauchemards vivants, le magicien bavait de peur, des larmes coulaient sur ses joues sans qu'il le remarque, il avait mal de partout, physiquement, alors qu'il n'était pas maltraité, c'était psychiquement qu'il fut torturé. Cela se répercutait sur son corps qui tremblait de tout ses membres et ce pour la première fois depuis bien longtemps, il avait des sueurs froides, des frissons, ses poils se dressaient inutilement. Il avait mal à la tête, à cause des rires laids et interminables des orcs, à cause de l'incompréhension totale dont il était victime.

_Qu'est-ce que cela fait de se retrouver à genoux devant le maitre de ceux que tu as fait s'agenouiller devant toi en te prenant déja pour le nouveau Dieu ? Horrible sensation n'est-ce pas ? Tu me hais, je le sais, je le sens, ta haine est grande et justifiée, mais elle reste pitoyable face à MA HAINE ! Misérable, sais-tu pourquoi tu as tant de mal à me résister ? Pourquoi tu reste ici mon prisonnier ? C'est parce que tu es nu dans les Ténèbres sombre idiot. Ta vie ne se résume qu'à un objectif à atteindre, la domination du monde, pour avoir tous le monde sous ton joug, des esclaves, tous, ou bien des petites pucelles dont le devoir serait de satisfaire tes simples désirs bestiaux de ton instinct animal pathétique. Tu veux être riche, que l'on te vénère, que l'on t'aime, mais on ne peut être aimé de cette façon, les dieux ne sont pas fait pour durer, leurs sujets se rebelles toujours une fois qu'arrive la goutte faisant déborder le vase. Tu me trouves mal placé pour juger de cela mais qu'importe, tu sais que j'ai raison. Tu chercheras tout de même à te venger pour me prouver que j'ai tord, soit, fait ce qui te semble juste. Mais saches qu'il existe toujours meilleur que soit, il m'est moi même arrivé de me faire battre par plus faible que toi il y a encore peu, le souvenir est brulant, marqué au fer rouge dans mon ame tout comme l'est ta défaite face à moi.

Le veil homme se mit à hurler comme un dragon et se réveilla finalement. Il revint dans le monde réel et eût du mal à le comprendre, il comprit qu'en réalité il ne s'était passé que quelques secondes lorsqu'il regarda une nouvelle fois l'ombre. Il se trouvait toujours en élémentaire de glace mais son corps ne bougeait plus, il était paralysé, comme après avoir reçut un venin très puissant, ce venin n'était autre que le traumatisme laissé par l'illusion. Les paroles du spectre résonnaient encore dans sa tête, l'empêchant de réfléchir et de poursuivre le combat. Morpheus se rapprocha, toujours en lévitant.

_Tu ne peux pas me vaincre, c'est terminé, j'ai retrouvé toute ma puissance, elle est même amplifiée, j'ai plus de puissance que toi à ton meilleur niveau. Ma dernière technique te mettra hors combat mais ne te tueras pas. Amaterasu, les Flammes Noires, elles vont brûler tout ce qui se trouve sur mon champs visuel, il suffit que je regarde un point précis pour que les flammes convergent vers celui-ci, ensuite, elles vont brûler jusqu'à consummer complétement leur cible... y compris le feu standard. Je ne l'ai pas utilisé auparavant car je me serais vider d'énormément d'énergie, j'avais tout prévus depuis le début, jusqu'à augmenter ma force en puisant dans l'énergie du Lac et cette technique pour te battre. J'étais invincible ici, ailleurs, il était fort possible que tu me battes, malheureusement, tu t'es jetté dans la geule du loup, sans stratégie, le pouvoir aveugle, tu l'a apprit à tes dépends, tout comme moi... enfin bref, tu peux être fier de ce combat, tu ma poussé dans mes derniers retranchements.

L'aura de Morpheus était puissante, une véritable tempête d'énergie. Morpheus regarda la forêt de glace, aussitôt, des flammes noires en nombre se dirigèrent rapidement vers celle-ci, la glace était renforcée par l'énergie du mage, mais elle fondit rapidement, comme la neige au soleil. Cette technique était unique, mais elle demandait tellement d'énergie qu'il valait mieux ne pas l'utiliser. La belle forêt crée artisanalement par l'art du magicien disparue, puis le Nécromancien fixa l'homme de glace toujours perché sur son pic. Les flammes convergèrent vers ce point et après avoir fait fondre le pic, elles submergèrent le magicien, qui ne put absolument rien faire. La glace de son corps tint bon jusqu'à ce que les dernières réserves d'énergie du mage s'épuisèrent. Là, Curunir retrouva sa forme naturelle et derechef, Morpheus stoppa les flammes. Le sol de glace aussi avait disparut, le Sorcier s'approcha du corps inerte du vieil homme et le fouilla en quête de l'anneau. Il ne le trouva pas, puis il vit l'homme qui avait un poing serré très fort, comme pour protéger quelque chose, ce fut en effet l'anneau qu'il renfermait. Morpheus le prit délicatement, il eût plusieurs flashs, de courts souvenirs rien qu'en touchant l'anneau. Le Roi-Sorcier se leva, au dessus du corps agonisant de l'homme, se demandant s'il devait l'achever ou le laisser en vie. Mias pourquoi le laisserait-il en vie, il n'avait aucune raison, il était évident qu'une personne telle que lui finirait par se venger. Pourtant, Morpheus l'épargna, cet homme possèdait de grandes connaissances qu'il pourrait partager, il y avait beaucoup d'informations à receuillir d'un immortel. De plus il avait une proposition à lui faire. Il l'emmena à la Tour, puis il conta le récit de son combat contre lui et des informations qu'il avait déja receuillies. Le prisonnier était enchainé dans une cellule sombre, les liens étaient antimagies, il ne pourrait jamais s'enfuir, des ourouks gardait sa porte. Le lendemain, les Neuf l'interrogerait.

Dans la soirée, Gurnisson fut convoqué, il était grand mais pas très large, ses cheveux noirs et sales étaient coupés aux épaules, son armure était en os comme son casque et ses jambières. Il s'inclina trois fois très bas avant d'arriver à dix mètres des Neuf, là, il s'agenouilla et attendit ses instructions.

_Part maintenant avec l'armée, passez par les Montagnes de Fer, au Nord du royaume de Kôr, inutile de faire de détour ni d'être discret, arraches le bouclier au roi et revient immédiatement. Je te le rappel, faire du grabuge n'est pas l'objectif, leur voler leurs objets précieux et leur or non plus, le bouclier uniquement. Fais vite, tu as beaucoup de guerriers pour cette mission, mais c'est nécessaire, n'en sacrifit pas inutilement. annonça Sandros.

_Bien maitre, j'y veillerais.

_Si tu réussis tu seras bien récompensé, pars maintenant.

Le Général des Gobelins s'en alla en pensant déja à la récompense. Dans la ville de Minas Morgul, l'armée de deux-cent milles gobelins attendait, prête à chasser du nain. Elle partit dès que le Général Gurnisson revint à la tête de l'armée. A ses côtés, se trouvait le charismatique Gorback, le lieutenant, et le capitaine Gretchin. Ensembles, ils firent route pour Kôr, le riche royaume Nain.